Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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La haine de la musique

Pascal Quignard Paris, Calmann-Lévy (Collection littéraire), 1996, 336 p.

« Quand la musique était rare, sa convocation était bouleversante comme sa séduction vertigineuse. Quand la convocation est incessante, la musique repousse. Le silence est devenu le vertige moderne. Son extase. J’interroge les liens qu’entretient la musique avec la souffrance sonore. » (Quatrième de couverture)

Documentation critique

LONGRE, Jean-Pierre, « “Les oreilles n’ont pas de paupières”. Quelques interrogations sur La haine de la musique de Pascal Quignard », dans Laurence RICHER (dir.), Littérature et musique. Actes du colloque international. des 13 et 14 mai 2004, Lyon, Université Jean Moulin Lyon III, 2005, p. 161-168. +++ Chapitre de collectif

RABATÉ, Dominique, « Mélancolie du roman : la fiction dans l’oeuvre de Pascal Quignard », Revue des lettres modernes, nos 1349-1355 (1998), p, 29-45. +++ Article de revue

###L’article porte aussi sur Carus.###

COHEN-LEVINAS, Danielle, « Les icônes de la voix. La haine de la musique », dans Philippe BONNEFIS et Dolorès LYOTARD (dir.), Pascal Quignard, figures d’un lettré, Paris, Galilée, 2005, p. 185-197. +++ Chapitre de collectif

###« Avec La Haine de la musique, nous entrons dans un irreprésentable sonore dont Pascal Quignard a parfaitement perçu la valeur d’injonction et de discrimination. Ma lecture de ce livre est prise dans l’ellipse de ce que Pascal Quignard appelle un “promontoire” (p. 39). Elle est aussi tendue vers cette idée de vocalité remontant jusqu’à la surface de l’écriture. Il y aurait, grâce à cette entente mimétique entre la vocalité et la musique, un retournement du langage d’où surgit le thème de la haine annoncé par Pascal Quignard dès les premières pages : “J’interroge les liens qu’entretient la musique avec la souffrance sonore.” (p. 16) » (Extrait de l’introduction, p. 185) ###

COSTE, Claude, « Les essais de Pascal Quignard sur la musique », dans Charles FORSDICK et Andrew STAFFORD (dir.), The Modern Essay in French : Movement, Instability, Performance, Oxford, Peter Lang, 2005, p. 197-218. +++ Chapitre de collectif

###« Post-moderne à sa façon, Quignard est comme l’anamorphose du grand écrivain classique. Dans un ensemble de textes aussi diversifiés sur le plan générique (roman, petit traité, scénario) que thématique (les arts, la sexualité, le baroque, l’Antiquité), la musique en concentrant les espoirs et les déceptions de l’homme, occupe une position nodale au cœur de l’œuvre dont elle transcende la diversité formelle. Roman ou essai : la musique investit tous les genres, même si le choix de telle ou telle forme, toujours significatif, induit une écoute particulière du monde sonore. Confronté à un vaste corpus, je me propose de commenter deux textes consacrés à la musique qui relève tous deux de la catégorie indécise de l’essai : le premier s’intitule La leçon de musique et date de 1987 ; le second, La haine de la musique, paraît en 1996. » (Extrait, p. 197-198) ###

PAUTROT, Jean-Louis, « De La leçon de musique à La Haine de la musique : Pascal Quignard, le structuralisme et le postmoderne », French Forum, vol. 22, no 3 (septembre 1997), p. 343-358. +++ Article de revue

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OGAWA, Midori, « Tout est couvert du sang lié au son », dans Mireille CALLE-GRUBER, Gilles DECLERCQ et Stella SPRIET (dir.), Pascal Quignard ou la littérature démembrée par les muses, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2011, p. 161-170. +++ Chapitre de collectif

ROCHEVILLE, Sarah, « Le chef invité de Tarragone », Intermédialités, no 5 (printemps 2005), p. 163-172. +++ Article de revue

### « Comment penser le rôle du chef d’orchestre contemporain? Que nous fait entendre la nouvelle et étonnante “gestique” musicale et en quoi cette nouvelle visibilité annonce-t-elle le déplacement moderne de l’autorité qui, traditionnellement, se fondait sur une sonorité phénoménale (la musique entendue) et qui semble aujourd’hui se préoccuper surtout du malaise sonore contenu dans la partition écrite? Partant d’une expérience d’écoute qui eut lieu lors d’un concert en juillet 2004, cet article propose de réfléchir au différend qui médiatise la vision du chef et l’oreille du public. Si le chef se donne encore à voir comme un transmetteur (en ce qu’il reconduit), sa transmission paraît toutefois négative, passive, coupée de tout passage à l’acte, bref, possible peut-être uniquement dans une sphère de puissance qu’il est important d’interroger à l’heure où les techniques électroacoustiques semblent faire se résorber le brouillage qui fait pourtant la fortune du concert. » (Résumé joint à l’article)

CREVIER GOULET, Sarah-Anaïs, « “Plorer, gémir, crier” : des larmes musicales aux larmes littéraires chez Pascal Quignard », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), Pascal Quignard, translations et métamorphoses, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 401-418. +++ Chapitre de collectif

### Une partie du chapitre traite de l’essai « Les larmes de saint Pierre » contenu dans La haine de la musique. ###

La haine de la musique (oeuvre)
TitreLa haine de la musique
AuteurPascal Quignard
Parution1996
Trihaine de la musique
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