Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Leçon de chinois

Gérard Macé, Leçon de chinois, Montpellier, Fata Morgana, 1981, 72 p.

Documentation critique

QIN, Haiying, « The Western Image of Chinese and Its Expression in Poetry: From Victor Segalen’s Stèles to Gérard Macé’s Chinese Lesson », Frontiers of Literary Studies in China, vol. 4, n° 3 (septembre 2010), p. 367-380. +++ Article de revue

### Abstract
This paper presents specific problems posed by the Chinese translation of Victor Segalen’s prose poetry collection Stèles, and reflects on the varied relationships between Western writers and the Chinese language. The author holds that the relationship between Segalen and Chinese is not only empirical, but imaginary. For him, as for other contemporary French poets such as Gérard Macé, the Chinese language has become metaphoric for poetic language. ###

BOULAÂBI, Ridha, L’Orient des langues au XXe siècle, Aragon, Ollier, Barthes, Macé, Paris, Geuthner, 2011, 537 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
« “Aujourd’hui il n’y a plus d’ailleurs (sinon une forêt fraîchement abattue, ou un livre déniché par hasard), Marco Polo ne quitterait pas Venise, il apprendrait des langues.“, écrit Gérard Macé dans Leçon de chinois. L’épuisement d’une longue tradition qui s’est construite autour d’un ailleurs essentiellement géographique donnant jour à toute la littérature viatique cède la place à un autre type de voyage dont la destination est une langue étrangère et lointaine. En effet, aujourd’hui, pour de nombreux écrivains français, héritiers de Segalen, de Claudel et de Michaux, les langues orientales représentent des îles nouvelles à explorer, d’une manière réelle ou imaginaire. Si certains écrivains français comme Gérard Macé ou Roland Barthes ont choisi les idéogrammes de l’Extrême-Orient, d’autres. comme Claude Ollier ou encore Louis Aragon ont suivi la caravane de la langue arabe et de ses différents dialectes. Le résultat est impressionnant : il ne s’agit plus comme au XIXe siècle dans le meilleur des cas de donner la parole à l’étranger ou d’inventer des mots, mais d’ouvrir à un renouvellement des formes linguistiques, poétiques et narratives, à l’éclatement des genres, au brassage des modèles textuels. Si ce détour par l’Orient des langues dévoile chez certains un Orient secret puisant ses sources dans les souvenirs les plus intimes, il se traduit chez d’autres par une reconquête de la totalité grâce à la recréation d’une Babel heureuse, déculpabilisée et ouverte sur le monde. Cette fascination essentiellement poétique et textuelle, désintéressée pour ainsi dire, permet de nuancer les thèses qu’Edward Said développe dans Orientalism. » ###

Leçon de chinois (oeuvre)
TitreLeçon de chinois
AuteurGérard Macé
Parution1981
TriLeçon de chinois
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