Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Les grandes blondes

Jean Echenoz, Paris, Éditions de Minuit, 1995, 251 p.

« Vous travaillez pour la télévision. Comme vous souhaitez produire une série sur les grandes filles blondes au cinéma, mais aussi dans la vie, vous pensez faire appel à Gloire Abgrall qui est un cas particulier de grande blonde. On l’a vue traverser, dans les journaux, les pages Arts et spectacles puis les pages Faits divers du côté des colonnes Justice, il y a quelques années. Ce serait bien, pensez-vous, de lui consacrer une émission. Certes. Malheureusement, Gloire est un peu difficile à joindre. »

(Extrait du site de l’éditeur)

Documentation critique

CARRIEDO LOPEZ, Lourdes, « Imágenes de vértigo en Les grandes blondes de Jean Echenoz », Çédille, n° 14 (2018), p. 143-159. +++ Article de revue

###Résumé

« Ce travail, qui porte essentiellement sur le roman de Jean Echenoz Les grandes blondes (1995), propose une triple voie d’étude, annoncée par la polysémie du titre. D’un côté, on y analyse l’hommage que Jean Echenoz rend à la littérature et au cinéma au moyen de nombreux clins d’oeils intertextuels. Ceux-ci renvoient directement aux films d’Alfred Hitchcock. De l’autre, les transactions filmicolittéraires qui sont à la base d’un discours romanesque à rythme trépidant et tempo vertigineux, régi par une voix narrative dynamique et consciencieuse autant qu’ironique et critique. L’article se termine par une réflexion sur le vertige que produisent les images d’une société déshumanisée, dépeinte sous le triple moule générique du roman d’aventures, policier et sentimental. »

CARRIEDO LOPEZ, 2018, PDF ###

HOUPPERMANS, Sjef, « Les grandes blondes parmi les noirs : Jean Echenoz », dans Jan BAETENS et Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines 2 : états du roman contemporain, Paris / Caen, Minard (La revue des lettres modernes), 1999, p. 19-39. +++ Chapitre de collectif

###Actes du colloque de Calaceite Fondation Noesis, 6-13 juillet 1996. ###

BLANCKEMAN, Bruno, « Petite étude des Grandes blondes (Une écriture réversible) », dans Christine JÉRUSALEM et Jean-Bernard VRAY (dir.), Jean Echenoz : « une tentative modeste de description du monde », Saint-Étienne, Publications de l’Université Saint-Étienne et CIEREC (Lire au présent), 2006, p. 21-27. +++ Chapitre de collectif

DOUZOU, Catherine, « Les grandes blondes, roman hyperréaliste ? », Roman 20-50, dossier « Les grandes blondes, Un an et Je m’en vais de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 57-69. +++ Article de revue

CARLAT, Dominique, « De la vertu critique de l’humour à l’ère industrielle de la reproduction : Les grandes blondes », Roman 20-50, dossier « Les grandes blondes, Un an et Je m’en vais de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 71-76. +++ Article de revue

BRUNEL, Pierre, « Jean Echenoz, ou le travail sur un genre », dans La littérature française aujourd’hui. Essai sur la littérature française de la seconde moitié du XXe siècle, Paris, Vuibert (Idées et références), 1997, p. 196-201. +++ Monographie

O’BEIRNE, Emer, « Televisual Narratives: Toussaint and Echenoz », Contemporary French and Francophone Studies, vol. 10, n° 3 (septembre 2006), p. 239-248. +++ Article de revue

### Porte sur Les grandes blondes de Jean Echenoz et La télévision de Jean-Philippe Toussaint. ###

HORVATH, Christina, « Le Langage de la ville: L’Intertextualité urbaine dans le roman postmoderne », dans Yves CLAVARON et Bertrand DIETERLE (dir.), La Mémoire des villes/The Memory of Cities, Saint-Etienne (France), Université de Saint-Etienne, 2003, p. 347-355. +++ Chapitre de collectif

### Porte aussi sur Je m’en vais ###

HORVATH, Christina, « Le fantastique contemporain : un fantastique au féminin », Iris : les cahiers du Gerf, n° 24 (hiver 2002-2003), p. 171-180. +++ Article de revue

PHILIPS, Angela Marie, « Representing Female Resistance in Gautier, Barbey d’Aurevilly, Echenoz and Sebbar », doctorate of Romance Languages (French), University of Chapel Hill, 2000, 252 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
The present dissertation examines the representation of the female protagonist in the work of Theophile Gautier, Barbey d’Aurevilly, Jean Echenoz and Leila Sebbar. In their treatment of female images, these authors inscribe themselves in the tradition of modernity as defined by Christine Buci-Glucksmann. Buci-Glucksmann, like Walter Benjamin, defines modernity as the end of the notion of origin and models. According to Buci-Glucksmann, the woman projects an inaccessible desire. As an unattainable object or fantasy, the woman is reduced to fragments of images. French literature of the late nineteenth-century shows us that women often times served as the medium upon which many male authors justified or exorcised this fear of the new, unknown, modern period - the new century. Women were represented as statues or paintings, cold and often frightful. The female protagonist decentered the male status in a society where gender roles were being questioned and modified. In postmodern society, at the dawn of the twenty-first century, we see the same cliches of the nineteenth-century reappropriated to represent women and perhaps for the same reasons : insecurities, malaise, or “ennui” as Baudelaire called it. Again, the female represents the other, moving away from the status quo. Outside of the traditional, historical paradigm and expanding her space, the female poses a threat to the established male order. There is no separation of space and, as the twentieth-century texts show us, gender roles are ambiguous. The traditional dichotomy where male and female roles are clearly outlined is broken down. One would expect that by expanding her space and adopting new roles the female would be liberated. However, this is not consistently the case. Therefore, we find that pre-industrial and contemporary female personae are similar. Ancient images of females transcend economic and social trends and help to reinforce the same order of things.

La section sur Jean Echenoz porte aussi sur Un an

La version PDF du mémoire est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest ###

LÉVY, Clément, Territoires postmodernes. Géocritique de Calvino, Echenoz, Pynchon et Ransmayr, préface de Bertrand Westphal, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (Interférences), 2014, 284 p. +++ Monographie

### Présentation de l’éditeur
Cette étude de quatre œuvres marquantes d’auteurs emblématiques du mouvement postmoderne apporte une contribution importante à la géocritique et aux théories de l’espace qui fleurissent aujourd’hui dans le domaine de la littérature générale et comparée. Elle analysent ces notions dans les descriptions de villes utopiques des Città invisibili d’Italo Calvino, dans la course folle de l’héroïne des Grandes Blondes, de Jean Echenoz, dans les espaces subjonctifs de la Zone que parcourent les personnages de Gravity’s Rainbow, de Thomas Pynchon, et dans les déserts rocheux du grand roman d’après-guerre de Christoph Ransmayr, Morbus Kitahara.

Table des matières disponible en ligne ###

Les grandes blondes (oeuvre)
TitreLes grandes blondes
AuteurJean Echenoz
Parution1995
Trigrandes blondes
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