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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:nathalie_sarraute_-_ensemble_de_l_oeuvre [2016/10/12 16:37] – Modified from the form at oeuvres:nathalie_sarraute_-_ensemble_de_l_oeuvre Virginie Savardoeuvres:nathalie_sarraute_-_ensemble_de_l_oeuvre [2018/07/29 19:02] – [Documentation critique] Laurianne Thibeault
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
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 +ZAAROUR, Suzanne, //Le Théâtre de Sarraute : polyphonie et énonciation. Thèse de doctorat en Lettres modernes//, Philippe MONNERET (dir.), Université de Dijon, 2014. +++ Thèse de doctorat
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 +### **Résumé**
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 +« Notre corpus, formé des six pièces de théâtre de Nathalie Sarraute, recèle un dédoublement des types énonciatifs dans les répliques des personnages, dédoublement qui est latent et qui est dû essentiellement à la neutralisation des oppositions de personnes et de temps. Le passage d’une couche locutoire à l’autre n’est pas marqué dans la plupart des cas ; sinon, il ne s’agit pas du marquage usuel. Ainsi est complexifiée la tâche de déchiffrage de tout récepteur extratextuel. Ces œuvres sont aussi éminemment polyphoniques tant au niveau énonciatif qu’au niveau sémantique, dans le sens où des voix multiples s’y enchevêtrent et des instances de prises de position y sont mises en scène. Les lecteurs, auditeurs ou spectateurs devraient, par conséquent, identifier les sources énonciatives et les instances « autres » pour les distinguer des voix originelles et pour reconnaître le rôle de cet « ailleurs ». Même des paroles sont rapportées, surtout aux styles direct et direct libre, multipliant ainsi les strates locutoires et les locuteurs. D’autres voix sont aussi perceptibles au théâtre, à savoir l’auctoriale à travers les didascalies et d’autres éléments des textes sarrautiens, et celles des praticiens du théâtre et du metteur en scène à travers la représentation. »
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 +[[https://nuxeo.u-bourgogne.fr/nuxeo/site/esupversions/67e7b80f-0c25-4581-9192-d8d3a146f8fc|ZAAROUR, 2014, PDF]] ###
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 +TAKEDA, Haruka, //La Question de la voix dans les œuvres de Samuel Beckett, Marguerite Duras et Nathalie Sarraute. Thèse de Doctorat en littératures française et francophone//, Bruno CLÉMENT (dir.), Université Paris VIII, 2013. +++ Thèse de doctorat
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 +### **Résumé**
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 +« La littérature est l’expérience de la voix. Voilà ce qui apparaît clairement dès lors qu’on cherche à entrer dans les trois univers, certes très différents, de Samuel Beckett, de Marguerite Duras et de Nathalie Sarraute. C’est à partir de leurs trois œuvres qu’est envisagée l’hypothèse centrale de ce travail : l’aventure de la voix, poursuivie par eux dans différents genres ou domaines (roman, théâtre, cinéma, télévision, radio, etc. ), les a fait accéder à une écriture nouvelle, dans laquelle la « vocalité » s’est substituée à l’« oralité ». La question de la voix, qu’ont essayé de penser des théoriciens comme Blanchot, Derrida et Agamben, notamment depuis les années soixante, n’a cessé d’inspirer l’activité créatrice de ces trois écrivains dès leurs premières tentatives, jusqu’à leur faire aborder, dans leurs dernières années, à un rivage esthétique réellement inconnu. Nous nous sommes ainsi demandé pourquoi ces écrivains ont rencontré cette question de la voix pour ainsi dire avant la voix, c’est-à-dire avant d’y avoir expressément recours ; quels dispositifs ils ont imaginés pour que dans leurs œuvres rayonne en effet la présence de la voix ; et dans quelle mesure cette instance nouvelle, qui a bouleversé leur écriture, a aussi transfiguré notre lecture. Car la voix ne bruit ni seulement à l’intérieur du livre (elle est et elle reste l’autre de l’écriture), ni seulement dans notre interprétation (elle nous souffle nos mots). En détachant les mots de l’écrit, la voix inaugure un mouvement totalement libre, qui coïncide peut-être avec l’écriture. C’est ainsi un nouveau rapport au livre que nous donnent à penser ces trois aventures d’écriture. Notre expérience de la lecture est désormais aussi vocale, s’il est vrai que la voix va et vient constamment entre le livre et notre vie. »
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 +[[http://octaviana.fr/document/182126811#?c=0&m=0&s=0&cv=0|TAKEDA, 2013, PDF]]###
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 +STOLZ, Claire, « Les représentations du style chez Nathalie Sarraute, un objet romanesque », dans Éric BORDAS et Georges MOLINIE (dir.),  //Style, langue et société//, Paris, Honoré Champion (Colloques, congrès et conférences, sciences du langage, histoire de la langue et des dictionnaires), vol. 17 (2015), p.385-398. +++ Chapitre de collectif
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 +ROCCHI, Rainier, //L’Intertextualité dans l’écriture de Nathalie Sarraute//, Paris, Classiques Garnier (Modernités et avant-gardes, 7), (Perspectives comparatistes, 54), 2018. +++ Monographie
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 +###**Résumé**
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 +« Considérer l’intertextualité comme une composante essentielle de l’écriture de Nathalie Sarraute permet d’éclairer certaines spécificités de son œuvre : ses contradictions structurelles, réflexivement représentées, sa cohérence thématique et stylistique, son ambiguïté littéraire. »###
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 +ROCCHI, Rainier, //L’Œuvre de Nathalie Sarraute à l’épreuve de l’intertextualité. Thèse de Doctorat en Littérature générale et comparée//, Sylvie BALLESTRA-PUECH (dir.), Université de Nice Sophia-Antipolis, 2014. +++ Thèse de doctorat
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 +### **Résumé**
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 +« L’intertextualité devrait permettre d’appréhender l’œuvre sarrautienne dans ses contradictions structurelles, réflexivement représentées, dans son évolution problématique, dans sa spécificité littéraire. Une première partie, analytique, met en évidence le régime moderne de l’emprunt, à travers l’étude de deux Nouveaux Romans emblématiques (//Portrait d’un inconnu//, //Le planétarium//), tandis que s’amorcent, avec « disent les imbéciles » et //Ich sterbe//, un tournant autobiographique et une restauration de la directivité auctoriale, caractéristiques des derniers opus. Une seconde partie, synthétique, retrace le contexte culturel de l’emploi figuré du mot tropismes ; s’efforce de répondre à l’objection qui oppose la composition d’Enfance à la discontinuité fragmentaire des autres livres ; propose d’identifier, dans la « sous-conversation », la réécriture d’une forme de dialogue commenté que Proust, héritier de Balzac, a perfectionnée, mais qui devient, chez Sarraute, le lieu d’une déconstruction littéraire du soupçon moderne, où son œuvre peut trouver sa cohérence thématique et stylistique comme sa pertinence historique en se mesurant à un paradigme majeur du XXème siècle. Enfin, un Répertoire des allusions est joint en Appendice pour illustrer la densité de l’intertexte sarrautien, de //Tropismes// à //Ouvrez//. – Manifestant la radicalité d’une recherche expérimentale, d’un « tâtonnement aveugle dans le langage », l’intertextualité offre un point de vue critique sur l’œuvre sarrautienne, permettant de saisir comment le projet littéraire, à la fois psychologique et poétique, d’un auteur se réfléchit et s’épuise dans les tensions souvent extrêmes de ses textes indécidables, à l’inapparente opacité, attendant de l’avenir d’imprévisibles métamorphoses. »
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 +La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de :
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 +[[http://www.theses.fr/2014NICE2005|ROCCHI, 2014, PDF]]###
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 +RAULT, Julien, « Le flux des //tropismes// »,  dans //Poétique du point de suspension. Essai sur le signe du latent//, Nantes, Éditions nouvelles Cécile Defaut,  2015, p.160-163. +++ Chapitre de monographie
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 +NOËL, Lison, //The French New Novel : Réception du Nouveau Roman par le milieu artistique américain (1963-1981). Thèse de Doctorat//, Dominique VIART (dir.), Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 2014. +++ Thèse de doctorat
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 +### **Résumé**
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 +« Au moment décisif de l'histoire culturelle franco-américaine où s'inverse la hiérarchie des capitales artistiques entre Paris et New York, le Nouveau Roman français connaissait une certaine fortune aux États-Unis, en particulier dans la communauté artistique regroupée autour de l'Art Minimal. À la faveur d'un double transfert - du champ littéraire vers le champ artistique et de la France vers les États-Unis -, le Nouveau Roman retenait l'attention d'une partie de l'art américain, qui tentait de se construire contre l'art européen du XIXe siècle mais avec la littérature française de la deuxième moitié du XXe siècle. Fondé sur une somme d'indices fournis par ces artistes et complétée par des enquêtes historiques et sociologiques, une collecte d'articles, une recherche théorique et des études d’œuvres significatives, ce travail tente d'expliquer les raisons de cette fortune et d'analyser les aboutissements théoriques et esthétiques de la réception du Nouveau Roman par le milieu artistique américain. »
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 +[[https://bdr.u-paris10.fr/theses/internet/2014PA100160.pdf|NOËL, 2014, PDF]]###
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 +MONTIER, Solenne, //Les Interstices de la conversation dans les romans de Marcel Proust et Nathalie Sarraute. Thèse de Doctorat en Langues et littératures françaises//, Marie-Hélène BOBLET (dir.), Université de Rouen Normandie, 2017. +++ Thèse de doctorat
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 +« Si les romans de Proust et de Sarraute divergent par leurs ambitions autant que par leur style, la mise au jour des interstices de la conversation permet d’affirmer l’existence d’une filiation esthétique reliant les deux auteurs. Il s’agit de segments au discours direct qui, dans l’intervalle entre les répliques, mettent en mots ce qui aurait pu être dit ou ce qui a été dit ailleurs ou en d’autres temps, pour commenter, illustrer ou compléter l’échange en cours. Proust et Sarraute étoffent ainsi les coulisses et les entours de la conversation jusqu’à déplacer l’attention des paroles prononcées à leurs résonances imaginaires. Cette étude combine une approche diachronique et une approche synchronique pour analyser les formes, les enjeux et les effets de cette pratique singulière, révélatrice des termes de la relation intersubjective que les œuvres de Proust et de Sarraute s’attachent à interroger. Notre hypothèse est que les interstices donnent à voir des projections fantasmatiques, qui ne sont pas seulement produites par l’interaction mais l’influencent et façonnent en retour la relation à l’interlocuteur. Conçus comme des proliférations inventives aptes à reconfigurer les termes de l’interaction, ils opèrent une mise en retrait dans le champ imaginaire qui, loin d’être synonyme de solipsisme, participe à la construction du lien intersubjectif. Ils constituent un espace privilégié pour se mettre à la place de l’autre, propice à l’examen de la vie psychique et des modalités de l’empathie. Enfin, ils engagent une définition élargie du réel, incluant le virtuel et le possible, et proposent au lecteur un laboratoire existentiel l’invitant à questionner ses propres inter-actions. » ###
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 +LASSALLE, Jacques, //Ici moins qu’ailleurs//, Paris, P.O.L., 2011, p.305-320, p.438-439. +++ Monographie
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 +### **Résumé**
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 +« //Ici moins qu’ailleurs// est le troisième volet de la trilogie que l’auteur consacre à ses dernières décennies de théâtre. Pauses(1981-1990) évoquait son départ du Studio-Théâtre de Vitry et ses années de direction du Théâtre national de Strasbourg. L’Amour d’Alceste (1991-2000) revenait sur son mandat d’administrateur général de la Comédie-Française et, à sa suite, sur la création de la Compagnie Pour Mémoire. Dans //Ici moins qu’ailleurs// (2001-2010) il porte un regard, encore forcément subjectif et transversal, sur le devenir du théâtre français et sur la société où désormais il s’inscrit. C’est l’//Ici//. Il tente aussi de donner sens à la part croissante de ses séjours et réalisations à l’étranger et à la découverte passionnée de ces autres scènes. C’est l’//Ailleurs//. » ###
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 +JACQUESSON, Chloé, //Pratiques théoriques, fictionnelles et questions de genre dans la seconde moitié du XXème siècle en France : les cas de Nathalie Sarraute et de Monique Wittig. Thèse de Doctorat en Langue et Littérature françaises//, Dominique CARLAT (dir.), Université Lumière Lyon II, 2018. +++ Thèse de doctorat
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 +### **Résumé**
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 +« L’œuvre littéraire et théorique de M. Wittig s’élabore dans un rapport constant avec celle de N. Sarraute, qui exprime son admiration pour L’Opoponax lors de la parution d’Enfance. La filiation revendiquée par M. Wittig, l’éclairage singulier que chaque œuvre projette sur l’autre appellent un rapprochement, propice au renouvellement des horizons critiques. Ce projet s’inscrit dans la perspective des études de genre : les notions de neutre, d’universel au sein de deux projets esthétiques distincts, les résistances que les œuvres opposent aux catégories du masculin et du féminin, et à la notion d’identité seront au cœur de notre analyse. Les stratégies discursives étudiées, qui visent à tenir à distance, déconstruire ou dépasser le genre (comme principe linguistique, social et politique) traversent et relient les pratiques fictionnelles et théoriques : cette problématique croisera ainsi la question des genres littéraires, via l’analyse des relations entre les proses romanesques et les essais, qui redéfinissent le partage des domaines de la fiction et de la théorie, du littéraire et du politique (M. Wittig). Les pratiques de N. Sarraute et de M. Wittig portent en cela une préoccupation partagée par nombre d’écrivains et intellectuels de la seconde moitié du XXème siècle, qui marque en profondeur la théorie littéraire (R. Barthes, Tel Quel, le Nouveau roman), et les réflexions féministes sur la littérature et le langage. Inscrire les œuvres du corpus dans l’histoire littéraire par une attention soutenue aux contextes de production et de réception et par la confrontation avec d’autres figures, itinéraires et postures sera un des enjeux de cette étude. » ###
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 +EL HOUCINE BOUSLAHI, //Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne (Marcel Proust, Claude Simon, Nathalie Sarraute). Thèse de Doctorat en Langue et Littérature françaises//, Frédéric CALAS et Kamel GAHA (dir.), Université Clermond Ferrand II, Université La Manouba (Tunisie), 2016. +++ Thèse de doctorat
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 +### **Résumé**
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 +« Cette recherche a pour titre //Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne//. Elle a pour but d’étudier la parole et les pensées intérieures du sujet de l’énonciation dans des œuvres romanesques souvent marquées par le décrochage et le "brouillage" des pistes énonciatives. Les trois procédés discursifs et narratifs ciblés sont le monologue intérieur (MI), le discours indirect libre (DIL) et le point de vue (PDV). L’examen des trois piliers du langage intérieur prend appuie sur les apports de la linguistique de l’énonciation, de la polyphonie et de la pragmatique. Cette recherche cible neuf œuvres romanesques que nous plaçons sous l’étiquette de "roman moderne". Ces romans appartiennent à trois auteurs français qui ont développé des récits dont la source locutrice et énonciatrice pose problème. La difficulté de traiter de l’énonciation romanesque dans un corpus choisi en l’occurrence est due essentiellement à l’effacement des frontières entre discours citant et discours cité. Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute n’appartiennent certes pas aux mêmes courants esthétiques et idéologiques, mais ils ont ceci de commun qu’ils offrent une configuration romanesque qui conduit à s’interroger sur le statut du locuteur et de l’énonciateur dans une forme d’expression qui n’est pas toujours verbalisée. »
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 +[[https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01540385/document|EL HOUCINE BOUSLAHI, 2016, PDF]] ###
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 +COUÉGNAS, Nicolas, « Émotion et sous-conversation : des tropismes sarrautiens au modèle sémiotique dialogique », //Archives ouvertes//, Lyon, 1999, 12 p. +++ Article en ligne
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 +### **Résumé**
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 +« Les tropismes sarrautiens décrivent invariablement les émotions et les sensations dysphoriques, prétentieuses, ridicules ou absurdes produites presque structurellement par l'usage de la parole. Cette sous-conversation, enfer linguistique qui se déploie en même temps que la conversation, est d'essence purement dialogique. Elle vient de la structure intersubjective particulière de l'énonciation. Et l'on ne peut comprendre les tropismes, et leur origine langagière et intersubjective sans déployer une véritable sémiotique dialogique. »
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 +[[https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00708497/document|Couégnas, 1999, PDF]]###
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 +CHAMBON, Joëlle, « Voix, corps, incarnation : les pièces radiophoniques de Nathalie Sarraute », dans Pierre-Marie HERON, Françoise JOLY et Annie PIBAROT (dir.), //Aventures radiophoniques du Nouveau Roman//, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2017, p. 77-88. +++ Chapitre de collectif
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 +**Résumé**
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 +« Le dialogue sarrautien, irréaliste, tout ensemble intime et impersonnel, souvent choral, pose à la mise en ondes des difficultés particulières. Dans la réalisation, l’interprétation, ou plus justement dans le nouage de ces deux dimensions, le “piège psychologique“ guette. La description et l’analyse de quelques écoutes de réalisations sonores, et la comparaison avec les interprétations scéniques des trois premières pièces de Sarraute, nous conduiront à nous interroger sur le rôle que jouent la voix, le corps, et leur nouage, dans ce qu’on appelle le “jeu psychologique“ – et plus largement sur ce qu’on entend par le mot “ incarnation“. »
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 +CHAMBON, Joëlle, « Nathalie Sarraute du roman au théâtre en passant par la radio », //Skene&graphie// [En ligne], no 3 (automne 2015), mis en ligne le 04 décembre 2016. +++ Article de revue
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 +###[[https://journals.openedition.org/skenegraphie/1232|Chambon, 2016, HTML]]###
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 +BARUT, Benoît, « De l’hétérographie », dans  Florence BERNARD, Michel BERTRAND, et Hélène LAPLACE-CLAVERIE (dir.), //Classicisme et modernité dans le théâtre des XXe et XXIe siècles//, Aix-Marseille, Presses de l’Université de Provence (Textuelles), 2014, p.21-37. +++ Chapitre de collectif
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 +### Concerne //Isma// et //Pour un oui ou pour un non//
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 +**Résumé**
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 +« Cet article entend approcher morphologiquement, historiquement et dramaturgiquement un phénomène assez peu étudié : l’hétérographie. Envers ludique et créatif de l’orthographe, ce procédé qui a pour but de mimer à l’écrit une prononciation insolite recouvre la plupart des altérations graphiques (élisions, additions, translittérations…) subies par les signifiants lexicaux du dialogue. Après avoir longtemps été un pur expédient comique permettant de railler les parlures grotesques des outsiders linguistiques, l’hétérographie connaît de profonds changements à l’aube du XXe siècle : les dramaturges promeuvent alors le procédé, l’enrichissent et lui confèrent une ambiguïté inédite. Peu ou prou, l’hétérographie quitte en effet la comédie et cet affranchissement tonal et générique lui permet d’accéder à de nouveaux usages et de s’élever à des degrés de signifiance jusqu’alors inconnus. »
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 +[[https://hal-univ-orleans.archives-ouvertes.fr/hal-01439238/document|Barut, 2014, PDF]] ###
  
 GLEIZE, Joëlle et Anne LEONI (dir.), //Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle//, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 2000, 125 p. +++ Collectif GLEIZE, Joëlle et Anne LEONI (dir.), //Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle//, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 2000, 125 p. +++ Collectif

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