Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Patrice Desbiens - ensemble de l'oeuvre

Documentation critique

PARÉ, François, Les littératures de l’exiguïté, Hearst, Le Nordir, 1992, 175 p. +++ Monographie

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BÉLANGER, Louis, « Patrice Desbiens : au cœur des fictions sociales », dans Hédi BOURAOUI (dir.), La littérature franco-ontarienne : état des lieux, Sudbury, Université Laurentienne, 2000, p. 197-226. +++ Chapitre de collectif

LASSERRE, Élizabeth, « Écriture mineure et expérience minoritaire », Études françaises, vol. 33, n° 2 (1997), p. 63-76. +++ Article de revue

LASSERRE, Élizabeth, « Patrice Desbiens : je suis le franco-ontarien », Nuit Blanche, n° 62 (hiver 1995-1996), p. 64-68. +++ Article de revue

###Panorama intéressant sur l’oeuvre du Franco-Ontarien à l’intérieur d’un numéro consacré entièrement à la littérature franco-ontarienne###

LAGACÉ, Francis, « Apprivoiser sa langue comme une belle étrangère. La minorité dans la minorité : le cas du poète franco-ontarien Patrice Desbiens », dans Christiane ALBERT (dir.), Francophonies et identités culturelles, Paris, Karthala, 1999, p. 85-106. +++ Chapitre de collectif

###Résumé et nombreuses citations pour chaque recueil de Desbiens, des Conséquences de la vie (1977) à L’effet de la pluie poussée par le vent sur les bâtiments###

HOTTE, Lucie, « Littérature et conscience identitaire : l’héritage de CANO », dans Andrée FORTIN (dir.), Produire la culture, produire l’identité ?, Les Presses de l’Université Laval, 2000, p. 53-68. +++ Chapitre de collectif

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PARÉ, François, « L’institution littéraire franco-ontarienne et son rapport à la construction identitaire des Franco-Ontariens », dans Jocelyn LÉTOURNEAU (dir.), La question identitaire au Canada francophone. Récits, parcours, enjeux, hors-lieux, Les Presses de l’Université Laval, 1994, p. 45-62. +++ Chapitre de collectif

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DICKSON, Robert, « L’espace à créer et l’espace qui reste », Revue du Nouvel-Ontario, n° 4 (1982), p. 45-80. +++ Article de revue

###Cet article provient d’un numéro de la Revue du Nouvel-Ontario entièrement consacré à la maison d’édition Prise de Parole où publie Desbiens.
Cet article constitue la première version de « Autre, ailleurs et dépossédé. L’oeuvre poétique de Patrice Desbiens » (voir la liste des références).
Dickson traite des trois premiers recueils du poète : Les Conséquences de la vie (1977), L’espace qui reste (1979) et L’homme invisible / The Invisible Man###

DICKSON, Robert, « Autre, ailleurs et dépossédé. L’œuvre poétique de Patrice Desbiens », dans Jules TESSIER et Pierre-Louis VAILLANCOURT (dir.), Les autres littératures d’expression française en Amérique du Nord, Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa (Cahiers du CRCCF, n° 24), 1987, p. 19-34. +++ Chapitre de collectif

###Recueils étudiés : Les Conséquences de la vie (1977), L’espace qui reste (1979), L’homme invisible / The  Invisible Man (1981) et Sudbury (1983).

Version retravaillée et augmentée de l’article paru dans la Revue de l’Université d’Ottawa, vol 56, n° 3 (juillet-septembre 1986), p. 19-34.###

MACDONELL, Alan, « Colonisation et poétique : Patrice Desbiens, poète franco-ontarien », Travaux de Littérature, vol. 7 (1994), p. 367-378. +++ Article de revue

###Recueils étudiés : Les Conséquences de la vie (1977), L’espace qui reste (1979), L’homme invisible / The Invisible Man (1981), Sudbury (1983) et Poèmes anglais###

PARÉ, François, « Conscience et oubli : les deux misères de la parole franco-ontarienne », Revue du Nouvel-Ontario, n° 4 (1982), p. 89-102. +++ Article de revue

###Cet article est paru dans un numéro de la Revue du Nouvel-Ontarioentièrement consacré à la maison d’édition Prise de Parole.
François Paré analyse les premiers recueils de Desbiens, soit Les Conséquences de la vie (1977), L’espace qui reste (1979) et L’homme invisible / The Invisible Man

Paré, 1982, PDF ###

KARCH, Pierre-Paul, « Une prise de parole, oui ; mais pour dire quoi ? Analyse transactionnelle des principaux textes de quelques poètes franco-ontariens », dans Jules TESSIER et Pierre-Louis VAILLANCOURT (dir.), Les autres littératures d’expression française en Amérique du Nord, Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa (Cahiers du CRCCF, n° 24), 1987, p. 47-62. +++ Chapitre de collectif

###Recueils étudiés : L’espace qui reste (1979), L’homme invisible / The Invisible Man (1981) et Sudbury (1983). ###

LASSERRE, Élizabeth, « Aspects de la néo-stylistique. Études des poèmes de Patrice Desbiens », thèse de doctorat, Department of French, University of Toronto, 1996, 353 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
La stylistique a connu ces dernières années un regain d ‘intérêt et ses méthodes ont été renouvelées au point que l’on parle aujourd’hui d’une néo-stylistique. Dans un premier temps, nous dressons un rapide état présent du domaine et tentons de répondre aux nombreuses questions théoriques qui demeurent à ce jour. La stylistique étant essentiellement une pratique, nous avons choisi l’oeuvre d’un poète franco-ontarien comme corpus. La poésie de Patrice Desbiens a été étudiée du point de vue de la forte conscience communautaire et du profond sentiment de désespoir qui l’animent mais jamais du style qui est pourtant partie prenante du sens. Nous passons en revue plusieurs postes textuels selon les configurations propres à ce corpus. L’analyse de la situation d’énonciation révèle entre autre un ancrage systématique dans l’Ici et le Maintenant. L ‘énonciateur “je” domine, modulé par le “il” qui en est la forme aliénée. Il instaure une relation d’appel avec l’énonciataire, en particulier grâce au “savoir partagé” que représentent les noms propres, extrêmement nombreux. L’étude de la syntaxe montre qu’au lieu du “haut langage” classique, nous relevons de nombreux facteurs d’oralisation qui situent l’écriture comme familière. Nous remarquons aussi que la syntaxe porte les traces d’une ambivalence constitutive, suivant un mouvement de construction/destruction, que l’on retrouve ailleurs et qui contribue à une écriture de l’instabilité. Le lexique, également marqué par l’oralisation et d’un niveau familier joue sur le réalisme mais manifeste une dualité aliénante, en particulier dans son rapport à l’anglais qui pénètre le texte français. Les réseaux de sens tels que nous les avons constitués permettent des entrées dans l’univers évoqué par Desbiens. En conclusion nous trouvons un style marqué par un double mouvement antinomique d’apparition et de disparition, une tendance à la concrétisation contrebalancée par un idéal de langue qui se profile dans le texte et qui tend vers une écriture aussi univoque et transparente que possible.

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest

Porte sur Les Conséquences de la vie (1977), L’espace qui reste (1979), L’homme invisible / The Invisible Man (1981), Sudbury (1983), Dans l’après-midi cardiaque (1985), Les Cascadeurs de l’amour (1987), Poèmes anglais (1988) et Amour Ambulance###

DOIRE, Nicolas, « Entre Sudbury et l’amour : l’évolution du mythe amoureux chez Patrice Desbiens », dans Lucie HOTTE  et Johanne MELANÇON (dir.), Thèmes et variations : regards sur la littérature franco-ontarienne, Sudbury, Prise de parole, 2005, p. 227-241. +++ Chapitre de collectif

###Actes du colloque tenu à l’Université de Hearst du 29 avril au 1er mai 2004.

L’auteur retrace l’évolution du thème de l’amour dans la poésie de Desbiens, de ses premiers recueils jusqu’à Hennissements###

BOISVERT, Josée, « L’anglais comme élément esthétique dans l’oeuvre de Patrice Desbiens », mémoire de maîtrise, département des lettres françaises, Université d’Ottawa, 1998, 145 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
La littérature d’expression française de l’Ontario fait partie des littératures émergentes qui puisent à leurs propres ressources culturelles pour créer une nouvelle esthétique. L’anglais est mis à profit par l’écrivain Patrice Desbiens qui l’utilise, non seulement en guise d’élément exogène destiné à refléter le milieu sociolinguistique propre aux Franco-Ontariens, mais encore en l’intégrant à la texture même de son oeuvre poétique, au demeurant résolument de langue française. Chez Desbiens, le phénomène de l’alternance de code est examiné minutieusement, avec une attention particulière accordée aux questions de dosages, de modes d’ajointement, de champs sémantiques et de métalangue, de façon à mettre en lumière l’impact de ce dualisme linguistique sur le plan stylistique. La complémentarité des deux idiomes en présence atteint un sommet avec le titre L’homme invisible / The Invisible Man. Malgré une apparente symétrie, les deux versions, anglaise et française, sont distinctes. À cause de cette diglossie littéraire, le recueil ne peut être pleinement compris et apprécié que par une lecture concomitante des deux textes présentés en regard.

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest ###

LAMOUREUX, Myriam, « Une prise de parole sur la langue. L’ambivalence générique dans l’écriture poétique de Gaston Miron et de Patrice Desbiens », mémoire de maîtrise, département des littératures, Université Laval, 2008, 124 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
L’énonciation lyrique, qui domine largement notre conception moderne de la « voix poétique », constitue un enjeu important pour la critique contemporaine. Aborder l’écriture poétique par la figure complexe et indéterminée du sujet lyrique, voire par sa fictionnalité, permet de repenser le poème comme un genre ambivalent. Le Je de renonciation peut en effet emprunter différentes postures, tant lyrique qu’essayistique ou narrative, pour créer une poésie hybride, à mi-chemin entre la fiction et l’autobiographie.
Cette étude porte sur la question linguistique dans L’homme rapaillé (1970) de Gaston Miron (principalement dans « La vie agonique », « Aliénation délirante » et « Notes sur le non-poème et le poème ») et dans trois recueils de Patrice Desbiens (L ‘homme invisible / The Invisible Man, 1981 ; Poèmes anglais, 1988 ; La fissure de la fiction, 1997) selon une perspective d’hybridation générique au sein de l’écriture poétique. L’analyse du corpus rendra compte de la place qu’occupent certaines stratégies discursives à l’intérieur du poème pour créer d’autres espaces énonciatifs. Ainsi, le sujet lyrique emprunte les traits d’un narrateur fictif dans les « récits-poèmes » de Desbiens et la figure de l’essayiste dans les poèmes didactiques de Miron. Ces postures d’énonciation renvoient à différents statuts du poète (l’écrivain, l’homme d’action, le marginalisé, etc.) qui prend position sur l’état de la langue dans sa communauté. Cette préoccupation constante chez les deux poètes est abordée dans notre travail par une approche sociocritique et par une poétique des genres s’inspirant des théories de renonciation.

Lamoureux, 2008, PDF###

OUELLET, François, « Patrice Desbiens par lui-même : 1974-1995 », dans Jacques PAQUIN (dir.), Nouveaux territoires de la poésie francophone au Canada (1970-2000), Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa (Archives des lettres canadiennes, t. XV), 2012, p. 235-265. +++ Chapitre de collectif

LASSERRE, Elizabeth, « Contre-magie : l’effet de réel comme effet poétique dans l’œuvre de Patrice Desbiens », dans Ginette ADAMSON et, Jean-Marc GOUANVIC, Francophonie plurielle, Quebec, Hurtubise HMH, 1995, p. 277-285. +++ Chapitre de collectif

TESSIER, Jules « Quand la déterritorialisation déschizophrénise ou De l’inclusion de l’anglais dans la littérature d’expression française hors Québec », TTR : traduction, terminologie, rédaction, vol. 9, n° 1 (1996), p. 177-209. +++ Article de revue

### Tessier, 1996, PDF ###

YERGEAU, Robert, « La poésie franco-ontarienne  : les lieux de la dépossession », Francophonies d’Amérique, n° 1 (1991), p. 7-13. +++ Article de revue

### Yergeau, 1991, PDF ###

MARTINEAU, Julien, « C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré ; suivi de Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens », mémoire de maîtrise en création littéraire, département des Littératures de langue française, Université de Montréal, 2011. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
Composé de fragments narratifs et poétiques, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré retrace le parcours d’un jeune homme de retour dans sa ville natale, Québec. En déambulant à travers les rues, mais également à travers sa propre mémoire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre passé et présent. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré élabore une réflexion sur ces lieux et ces époques qui, même révolus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une écriture où le silence est parfois aussi éloquent que la parole.
Comme son nom l’indique, « Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens » est un essai traitant de la poésie comme espace d’habitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une œuvre mettant en scène le quotidien d’une petite ville du nord de l’Ontario. Face à ce lieu froid et désert où rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville qu’il décrit à la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule l’écriture est authentique et porteuse d’une vérité. Dès lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville qu’il habite, le poète ne se pose-t-il pas comme le véritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens à ce qui, auparavant, en était dépourvu? N’y a-t-il pas, au final, substitution de l’espace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la poésie?

Abstract
Composed of narrative and poetic fragments, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré follows the journey of a young man returning to his hometown, Québec. While wandering in the streets, but also through his own memories, the narrator will find on his path the point of rupture between past and present. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré proposes a reflexion on these places and times that, even if over, seem to never abandon us, all within a style of writing where silence is sometimes as eloquent as speech.
As it’s name indicates, « Sudbury: l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens » is an essay regarding poetry as a living space within the poem Sudbury from Patrice Desbiens, a work that stages the daily routine of a small town in northern Ontario. Confronted to a cold and deserted place where nothing seems to subsist, within this town that he depicts at the same time as artificial, violent and unlivable, Desbiens seems to believe that only writing is authentic and bearer of truth. Hence, by entitling his work Sudbury, the name of the town where he lives, does the poet not present himself as the genuine author of the place? Does he not give a meaning to something that, before, was deprived of one? Is there not, in the end, a substitution of the opressive urban space for the one, more welcoming, of poetry?

Martineau, 2011, PDF ###

HOTTE, Lucie, « Entre l’Être et le Paraître : conscience identitaire et altérité dans les œuvres de Patrice Desbiens et Daniel Poliquin », dans Yvan G. LEPAGE et Robert MAJOR (dir.), Croire à l’écriture. Études en littérature québécoise en hommage à Jean-Louis Major, Ottawa, Éditions David, 2000, p. 163-178. +++ Chapitre de collectif

HOTTE, Lucie, « Exil, migrance et nostalgie dans l’oeuvre de Patrice Desbiens », dans Michael BROPHY et Mary GALLAGHER(dir.), La migrance à l’oeuvre. Repérages esthétiques, éthiques et politiques, Berne, Peter Lang (Littératures de langue française, vol. 16), 2011, p. 37-52. +++ Chapitre de collectif

Patrice Desbiens - ensemble de l'oeuvre (oeuvre)
TitrePatrice Desbiens - ensemble de l'oeuvre
AuteurPatrice Desbiens
Parution9999
TriPatrice Desbiens - ensemble de l'oeuvre
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