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Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Pourquoi faire une maison avec ses morts

Élise Turcotte - Montréal, Leméac, 2007, 128 p.

« L’homo sapiens a compris depuis longtemps comment transformer la mort en symboles. On a trouvé des cornes de cervidés dans les plus anciennes sépultures. Cornes, fleurs, coquillages, outils de silex. Toute forme d’art commence avec ce récit. Mais aujourd’hui, plus personne ne sait comment faire une maison pour les morts. Et c’est chez moi que l’homme finit un jour par déposer son bouquet de lys.

Dans ces sept histoires pétries dans la glaise du jour, les pieds sur le seuil du nouveau millénaire, les questions de tous les temps bourdonnent fort à nos oreilles. Ne sent-on pas qu’il y a un autre monde en sursis, craignent toujours la petite faucheuse, aujourd’hui comme il y a mille ans ? Que le jardin des allongés n’a rien d’un paradis et que, en fin de compte, la mort est bien plus vivante qu’on ne le croie… La narratrice de ces histoires aide les endeuillés à comprendre l’incompréhensible, afin de faciliter le passage obligé de la mort, dans un monde engagé sur l’autoroute de la déshumanisation. » (quatrième de couverture)

Fiche de l’oeuvre sur Orion.

Documentation critique

PARENT, Marie, « Le corps accidenté chez Hélène Monette et Élise Turcotte », dans Voix et Images, vol. 37, no 1-109 (automne 2011), p. 115-128. +++ Article de revue

### « Cet article propose d’interroger une fois de plus le concept d’américanité, cette fois-ci à partir de deux textes d’écrivaines québécoises contemporaines, Unless d’Hélène Monette et Pourquoi faire une maison avec ses morts d’Élise Turcotte. À travers la figure du corps “accidenté” sera mise en évidence la relation de réciprocité établie dans ces textes entre corps et territoire : la représentation du corps blessé, souffrant est indissociable de l’expérience d’une Amérique torturée, hantée par le sentiment de sa fin imminente. Corps et continent, pris l’un pour l’autre, trahissent ici le même malaise, et fondent d’une manière particulière la difficulté à habiter le monde. » (résumé joint à l’article)

Parent, 2011, PDF ###

LAPOINTE, Martine-Emmanuelle, « Le syndrome de la fin », dans Voix et Images, vol. 33, no 2-98 (hiver 2008), p. 144-149. +++ Article de revue

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Pourquoi faire une maison avec ses morts (oeuvre)
TitrePourquoi faire une maison avec ses morts
AuteurÉlise Turcotte
Parution2007
TriPourquoi faire une maison avec ses morts
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