Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans

Normand Chaurette - Montréal, Leméac (Théâtre), 1981, 128 p.

« Dans un asile de Chicago en 1938, l’auteur Charles Charles revit les scènes tragiques du 19 juillet 1919, le soir de ses 19 ans, alors qu’était créée devant messieurs O’Neill et Stanislavski sa pièce “Le théâtre de l’immolation de la beauté”. Ses deux amis, Winslow et Alvan, immolent, à leur insu peut-être, un enfant à l’aide de 19 coups de couteau. L’enquête policière déterminera-t-elle si Winslow et Alvan sont coupables, ou n’est-elle pas plutôt un prétexte à la construction d’un étonnant chassé-croisé entre le réel et l’imaginaire, ces jeux de miroirs insolubles? » (Quatrième de couverture)

Documentation critique

HUFFMAN, Shawn, « Mettre la scène en cage : Provincetown Playhouse et Le syndrome de Cézanne », Theatre Research in Canada / Recherches théâtrales au Canada, vol. 17, no 1 (printemps 1996), p. 3-23. +++ Article de revue

### « Cet article a pour objectif général d’étudier l’univers clos au théâtre du point de vue de la mise en scène. À partir de différentes productions de deux pièces–Provincetown Playhouse de Normand Chaurette et Le Syndrome de Cézanne de Normand Canac-Marquis–l’auteur analyse les techniques qui produisent “la cage en scène”. Ce faisant, il effectue une comparaison entre les différentes productions des deux pièces afin d’établir des liens entre la mise en scène et le huis-clos, non pas de façon purement descriptive, mais en interrogeant aussi les paradigmes théoriques, surtout sémiotiques, qui s’y répercutent. » (Résumé joint à l’article)

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LOFFREE, Carrie, « L’ambiguïté raisonnée de Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Normand Chaurette », mémoire de maîrise, département des littératures, Université Laval, 1994, 123 p. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « Ce mémoire vise à éclairer l’ambiguïté de Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Normand Chaurette. Une nouvelle méthode d’analyse théâtrale, la pragmatique de la communication, a servi pour cette étude qui fait appel aux théories du jeu, du paradoxe ainsi que de la double contrainte. Il appert que Chaurette a délibérément accentué la nature ambiguë du théâtre, en créant une pièce difficile qui exige la participation imaginative des spectateurs. Le mémoire se termine par quelques suggestions susceptibles d’aider le public à s’orienter dans les univers imaginaires complexes des pièces de Chaurette ainsi que dans ceux d’autres auteurs de la “nouvelle dramaturgie” québécoise, tendance dramaturgique récente qui conteste l’esthétique réaliste. » (Résumé joint au mémoire) ###

LOISELLE, André, « Paradigms of 1980s Québécois and Canadian drama : Normand Chaurette’s Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans and Sharon Pollock’s Blood Relations », Québec Studies, no 14 (printemps-été 1992), p. 93-104. +++ Article de revue

PLOURDE, Mélanie, « Mettre l’écriture en scène : l’autoreprésentation dans la dramaturgie québécoise des années quatre-vingt », mémoire de maîtrise, département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2000, 124 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

RIENDEAU, Pascal, La cohérence fautive : L’hybridité dans l’oeuvre de Normand Chaurette, Québec, Nuit blanche éditeur (Études), 1997, 168 p. +++ Monographie

### « Dès le début des années 1980, Normand Chaurette s’est imposé comme l’un des créateurs les plus originaux de la dramaturgie québécoise. Déroutants, déstabilisants, les textes de Chaurette offrent touours des territoires de lectures polysémiques. Avec Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans, sa pièce la plus connue, et Scènes d’enfants, un roman qui est malheureusement presque passé inaperçu, Chaurette interroge merveilleusement la conception et le sens de l’écriture dramatique. Ces deux textes ont en commun de poser fondamentalement la même question : “Qu’est-ce que le théâtre?” Pour explorer les possibilités du théâtre, ils puisent autant aux sources traditionnelles de la littérature qu’à même les conditions particulières de la représentation théâtrale.

Lit-on un texte dramatique de la même façon qu’on lit un roman? Certes non, mais comment cloisonner les deux genres quand des textes postmodernes comme ceux de Chaurette invitent à une lecture transdiscursive et transgénérique? L’étude critique de Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans et de Scènes d’enfants que propose Pascal Riendeau permet de repenser le rapport texte/représentation. En insistant sur l’importance de la lecture de la dramaturgie en tant que discours autonome, cette étude montre aussi à quel point les textes dramatiques (et ceux de Chaurette en particulier) ne peuvent pas constituer qu’un simple matériau linguistique transformable pour les besoins d’une mise en scène. » (Quatrième de couverture)

DION, Robert, « Interprétation et processus judiciaire : Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans et Fragments d’une lettre d’adieu lus par des géologues », Le moment critique de la fiction. Les interprétations de la littérature que proposent les fictions québécoises contemporaines, Québec, Nuit blanche éditeur (Essais critiques), 1997, p. 89-111. +++ Monographie

GROSS, Robert F., « Offstage sounds : The permeable playhouse of Charles Charles », Theatre Research in Canada / Recherches théâtrales au Canada, vol. 18, no 1 (printemps 1997), p. 3-17. +++ Article de revue

### « Provincetown Playhouse manifests a complex thematic interplay of Sameness and Difference, which is rooted in the commonplace misrepresentation of male homosexual desire as a narcissistic formation unable to embrace Difference. Normand Chaurette makes use of this popular prejudice while moving beyond it. The drama not only critiques the inability of a homophobic society to accept alterity, but also critiques a gay identification with a masculinist ideology that perpetuates racism and sexism. Charles Charles’s play, “The Sacrificial Slaying of Beauty”, is a violent attempt at purging a male society of the feminine. In Charles’s comic failure to suppress alterity during the performance of his play, Chaurette gives a model of the many unsuccessful attempts to eradicate Difference throughout Provincetown Playhouse.

Provincetown Playhouse montre l’interaction thématique complexe entre l’Identité et l’Altérité, interaction qui est enracinée dans la représentation erronée et banale du désir homosexuel masculin en tant que formation narcissique incapable d’inclure l’Altérité. Normand Chaurette se sert de ce préjugé très répandu tout en le dépassant. La pièce ne critique pas seulement l’incapacité d’une société homophobe d’accepter l’altérité mais aussi une identification gay avec une idéologie phallocrate qui perpétue le racisme et le sexisme. La pièce de Charles Charles, “Le Théâtre de l’immolation de la beauté”, s’efforce violemment de purger une société masculine du féminin. En nous montrant l’échec comique de Charles d’y parvenir dans la représentation de sa pièce, Chaurette nous donne, tout au long de Provincetown Playhouse, un modèle de beaucoup d’autres vains efforts pour supprimer l’Altérité. » (Résumés joints à l’article)

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MOSS, Jane, « Sexual Games : Hypertheatricality and Homosexuality in Recent Québec Plays », American Review of Canadian Studies, vol. 17, no 3 (septembre 1988), p. 287-296. +++ Article de revue

ROZON, Brigitte, « Se mettre à mort, se mettre au monde. Le meurtre dans trois pièces de la dramaturgie gaie québécoise », mémoire de maîtrise, département d’études françaises, Université Queen’s, 1997, 109 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « Can murder be a positive act? Our first instinct is to associate murder with a brutal death, driven by self-serving motives. However, in such homosexual plays as Being at home with Claude by René-Daniel Dubois, Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans by Normand Chaurette and Les Feluettes ou la répétition d’un drame romantique by Michel Marc Bouchard, murders are in fact presented as powerful acts leading to the rebirth of the character. Their consequences are positive for the murderer and, by extension, for the homosexual community. […]

It took centuries worth of battles for non-heterosexuals to create their own identity and their own voice. Taking that fact into consideration, we found it strange that homosexual playwrights created homosexual characters who then brutally murder each other. This study however demonstrates that the murders act as trigger elements towards discursive and social assertion. » (Extrait du résumé joint au mémoire)

La version PDF du mémoire est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest. ###

NUTTING, Stéphanie, « La poétique de la détection dans Provincetown Playhouse », Voix et images, vol. 25, no 3 (no 75 - printemps 2000), p. 462-470. +++ Article de revue

### « Comment les théories sur la transmission et la création du sens peuvent-elles éclairer la vision de la beauté (et de son pendant, la laideur) dans la pièce de théâtre Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Normand Chaurette? De même que le processus de détection fonctionne dans un système basé sur des relations de substitution, la vision esthétique de la pièce passe par la pensée métaphorique. Du coup, la création du sens et la création du sentiment ressemblent au même mécanisme redoutable. » (Résumé joint à l’article)

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GARCEAU, François, « La problématique de la filiation dans le théâtre homosexuel québécois contemporain 1980-1990 », mémoire de maîtrise, département des littératures de langue française, Université de Montréal, 1998, 127 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

DAVID, Gilbert, « Dispositifs (post)modernes », L’Annuaire théâtral, no 21 (printemps 1997), p. 144-157. +++ Article de revue

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WALLACE, Robert, « Homo création : pour une poétique du théâtre gai », Jeu, no 54 (mars 1990), p. 24-42. +++ Article de revue

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ZAWADA, Kinga Anna, « L’autre sur scène : construction et réception du personnage du fou dans la dramaturgie contemporaine », thèse de doctorat, Department of French, University of Toronto, 2007, 230 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « La présente thèse est une exploration approfondie de la figure du fou dans la dramaturgie contemporaine de langue française dans le but d’apporter une contribution aux recherches concernant le personage dramatique. Fondée sur les ouvrages consacrés à la notion de personnage, informée par la sémiotique ainsi que par la sémiologie théâtrale, et éclairée par les publications récentes sur les théories de l’altérité, cette étude se donne pour tâche d’élucider la perception et la réception des personnages dramatiques marqués de folie.

Pour mener ce travail, nous abordons des personnages faisant partie du répertoire dramatique français et québécois du XXe siècle, parmi lesquels nous analysons en détail Charles Charles dans Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Normand Chaurette, Caligula dans la pièce du même nom d’Albert Camus, Aurélie dans La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Folial dans Escurial de Michel de Ghelderode, et Marcel dans La maison suspendue, Marcel poursuivi par les chiens, et En pièces détachées de Michel Tremblay.

Suite à une présentation des concepts théoriques fondamentaux et un bref aperçu historique du phénomène de la folie (chapitre I), nous mettons en lumière les modes de (re)construction du personnage fou par le destinataire d’un texte dramatique afin d’expliquer l’hétérogénéité à l’intérieur de cet étrange ensemble qui rassemble sous la même étiquette tout un éventail de personnages divers (chapitre II). Nous nous penchons ensuite sur les éléments qui contribuent à souligner l’altérité d’un personnage (dis)qualifié comme fou et justifient la constance de l’ambiguïté ressentie par le public envers ce genre de personnage: l’influence de figures issues de textes antérieurs - Dionysos, Dame Folie, fou du roi - qui soulignent les connotations positives et/ou négatives attribuées à la folie (chapitre III), ainsi que l’importance de l’espace dramatique/scénique qui s’avère fréquemment à la fois marginal et privilégié (chapitre IV). Dans un dernier temps, nous démontrons comment les multiples aspects de notre étude s’enchevêtrent pour nous aider à comprendre de quelle façon la folie peut orienter la lecture du spectacle théâtral et solliciter un investissement affectif, intellectuel et pulsionnel de la part du destinataire. » (Résumé joint à la thèse)

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest. ###

BEAUDRY, Marie-Hélène, « Étude sur l’esthétique du plagiat dans trois oeuvres de Normand Chaurette ; suivie d’une récriture d’un texte dramatique à l’aide de cinq pièces de la dramaturgie québécoise : Le caractère unique du flocon », mémoire de maîtrise, École supérieure de théâtre, Université du Québec à Montréal, 2011, 144 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « Condamnable sous son aspect juridique, le plagiat, lorsqu’il est abordé d’un point de vue littéraire et artistique, peut être considéré comme une esthétique. Le plagiat est un des procédés qu’embrasse la notion d’intertextualité ; il est commun, en cela, à la citation, la parodie, le pastiche, etc. L’intertextualité est la voie par laquelle sont analysés ces procédés par lesquels un texte entre en relation avec un ou plusieurs autres textes et les modalités à partir desquelles ceux-ci dialoguent entre eux. Le concept a contribué largement à remettre en question le mythe de l’auteur et du génie créateur, hérité du romantisme. Il a surtout servi à remettre le texte au cœur de l’analyse textuelle (littéraire, dramatique) en considérant celui-ci comme phénomène de production. L’intertextualité remet donc en cause l’idée que l’auteur soit un sujet unique dont le discours serait homogène. Dans l’esprit de l’intertextualité, il n’existe qu’un seul grand livre dont tout le monde s’inspire et que chacun pille allègrement. La mort de l’auteur, décrétée par Roland Barthes en 1968, renvoie à bien des égards à cette figure de l’écrivain plagiaire. L’essentiel consiste alors à voir le travail du texte dans ses nombreux commerces avec la littérature et, plus largement, avec le langage, ce qui exclut de fait tout positionnement moral face au plagiat.

Ce mémoire entend examiner ces questions de deux manières. Dans un premier temps, en faisant l’étude de l’esthétique du plagiat dans l’œuvre de l’écrivain québécois Normand Chaurette. Trois œuvres dramatiques de cet auteur seront soumises à examen : Le Passage de l’Indiana (1996), Fragments d’une lettre d’adieu lus par des géologues (2000) et Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans (1981). Cette partie interroge, outre les procédés plagiaires proprement dits, la figure du créateur qui se trouve au centre de l’univers chaurettien. Dans un deuxième temps, en proposant à notre tour un texte fabriqué sur le modèle du centon, soit un collage de répliques empruntées à divers textes appartenant à la dramaturgie québécoise récente : Aphrodite en 04 (2006) d’Evelyne de la Chenelière, Lentement la beauté (2004) de Michel Nadeau et le Théâtre Niveau Parking, Les enfants d’Irène (2000) de Claude Poissant, Téléroman (1999) de Larry Tremblay et Pitié pour les vieilles chiennes sales (1999) de Marie-Ève Gagnon. Notre texte s’intitule Le caractère unique du flocon. À la fois œuvre originale et exercice de style inspiré des travaux de l’Oulipo, cette pièce se lit comme la décantation d’une expérience de lecture et ainsi comporte une dimension réflexive, qui n’emprunte pas la voie classique du commentaire, à propos d’un certain théâtre québécois contemporain. » (Résumé joint au mémoire)

TREMBLAY, Julie, « Le texte autophage dans l’oeuvre de Normand Chaurette », mémoire de maîtrise, département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2007, 120 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « À partir de trois pièces de Normand Chaurette, soit Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans, Stabat Mater II et Le Petit Köchel, nous entendons montrer le mouvement du texte autophage, un “corps-texte” replié sur lui-même, pli phénoménologique qui va à l’infini. Chez Chaurette, les mises en abîme, les multiples répétitions, viennent complexifier les paroles proférées, mais du même coup s’emparent d’une partie du sens et rappellent le caractère primordial de la textualité au théâtre. La démultiplication des points de vue et l’emploi d’énonciateurs multiples pour un même rôle, une même phrase ou un même mot, montrent la désincarnation de la parole émise et accusent un vide atemporel, un espace morcelé. Les signes sont ici soufflés (au sens où Derrida l’entend), quittant la voix qui les a formulés et s’échappant vers un “infratexte” (écrit sous-jacent à la représentation, texte originel qui ne prend sens qu’à partir du texte qu’il sous-tend) qui leur est, et qui nous est voilé. Ce repli du texte en lui-même, mouvement propre au texte en fragments, met l’accent sur le refus de la figuration, la négation de la vérité logocentrique, la place donnée à l’insaisissable, et se pose alors comme l’essence de la musique à l’œuvre dans les pièces de Chaurette : une expérience singulière infiniment renouvelée qui ne nous permet pas de découvrir un contenu latent mais qui ne cesse de le transcender. Pour mettre à jour ce mouvement souterrain, nous aurons principalement recours à des notions de phénoménologie (Merlau-Ponty, Deleuze) et ferons allusion à des quelques concepts développés en sémiotique (Fontanille, Peirce, Langer). » (Résumé joint au mémoire)

MARTIN, Roxanne, « Polyphonie divergente ou convergente ? Le traitement réservé au texte dramatique dans Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans et Bob », L’Annuaire théâtral, no 47 (printemps 2010), p. 53-68. +++ Article de revue

### « Les oeuvres dramatiques de Normand Chaurette et de René-Daniel Dubois suivent depuis trois décennies des destinées parallèles. La polyphonie occupe une place importante chez l’un et chez l’autre. Le traitement réservé à cette polyphonie peut cependant être grandement modifié ou amplifié par le processus d’écriture scénique. Carole Nadeau a ainsi délibérément déconstruit le texte de Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Chaurette afin d’en faire un spectacle éclaté où la vision du metteur en scène est plus importante que la voix de l’auteur, tandis que la mise en scène de René Richard Cyr s’est effacée pour que la parole de Dubois, dans Bob, domine le modèle dialogique. Écrites à près de trente ans d’intervalle, les oeuvres de ces deux dramaturges qui, sur papier, offrent toutes deux un exemple de polyphonie centrée sur la figure de l’auteur, offrent sur scène deux formes différentes d’esthétique théâtrale. » (Résumé joint à l’article)

BRAULT, Marie-Andrée, « Le réfléchi : Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans », Jeu, no 108 (2003), p. 123-128. +++ Article de revue

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LOFFREE, Carrie, « La nouvelle dramaturgie et l’informatique. Stratégies de réception communes », L’Annuaire théâtral, no 21 (printemps 1997), p. 102-118. +++ Article de revue

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TEISSIER, Guy, « Surthéâtraliser dans le théâtre québécois », dans Frank WILHELM (dir.), Le théâtre dans le théâtre, le cinéma au cinéma, Carnières-Morlanwelz, Lansman Éditeur, 1998, p. 165-181. +++ Chapitre de collectif

TEISSIER, Guy, « A theatre of “La Répétition” », dans Joseph I. DONOHOE JR. et Jonathan M. WEISS (dir.), Essays on Modern Quebec Theatre, East Lansing, Michigan State University Press (Coll. Canadian Series), 1995, p. 165- 182. +++ Chapitre de collectif

BLOOM, Myra D., « Textual transgressions : Confessional discourse in late twentieth-century Canadian and Québécois writing », thèse de doctorat, Department of the Centre for Comparative Literature, University of Toronto, 2014, 270 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « Through close readings of six works of confessional fiction from Canada and Québec, this dissertation argues that the subversive use of confessional discourse can serve as a powerful platform for social critique. It challenges Michel Foucault’s thesis that confession, a practice that he regards as fundamental to our major social institutions such as religion, law, and medicine, is allied to a history of domination and as such serves to trap the subject within existing dynamics of power. Rather than regard confession as an instrument of repression, I reformulate it as a speech act that the subject can embrace in creative ways to resist and subsequently undermine constraining social narratives. My first chapter provides the theoretical basis for this argument, outlining the four main assumptions that underlie confession—the unified subject; guilt/shame; the need for forgiveness; the desire to be readmitted into the community—and introducing the strategies by which writers parodically undercut them. In Chapter 2, I apply this discussion to two texts that portray religion as a repressive force, Margaret Atwood’s The Handmaid’s Tale and Michel Tremblay’s Damnée Manon, Sacrée Sandra; I argue that the subversion of confessional discourse analogously undercuts the determining power of religious dogma. Chapter 3, by contrast, examines two works that strategically align themselves with religious language and iconography in order to transcend mundane social convention: bpNichol’s Martyrology reacts against entrenched modes of perception, while Elizabeth Smart’s By Grand Central Station I Sat Down and Wept reimagines an adulterous affair as a morally viable relationship. My final chapter challenges Derrida’s claim that it is impossible for a text to convey the experience of madness: an analysis of Louise Bouchard’s Les images and Normand Chaurette’s Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans reveals that, in fact, it is through confession that these writers not only give voice to madness, but, moreover, articulate a powerful critique of the hegemony of rationalism. Ultimately, this dissertation aims to challenge the perception of confession as an inherently normative practice by demonstrating that, when used creatively, confessional discourse can serve as a means of positive self-definition and as an instrument of social critique. » (Résumé joint à la thèse)

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest. ###

AUBIN, Maxime, « Créer et se créer : La figure de l’homosexuel créateur dans la dramaturgie québécoise depuis 1980 », mémoire de maîtrise, département des littératures, Université Laval, 2009, 143 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé

Ce mémoire tente de brosser un portrait de la figure de l’homosexuel créateur dans la dramaturgie québécoise depuis 1980. À travers l’examen de neuf pièces représentatives de ce corpus, il s’agit ainsi de démontrer en quoi l’expression de l’identité sexuelle des personnages est liée à la création (théâtre, écriture). En analysant comment les personnages homosexuels de ces pièces sont soumis au regard de la société, notamment en ce qui a trait à l’importance accordée aux rôles généralement dévolus aux genres (masculin/féminin), notre travail cherche à dégager l’influence de la condamnation de l’homosexualité dans le processus d’affirmation de l’identité sexuelle de ces personnages. Il s’agit ainsi d’étudier le mouvement qui mène de l’assignation d’un rôle déterminé à la réinvention de soi. Par ailleurs, le regard diachronique que propose ce mémoire permet d’observer la transformation de la représentation de la figure de l’homosexuel qui s’est opérée dans la dramaturgie québécoise depuis 1980.

Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans (oeuvre)
TitreProvincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans
AuteurNormand Chaurette
Parution1981
TriProvincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans
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