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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:ateliers_de_lumiere [2016/07/13 10:37] – Créé depuis le formulaire ajout_oeuvre Virginie Savardoeuvres:ateliers_de_lumiere [2016/07/13 10:38] (Version actuelle) Virginie Savard
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-[[auteurs:Sylvie Germain]] , //Ateliers de lumière//, Paris, Desclée de Brouwer, 2004, 97 p.+[[auteurs:Sylvie Germain]], //Ateliers de lumière//, Paris, Desclée de Brouwer, 2004, 97 p.
  
 « " La lumière est aux peintres ce que le chant des mots est aux poètes, la mélodie du silence aux musiciens : la source et l'horizon de leur désir, le foyer de l'amour qui les lancine et les met perpétuellement en chemin, en tension, en appel. On qualifie de "maître" tout artiste qui excelle dans son art, y ouvre une voie nouvelle. Les trois peintres évoqués dans ce livre sont, en ce sens, des "maîtres de la lumière". Mais une telle appellation est toujours un abus de langage, il y a en fait une contradiction dans les termes : nul ne peut devenir un maître de la lumière, ni du langage, ni du silence, car la splendeur et l'amplitude de ces sources-horizons ne recèlent pas une énigme susceptible d'être percée, éclaircie, maîtrisée, mais relèvent d'un mystère inépuisable qui remet sans fin le désir en mouvement. Il serait donc plus juste de dire de tout grand peintre qu'il est un disciple de la lumière. Il y a de la grandeur, une grandeur vivace, en expansion aussi discrète que continue, dans la vocation de disciple. C'est la lumière qui est le maître. " Ecrivain, Sylvie Germain nous ouvre ici l'univers de trois peintres : Piero della Francesca, Johannes Vermeer et Georges de La Tour, à la croisée de l'art et de la quête spirituelle. »\\ « " La lumière est aux peintres ce que le chant des mots est aux poètes, la mélodie du silence aux musiciens : la source et l'horizon de leur désir, le foyer de l'amour qui les lancine et les met perpétuellement en chemin, en tension, en appel. On qualifie de "maître" tout artiste qui excelle dans son art, y ouvre une voie nouvelle. Les trois peintres évoqués dans ce livre sont, en ce sens, des "maîtres de la lumière". Mais une telle appellation est toujours un abus de langage, il y a en fait une contradiction dans les termes : nul ne peut devenir un maître de la lumière, ni du langage, ni du silence, car la splendeur et l'amplitude de ces sources-horizons ne recèlent pas une énigme susceptible d'être percée, éclaircie, maîtrisée, mais relèvent d'un mystère inépuisable qui remet sans fin le désir en mouvement. Il serait donc plus juste de dire de tout grand peintre qu'il est un disciple de la lumière. Il y a de la grandeur, une grandeur vivace, en expansion aussi discrète que continue, dans la vocation de disciple. C'est la lumière qui est le maître. " Ecrivain, Sylvie Germain nous ouvre ici l'univers de trois peintres : Piero della Francesca, Johannes Vermeer et Georges de La Tour, à la croisée de l'art et de la quête spirituelle. »\\
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
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 +ROELENS, Nathalie, « Sylvie Germain, éblouie par la peinture », dans Mariska KOOPMAN-THURLINGS (dir.), //Sylvie Germain: Les essais - Un espace transgénérique//, Amsterdam, Rodopi, 2011, p. 137-147. +++ Chapitre de collectif
  
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