Pierre Yergeau - Québec, L’instant même, 2002, 149 p.
« Au loin se profilent les gratte-ciel de la ville-île. Ici, c’est la Banlieue, “paysage inhumain, trop humain”, né sous le signe de la multiplicité. On y éprouve la peur de la solitude, la hantise du vieillissement : à l’origine la Banlieue n’était-elle pas destinée à rester jeune, éternellement jeune? Au delà des haies s’étale un univers de voisins, un monde de prénoms où l’on s’agite du boulot au bungalow ; en deçà, la surface d’un écran répond aux besoins de ceux qui n’éprouvent plus l’ennui devant le temps qui passe : il les a créés. La Banlieue est le sens. » (Quatrième de couverture)
MOTTET, Philippe, « La banlieue romanesque entre nature et culture », dans Études Canadiennes/Canadian Studies, no 60 (juin 2006), p. 65-74. +++ Autre
### « Cet article examine la représentation de la banlieue au sud de Montréal dans trois romans québécois récents : Dée, de Michael Delisle, Adieu Betty Crocker de François Gravel et Banlieue de Pierre Yergeau. Les trois oeuvres montrent comment s’est effectuée la domestication de cette zone encore rurale dans les années 1950 (Dée), jusqu’à son uniformisation dans la décennie suivante (Adieu Betty Crocker). En particulier, on y souligne l’émergence d’une conception suburbaine des rapports entre l’homme et la nature qui émanent de cette organisation nouvelle de la vie et du social. En ce sens, la banlieue idéelle et “vide de sens” de Yergeau constitue l’aboutissement de l’univers dépeint dans les deux autres romans. » (Résumé joint à l’article) ###
PARENT, Marie, « La Banlieue avec un grand B: de quoi parle-t-on? », dans Suburbia: l’Amérique des banlieues, Carnet de recherche, Observatoire de l’imaginaire contemporain, Université du Québec à Montréal, 25 mars 2011,En ligne. +++ Article de revue
Banlieue (oeuvre) | |
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Titre | Banlieue |
Auteur | Pierre Yergeau |
Parution | 2002 |
Tri | Banlieue |
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