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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:catherine_mavrikakis_-_ensemble_de_l_oeuvre [2016/10/18 14:05] Virginie Savardoeuvres:catherine_mavrikakis_-_ensemble_de_l_oeuvre [2016/10/18 14:25] – Modified from the form at oeuvres:catherine_mavrikakis_-_ensemble_de_l_oeuvre Virginie Savard
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 ### **Présentation**\\ ### **Présentation**\\
 L’écriture de la méchanceté nous réveille, nous fait sortir de la torpeur d’une époque où la confusion règne et où la violence guerrière – par les mots, par les actes – est à l’ordre du jour. Mais il ne s’agit pas non plus de faire l’apologie de la méchanceté, de traiter sur un même plan Cioran, Houellebecq, Céline, Mavrikakis ou Lê, de refuser tous affrontements et prises de bec. Surtout, il faut distinguer une œuvre, aussi abjecte et destructrice soit-elle, de l’écrivaine ou l’écrivain qui se cache derrière sa plume, ce que n’aura pas su faire Bernard Pivot qui lapide symboliquement Doubrovsky en 1990. Ainsi Simon Harel refuse-t-il de porter aux nues des textes qui ne le méritent pas toujours ou de justifier l’injustifiable. Après //Espaces en perdition//, un diptyque remarqué, Simon Harel continue son exploration des formes et des enjeux de la violence contemporaine. Il nage en eaux troubles et il le sait : saura-t-il garder la tête hors de l’eau ou boira-t-il la tasse de cette méchanceté boueuse ? C’est aussi l’enjeu de sa réflexion. //Attention écrivains méchants// n’est donc pas un essai ordinaire. Il marque un tournant décisif, audacieux, dans la production littéraire de Simon Harel : c’est la voix en colère, émue, affligée quelquefois sans être jamais désabusée, d’un penseur humain, mais pas trop. Celle qui nous rappelle que l’écriture de la méchanceté, à l’intérieur des murs de la fiction, rejoue chaque fois ce ratage de la rencontre avec autrui.  ### L’écriture de la méchanceté nous réveille, nous fait sortir de la torpeur d’une époque où la confusion règne et où la violence guerrière – par les mots, par les actes – est à l’ordre du jour. Mais il ne s’agit pas non plus de faire l’apologie de la méchanceté, de traiter sur un même plan Cioran, Houellebecq, Céline, Mavrikakis ou Lê, de refuser tous affrontements et prises de bec. Surtout, il faut distinguer une œuvre, aussi abjecte et destructrice soit-elle, de l’écrivaine ou l’écrivain qui se cache derrière sa plume, ce que n’aura pas su faire Bernard Pivot qui lapide symboliquement Doubrovsky en 1990. Ainsi Simon Harel refuse-t-il de porter aux nues des textes qui ne le méritent pas toujours ou de justifier l’injustifiable. Après //Espaces en perdition//, un diptyque remarqué, Simon Harel continue son exploration des formes et des enjeux de la violence contemporaine. Il nage en eaux troubles et il le sait : saura-t-il garder la tête hors de l’eau ou boira-t-il la tasse de cette méchanceté boueuse ? C’est aussi l’enjeu de sa réflexion. //Attention écrivains méchants// n’est donc pas un essai ordinaire. Il marque un tournant décisif, audacieux, dans la production littéraire de Simon Harel : c’est la voix en colère, émue, affligée quelquefois sans être jamais désabusée, d’un penseur humain, mais pas trop. Celle qui nous rappelle que l’écriture de la méchanceté, à l’intérieur des murs de la fiction, rejoue chaque fois ce ratage de la rencontre avec autrui.  ###
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 +DESCHÊNES, Marjolaine, « Penser la création littéraire avec Paul Ricœur », //Fabula / Les colloques//, dossier « L’héritage littéraire de Paul Ricœur », 23 mai 2013, [[http://www.fabula.org/colloques/document1907.php|en ligne]]. +++ Article de revue
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