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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:catherine_mavrikakis_-_ensemble_de_l_oeuvre [2016/10/18 14:05] Virginie Savardoeuvres:catherine_mavrikakis_-_ensemble_de_l_oeuvre [2016/10/21 14:26] (Version actuelle) Virginie Savard
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
  
-SAPP, Robert Austinm « Family narratives and the transmission of heritage in transcultural novels », thèse de doctorat, The University of North Carolina at Chapel Hill, 2013, 207 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise+SAPP, Robert Austin, « Family narratives and the transmission of heritage in transcultural novels », thèse de doctorat, The University of North Carolina at Chapel Hill, 2013, 207 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
  
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 ### **Présentation**\\ ### **Présentation**\\
 L’écriture de la méchanceté nous réveille, nous fait sortir de la torpeur d’une époque où la confusion règne et où la violence guerrière – par les mots, par les actes – est à l’ordre du jour. Mais il ne s’agit pas non plus de faire l’apologie de la méchanceté, de traiter sur un même plan Cioran, Houellebecq, Céline, Mavrikakis ou Lê, de refuser tous affrontements et prises de bec. Surtout, il faut distinguer une œuvre, aussi abjecte et destructrice soit-elle, de l’écrivaine ou l’écrivain qui se cache derrière sa plume, ce que n’aura pas su faire Bernard Pivot qui lapide symboliquement Doubrovsky en 1990. Ainsi Simon Harel refuse-t-il de porter aux nues des textes qui ne le méritent pas toujours ou de justifier l’injustifiable. Après //Espaces en perdition//, un diptyque remarqué, Simon Harel continue son exploration des formes et des enjeux de la violence contemporaine. Il nage en eaux troubles et il le sait : saura-t-il garder la tête hors de l’eau ou boira-t-il la tasse de cette méchanceté boueuse ? C’est aussi l’enjeu de sa réflexion. //Attention écrivains méchants// n’est donc pas un essai ordinaire. Il marque un tournant décisif, audacieux, dans la production littéraire de Simon Harel : c’est la voix en colère, émue, affligée quelquefois sans être jamais désabusée, d’un penseur humain, mais pas trop. Celle qui nous rappelle que l’écriture de la méchanceté, à l’intérieur des murs de la fiction, rejoue chaque fois ce ratage de la rencontre avec autrui.  ### L’écriture de la méchanceté nous réveille, nous fait sortir de la torpeur d’une époque où la confusion règne et où la violence guerrière – par les mots, par les actes – est à l’ordre du jour. Mais il ne s’agit pas non plus de faire l’apologie de la méchanceté, de traiter sur un même plan Cioran, Houellebecq, Céline, Mavrikakis ou Lê, de refuser tous affrontements et prises de bec. Surtout, il faut distinguer une œuvre, aussi abjecte et destructrice soit-elle, de l’écrivaine ou l’écrivain qui se cache derrière sa plume, ce que n’aura pas su faire Bernard Pivot qui lapide symboliquement Doubrovsky en 1990. Ainsi Simon Harel refuse-t-il de porter aux nues des textes qui ne le méritent pas toujours ou de justifier l’injustifiable. Après //Espaces en perdition//, un diptyque remarqué, Simon Harel continue son exploration des formes et des enjeux de la violence contemporaine. Il nage en eaux troubles et il le sait : saura-t-il garder la tête hors de l’eau ou boira-t-il la tasse de cette méchanceté boueuse ? C’est aussi l’enjeu de sa réflexion. //Attention écrivains méchants// n’est donc pas un essai ordinaire. Il marque un tournant décisif, audacieux, dans la production littéraire de Simon Harel : c’est la voix en colère, émue, affligée quelquefois sans être jamais désabusée, d’un penseur humain, mais pas trop. Celle qui nous rappelle que l’écriture de la méchanceté, à l’intérieur des murs de la fiction, rejoue chaque fois ce ratage de la rencontre avec autrui.  ###
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 +DESCHÊNES, Marjolaine, « Penser la création littéraire avec Paul Ricœur », //Fabula / Les colloques//, dossier « L’héritage littéraire de Paul Ricœur », 23 mai 2013, [[http://www.fabula.org/colloques/document1907.php|en ligne]]. +++ Article de revue
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 +SNAUWAERT, Maïté, « Catherine Mavrikakis. La force de penser (chaque jour) » dans Marie CARRIÈRE et Patricia DEMERS (dir.), //Regenerations / Régénérations. Canadian Women's Writing / Écriture des femmes au Canada//, Edmonton, The University of Alberta Press, 2014. +++ Chapitre de collectif
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 +### **Extrait de l'introduction**\\
 +« Cependant, au croisement de l'oeuvre littéraire et de pensée, ne séparant pas l'une de l'autre, son écriture s'est mise à essaimer //autrement// avec la création par sa maison d'édition montréalaise, Héliotrope, du blogue catherinemavrikakis.com. Les textes qui y sont parus ont été republiés à l'automne 2010 sous la forme d'une livre désigné comme « e-carnet » et intitulé //L'éternité en accéléré//. Enfin, Catherine Mavrikakis a créé pour le site Internet //Radio-Spirale//, émanation du magazine culturel montréalais //Spirale//, une émission de radio alternative, //Rêvez pour moi//, produite sous forme de conversations dans lesquelles elle demande à ses invités de lui raconter leurs rêves.\\
 +Je veux faire l'hypothèse que, par ces nouveaux formats, Catherine Mavrikakis ne s'efforce pas seulement, techniquement, d'emprunter les moyens de son temps, mais propose de façon plus intéressante une réflexion sur le contemporain comme co-énonciation, co-responsabilité et méditation sur le temps d'une vie. » ###
  
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