Gérard Macé, Cinéma muet, avec des illustrations de Pierre Alechinsky, Fontfroide, Fata Morgana, 1995, 48 p.
WALL-ROMANA, Christophe, « Une source du verset moderne : le cinéma muet », Études littéraires, vol. 40, n° 1 (hiver 2009), p. 121-136. +++ Article de revue
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Résumé
Si le verset s’est renouvelé dans le sillage du symbolisme, c’est peut-être en partie à cause du cinéma. En effet, à l’époque du muet, une nouvelle forme textuelle fait son apparition, l’intertitre, qui ressemble le plus souvent à un verset. Or, il n’y a aucun doute que les poètes ont prêté une grande attention au cinéma et, qui plus est, au nouveau dispositif à la fois textuel et visuel de l’intertitre. Sans chercher à établir un lien direct, nous tentons de resserrer les échanges « transmédiaux » allant du cinéma à une écriture très proche du verset chez bon nombre de poètes, cinépoètes, et théoriciens des années 1910 aux années 1930 (Apollinaire, Desnos, Artaud, Dermée, Berge, Epstein) ou même chez des poètes récents (Pittolo).
Cinéma muet (oeuvre) | |
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Titre | Cinéma muet |
Auteur | Gérard Macé |
Parution | 1995 |
Tri | Cinéma muet |
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