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oeuvres:deja_l_agonie [2014/06/25 09:53] – [Déjà l'agonie] Virginie Savard | oeuvres:deja_l_agonie [2016/09/09 09:30] – Virginie Savard |
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====== Déjà l'agonie ====== | ====== Déjà l'agonie ====== |
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[[auteurs:Marco Micone]] - Montréal, L'Hexagone, 1988 (Théâtre, no 2), 81 p. | [[auteurs:Marco Micone]], //Déjà l'agonie//, Montréal, L'Hexagone, 1988 (Théâtre, n° 2), 81 p. |
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| Cette pièce est le dernier volet de la trilogie de Micone consacrée aux problèmes de l'immigration italienne. La trilogie complète - //Gens du silence// (1982), //Addolorata// (1984), //Déjà l'agonie// (1988) - fut publiée sous le titre //Trilogia//, chez VLB, en 1996. |
Cette pièce (Montréal ; L'Hexagone) est le dernier volet de la trilogie de Micone consacrée aux problèmes de l'immigration italienne. Elle fut créée en version anglaise le 21 janvier 1991 : traduite par Jill MacDougall (Toronto ; Guernica, 1995), sous le titre //Beyond the Ruins//. La trilogie complète - //Gens du silence// (1982), //Addolorata// (1984), //Déjà l'agonie// (1988) - fut publiée sous le titre //Trilogia//, chez VLB, en 1996. | |
//Déjà l'agonie//a valu à Marco Micone le Grand Prix du Journal de Montréal 1989. | //Déjà l'agonie//a valu à Marco Micone le Grand Prix du Journal de Montréal 1989. |
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« Après un séjour au Québec, Franco et Maria retournent vivre dans leur petit village du sud de l'Italie, aujourd'hui complètement abandonné. Leur fils Luigi, immigrant malgré lui, est resté à Montréal où il milite pour les droits des immigrés. Il épouse Danielle, une Québécoise qui, militante au Parti québécois, se retrouve en poste à Québec après la victoire électorale. Ils ont un fils, Nino, qui, partagé entre ses parents, souffre de tout ce brassage émotif. Or, à la fin de l'été 1987, ils se retrouvent tous ensemble au village. [...] » | |
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===== Documentation critique ===== | ===== Documentation critique ===== |
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| **Résumé**\\ |
**Résumé :** | |
L'expérience migrante qui s'adonne à une écriture du deuil encadre d'autres ruptures que celle du déracinement, voire des brisures, parfois des traumas, qui précèdent ou succèdent à l'exil, qui en sont issus ou qui s'y juxtaposent. Le deuil - un travail s'affairant à délier le sujet de sa perte, le présent du passé - et la mélancolie - une impasse résultant de l'intériorisation de cette perte, soit une répétition compulsive du passé - se côtoient dans l'oeuvre de trois écrivains migrants du Québec actuel : Nadine Ltaif, Abla Farhoud et Marco Micone. L'analyse s'inspire de la psychanalyse pour insister sur cette notion de perte - sur la part de mélancolie dans le deuil - traversant les textes à l'étude. Il nous revient de déceler dans la perte un rappel du morcellement fondamental sous-tendant toute subjectivité, à reconnaître la dérive ontologique que signale l'expérience de l'exil et du trauma. | L'expérience migrante qui s'adonne à une écriture du deuil encadre d'autres ruptures que celle du déracinement, voire des brisures, parfois des traumas, qui précèdent ou succèdent à l'exil, qui en sont issus ou qui s'y juxtaposent. Le deuil - un travail s'affairant à délier le sujet de sa perte, le présent du passé - et la mélancolie - une impasse résultant de l'intériorisation de cette perte, soit une répétition compulsive du passé - se côtoient dans l'oeuvre de trois écrivains migrants du Québec actuel : Nadine Ltaif, Abla Farhoud et Marco Micone. L'analyse s'inspire de la psychanalyse pour insister sur cette notion de perte - sur la part de mélancolie dans le deuil - traversant les textes à l'étude. Il nous revient de déceler dans la perte un rappel du morcellement fondamental sous-tendant toute subjectivité, à reconnaître la dérive ontologique que signale l'expérience de l'exil et du trauma. |
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