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Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Du virtuel à la romance

Pierre Yergeau - Québec, L’instant même, 1999, 97 p.

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« L’œuvre protéiforme de Pierre Yergeau se place en reflet d’elle-même, chaque texte donnant, en plus de sa signification immédiate, un écho de ce qui fut ou sera dans cet univers en expansion. Du virtuel à la romance, en dépit d’un titre qui laisse d’abord croire à un essai, se construit dans la succession de textes narratifs ouverts sur une symbolique où l’on va et vient de la matière au principe, de l’abstrait au concret, de la réflexion à la jouissance. La ville-île, chère à l’auteur, compose le décor de ce Satiricon moderne. » (Présentation de l’éditeur)

Documentation critique

AUDET, René et Thierry BISSONNETTE, « Le recueil littéraire, une variante formelle de la péripétie », dans René AUDET et Andrée MERCIER (dir.), La narrativité contemporaine au Québec, vol. 1. La littérature et ses enjeux narratifs, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2004, p. 15-43. +++ Chapitre de collectif

###« On aurait pu, dans le cadre du présent collectif, s’attarder uniquement aux recueils de textes narratifs. Mais au delà (ou en deçà) de ces derniers, il nous intéresse plutôt de savoir si le recueil, structure dont les possibilités furent et sont particulièrement exploitées en littérature québécoise contemporaine, ne serait pas lié à des façons particulières de “raconter” le monde, et jusqu’où ses diverses syntaxes peuvent rejoindre la mise en récit ou la mise en intrigue. » (Extrait de l’introduction, p. 15-16)

Le chapitre traite aussi de Tu attends la neige, Léonard ?. ###

OUELLET, Pierre, « Ethos urbain. La pente, l’enclave et autres lieux de perdition », dans Globe. Revue internationale d’études québécoises, vol. 5, no 1 (2002), p. 17-33. +++ Article de revue

###« De la ville, il y a ce que l’on dit et ce que l’on tait, ce qui est énoncé et ce qui est tu, passé sous silence, caché. Mais la ville n’est pas qu’objet énoncé, elle peut être aussi un moteur d’énonciation. Examinant quelles formes éthiques et esthétiques prend ce dire de la ville chez deux jeunes auteurs québécois, Hélène Monette et Pierre Yergeau, l’auteur y découvre un ethos caractéristique de l’urbanité post-historique. Dans ce nouvel ethos urbain, la ville n’offre pas un lieu d’ancrage à l’homme, mais le sort continuellement de lui-même, fait de lui un être en fuite, au carrefour de tous les possibles. » (Résumé joint à l’article)

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AUDET, René, « Ersatz romanesques : la pratique de la nouvelle et du recueil chez Pierre Yergeau », dans Littératures (Toulouse), no 52 (printemps 2005), p. 121-131. +++ Article de revue

###« […] l’écriture de Yergeau laisse place à une production nouvellière significative. Il a publié deux recueils, Tu attends la neige, Léonard? (en 1992) et Du virtuel à la romance (en 1999) ; le premier l’a fait connaître sur la scène littéraire (par son écriture singulière, par le spectre d’une écriture autobiographique, par l’intrigue qu’il met en place), alors que le second est étrangement passé inaperçu, malgré son intérêt certain. C’est donc à ces deux oeuvres que cette étude sera consacrée ; les enjeux qu’elles posent à la poétique de la nouvelle et au travail de mise en recueil seront ici examinés de façon particulière. Nous pourrons ainsi constater à quel point le geste de rassemblement des textes et l’écriture de textes brefs restent indissociables chez Yergeau, tant ces deux étapes de la création sont intimement imbriquées l’une dans l’autre. » (Extrait de l’introduction, p. 122)

L’article traite aussi de Tu attends la neige, Léonard?. ###

AUDET, René, « Raconter ou fabuler la littérature ? Représentation et imaginaire littéraires dans le roman contemporain », dans Barbara HAVERCROFT, Pascal MICHELUCCI et Pascal RIENDEAU (dir.), Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations, Québec, Nota bene (Contemporanéités, 3), 2010, p. 183-202. +++ Chapitre de collectif

###« La mobilisation de la Littérature dans la prose romanesque actuelle, en apparence une idolâtrie du patrimoine littéraire, ne se limite pas en réalité à de la pure figuration statique et plaquée. L’inscription de l’imaginaire de la littérature dans le roman contemporain se révèle un moteur de l’écriture, catalyseur tant sur le plan narratif que fictionnel. Aussi grande soit la variété des manifestations de cette présence (dont je ne vise pas à la nomenclature ici), il demeure possible d’en saisir les fonctions au coeur des oeuvres, et leur examen permettra d’éviter l’ornière des critiques qui ne voient dans cette mobilisation de la Littérature que vil fétichisme et inventivité tarie. » ###

MARCOTTE, Josée, « Représentation d’un éclatement et éclatement de la représentation dans Du virtuel à la romance de Pierre Yergeau : la retraite féconde de Charles Hoffen », dans Murielle Lucie CLÉMENT et Sabine VAN WESEMAEL (dir.), Le malaise existentiel dans le roman français de l’extrême contemporain, Sarrebruck, Éditions Universitaires Européennes, 2011, p. 141-153. +++ Chapitre de collectif

CAMUS, Audrey, « Du virtuel à la romance: La régénération de la terre gaste », dans Voix et Images, vol. 34, no 1 (no 100 - automne 2008), p. 109-121. +++ Article de revue

### « Cet article se propose d’interroger la dimension ménippéenne de l’intertexte dont se réclame le livre de Pierre Yergeau à travers T. S. Eliot et Pétrone notamment. Une telle approche permet de saisir l’importance du problème de l’infertilité dans Du virtuel à la romance et de comprendre de quelle manière la construction intertextuelle du recueil tend à y remédier. En même temps qu’elle en éclaire la facture kaléidoscopique, elle révèle l’ambivalence fondamentale de l’oeuvre, que sa désolation apparente ne laissait tout d’abord pas deviner. Loin de se contenter de partager avec ses devanciers un thème ou une atmosphère délétère, il apparaît que Pierre Yergeau puise dans la filiation ménippéenne pour nourrir son imaginaire et fabriquer sa propre fiction, régénérant de la sorte la terre gaste contre laquelle il écrit. » (Résumé joint à l’article)

MARCHAND, Marc-André, « Des singularités narratives comme manifestations d’une problématisation de l’autorité narrative chez Magini, Yergeau et Soucy. Enjeux et jeux d’écriture dans trois romans contemporains québécois », mémoire de maîtrise, département de lettres et humanités, Université du Québec à Rimouski, 2011, 113 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « Alors qu’un constat critique souligne le foisonnement narratif de l’écriture romanesque contemporaine, il appert que la littérature romanesque québécoise actuelle - nous entendons ici le roman produit dans ce que la critique a identifié comme étant “l’ère du pluralisme” (Biron, Dumont et Nardout-Lafarge, 2007) établie autour des années 1980 - tend à se démarquer de la production antérieure, et ce autant sur le plan générique que stylistique.

Prenant appui sur trois romans contemporains québécois - Revoir Nevers (2006) de Roger Magini, Du virtuel à la romance (1999) de Pierre Yergeau et La petite fille qui aimait trop les allumettes (1998) de Gaétan Soucy -, ce mémoire s’intéresse aux singularités narratives de ces textes, notamment au double registre allographe et autographe chez Magini, à la fragmentation narrative et au découplage de la focalisation chez Yergeau ainsi qu’à la narration non-fiable chez Soucy. Par un jeu de notions théoriques - notamment l’intertextualité, la transfictionnalité, l’invraisemblance pragmatique et la focalisation - , cette étude montre également dans quelle mesure les textes en question “délèguent, problématisent, délaissent, voire abandonnent leur autorité narrative via des procédés narratifs singuliers”. » (Résumé joint au mémoire)

Du virtuel à la romance (oeuvre)
TitreDu virtuel à la romance
AuteurPierre Yergeau
Parution1999
TriDu virtuel à la romance
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