Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Emmanuel Carrère - Ensemble de l'oeuvre

Documentation critique

BARDET, Guillaume et Dominique CARON, Carrère, La moustache. Suivi d’un entretien avec Emmanuel Carrère, Paris, Ellipses (Résonnances), 2007, 128 p. +++ Monographie

###Étude sur La moustache d’Emmanuel Carrère suivie d’un entretien avec l’auteur. ###

TOUZIN, Mario, « L’art de la bifurcation : dichotomie, mythomanie et uchronie dans l’œuvre d’Emmanuel Carrère », mémoire de maîtrise, faculté des arts, Université du Québec à Montréal, 2007, 109 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###« L’oeuvre entière d’Emmanuel Carrère est fondée, dans une large mesure, sur trois principes que sont la dichotomie, la mythomanie et l’uchronie. Que ce soit dans ses romans, ses biographies ou ses essais, l’auteur met en scène ces trois principes de façon récurrente; or, ils sont tous assujettis à celui de la bifurcation. En effet, malgré la diversité des genres impliqués, l’ensemble des textes de Carrère convergent vers une même figure: celle de la bifurcation. Nous allons tenter, dans notre mémoire de maîtrise, de comprendre l’obsession d’Emmanuel Carrère pour tout ce qui touche à cette figure de la bifurcation. L’oeuvre entière de Carrère, allons-nous montrer, repose sur cette faille, cette disjonction à partir de laquelle tout chavire. Pour ce faire, nous prendrons, comme base de notre analyse, le récit L’adversaire, qui représente le mieux le rôle joué par la bifurcation. Mais nous aurons également recours à d’autres textes: à ses trois romans, La moustache, Hors d’atteinte? et La Classe de neige; à son essai sur l’uchronie, Le détroit de Béhring et à sa biographie sur l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, Je suis vivant et vous êtes mort. Tous mettent en scène une semblable bifurcation. Emmanuel Carrère, tel un leitmotiv, va faire bifurquer chacun de ses personnages dans un monde où le réel et l’imaginaire s’entrechoquent. Bifurquer c’est se diviser en forme de fourche. Abandonner une voie pour en suivre une autre. Dans L’adversaire, le personnage de Jean-Claude Romand va bifurquer dans l’univers du mensonge, délaissant le monde réel pour un monde de fiction. Et il en est de même pour tous les autres personnages issus des textes de Carrère. Dans chacune des oeuvres citées, la dichotomie, la mythomanie et l’uchronie apparaissent comme des principes formels. Qu’un personnage croit avoir porté la moustache pendant plus de dix ans, qu’un autre mène une double vie dans les casinos ou qu’il joue au médecin, alors qu’il n’en est rien.. relèvent a priori d’un simple dédoublement, d’une bifurcation. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où tout bascule, créant par le fait même un monde parallèle, et c’est à cet instant précis qu’entre enjeu dichotomie, mythomanie et uchronie. Ces principes sont tributaires de ce que nous nommons l’art de la bifurcation. » (résumé joint au mémoire)

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RABATÉ, Dominique, « Passages à la limite. Roman et romanesque chez Emmanuel Carrère », dans Matteo MAJORANO (dir.), Chercher la limite. Écritures en tension, Bari, B.A. Graphis (Marges critiques), 2008. [nombre de feuillets inconnu] +++ Chapitre de collectif

MONDINO, Séverine, La folie dans les œuvres d’Emmanuel Carrère et Patrick Süskind, mémoire de maîtrise, faculté des lettres, sciences du langage et arts, Université Lumière Lyon 2, 1998, 149 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

BARRÈRE, Anne, et Danilo MARTUCCELLI, Le roman comme laboratoire. De la connaissance littéraire à l’imagination sociologique, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion (Le regard sociologique), 2009, 373 p. +++ Monographie

###« La compréhension du monde contemporain ne peut pas se faire en tournant le dos à la production artistique de son époque. Mais alors qu’au XIXe siècle, le roman réaliste et la sociologie naissante se sont naturellement inspirés, la conversation entre sciences sociales et littérature s’est progressivement brouillée et affaiblie. Ce processus est même devenu extrême en France, où une critique, inlassablement reprise depuis des années, a décrété la production romanesque actuelle comme désocialisée, insignifiante et enfermée dans les arcanes du moi.

Ce livre est animé par une toute autre conviction, celle que certaines œuvres recèlent, à condition de bien savoir les lire, des sources majeures pour la compréhension de notre époque. En s’appuyant sur l’analyse de 200 romans, signés par 20 écrivains français contemporains, tous vivants et en pleine activité, il permet de comprendre comment le roman reste une source privilégiée de connaissance et d’imagination pour les sciences sociales. »

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CONNON, Daisy, Subjects Not-at-Home : Forms of the Uncanny in the Contemporary French Novel : Emmanuel Carrère, Marie NDiaye, Eugène Savitzkaya, Amsterdam, Rodopi (Faux titre, 347), 2010, 295 p. +++ Monographie

###« Subjects Not-at-Home is the first book-length study of the concept of the uncanny (Das Unheimliche) in the context of French literature. It explores the ways in which certain contemporary French novelists are exploiting the themes, imagery and dynamics of the uncanny to generate a repertoire of narrative tactics for the portrayal of the chez soi. Through an analysis of nine novels by Marie NDiaye, Eugène Savitzkaya and Emmanuel Carrère, the author reveals a developing tendency within current writing to re-appropriate figures of the strange – the double, intellectual uncertainty, the fragmented body, the spectral, the haunted house – in order to represent the ‘familiar’ spaces of the home, the family, the self and the everyday. This problematic is situated with respect to tendencies in present-day French writing, with the uncanny being viewed as a particular approach to the contemporary novel’s inclination to privilege the site of the chez soi. »

(Il existe aussi un article qui reprend l’analyse faite par Daisy Connon : DELCOUR, Manon, « L’écriture du chez soi chez Emmanuel Carrère, Marie NDiaye & Eugène Savitzkaya », dans Acta fabula, vol. 12, n° 1 (janvier 2011). [en ligne])

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DURAND, Thierry, « Emmanuel Carrère : L’étranger en soi », dans French review, vol. 83, no 3 (février 2010), p. 574-588. +++ Article de revue

FORTIN, Émilie, “L’horreur, la folie, et l’interdiction de les dire.” Le secret de famille et ses échos dans l’œuvre d’Emmanuel Carrère, mémoire de maîtrise, département des arts et des lettres, Université du Québec à Chicoutimi, 2012, 91 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « Le présent mémoire de maîtrise porte sur le secret de famille révélé dans le récit auto/biographique Un roman russe d’Emmanuel Carrère, et plus précisément sur les répercussions de ce secret dans l’ensemble de l’œuvre de l’auteur. Un roman russe restitue, après-coup, comment la folie et l’horreur ont obsédé la vie de l’auteur-narrateur Emmanuel Carrère. Ce mémoire démontre comment les textes publiés jusqu’à ce récit auto/biographique sont précisément le reflet de cette vie hantée, un détour obligé qui conduit à la narration du secret de la famille Zourabichvili dans Un roman russe. Dans les premiers textes de l’auteur, toutes les préoccupations littéraires des narrateurs de Carrère témoignent de ce secret familial dont l’auteur-narrateur Emmanuel Carrère a hérité bien malgré lui. Par l’étude de La moustache, La classe de neige et L’Adversaire, je démontre dans le premier chapitre comment les obsessions (pour la folie, le mensonge, l’horreur et l’étranger en soi) de Carrère se font de plus en plus présentes, pressant la révélation inévitable du secret de famille dans le récit auto/biographique Un roman russe. Je consacre le deuxième chapitre à l’analyse du secret de famille tel qu’il est donné à lire dans Un roman russe. C’est dans ce chapitre que l’apport théorique est le plus important. De nombreuses recherches y sont mises à contribution, notamment celles de Nicolas Abraham et Maria Torok sur le secret de famille et leur notion de fantôme, l’ouvrage de Serge Tisseron sur la honte et différentes recherches sur la transmission transgénérationnelle. Face au silence imposé de sa mère, l’auteur-narrateur Emmanuel Carrère développe un sentiment complexe de devoir et de culpabilité : raconter ou se taire. Dans Un roman russe, il choisit de raconter. Le processus qui abouti à ce choix et les répercussions de ce choix m’intéressent dans le chapitre trois. J’y démontre de quelles manières les textes publiés après Un roman russe, soit D’autres vies que la mienne et Limonov, semblent libérés de toutes préoccupations, de toutes tensions liées au dit secret de famille. » (résumé joint au mémoire)

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DAVID, Angie, Emmanuel Carrère, Paris, Éditions Léo Scheer, 2007, 145 p. +++ Monographie

Emmanuel Carrère - Ensemble de l'oeuvre (oeuvre)
TitreEmmanuel Carrère - Ensemble de l'oeuvre
AuteurEmmanuel Carrère
Parution9999
TriEmmanuel Carrère - Ensemble de l'oeuvre
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