Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
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- | Paris, Éditions du Seuil, 1991, 141 p. | + | |
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« Je m’étais assis à la terrasse de l’un des cafés, vis-à-vis du stade Charlety. J’échafaudais toutes les hypothèses concernant Philippe de Pacheco dont je ne connaissais même pas le visage. Je prenais des notes. Sans en avoir clairement conscience, je commençais mon premier livre. Ce n’était pas une vocation ni un don particuliers qui me poussaient à écrire, mais tout simplement l’énigme que me posait un homme que je n’avais aucune chance de retrouver, et toutes ces questions qui n’auraient jamais de réponse. Derrière moi, le juke-box diffusait une chanson italienne. Une odeur de pneus brûlés flottait dans l’air. Une fille s’avançait sous les feuillages des arbres du boulevard Jourdan. Sa frange blonde, ses pommettes et sa robe verte étaient la seule note de fraîcheur dans ce début d’après-midi d’août. A quoi bon tâcher de résoudre des mystères insolubles et poursuivre des fantômes, quand la vie était là, toute simple, sous le soleil ? » (Quatrième de couverture) | « Je m’étais assis à la terrasse de l’un des cafés, vis-à-vis du stade Charlety. J’échafaudais toutes les hypothèses concernant Philippe de Pacheco dont je ne connaissais même pas le visage. Je prenais des notes. Sans en avoir clairement conscience, je commençais mon premier livre. Ce n’était pas une vocation ni un don particuliers qui me poussaient à écrire, mais tout simplement l’énigme que me posait un homme que je n’avais aucune chance de retrouver, et toutes ces questions qui n’auraient jamais de réponse. Derrière moi, le juke-box diffusait une chanson italienne. Une odeur de pneus brûlés flottait dans l’air. Une fille s’avançait sous les feuillages des arbres du boulevard Jourdan. Sa frange blonde, ses pommettes et sa robe verte étaient la seule note de fraîcheur dans ce début d’après-midi d’août. A quoi bon tâcher de résoudre des mystères insolubles et poursuivre des fantômes, quand la vie était là, toute simple, sous le soleil ? » (Quatrième de couverture) | ||
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===== Documentation critique ===== | ===== Documentation critique ===== | ||
- | KAMINSKAS, Jurate D., « Les structures de l' | + | KAMINSKAS, Jurate D., « Les structures de l' |
- | ###« Comme le remarque Louis Porcher, | + | ###« Comme le remarque Louis Porcher, //Fleurs de ruine// ne se raconte pas, puisque le récit s' |
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JOYE, Jean-Claude, | JOYE, Jean-Claude, | ||
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