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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 ====== Fleurs de ruine ====== ====== Fleurs de ruine ======
  
-[[auteurs:Patrick Modiano]] - Paris, Éditions du Seuil, 1991, 141 p. +[[auteurs:Patrick Modiano]] - Paris, Éditions du Seuil, 1991, 144 p. 
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-Paris, Éditions du Seuil, 1991, 141  p.  +
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 « Je m’étais assis à la terrasse de l’un des cafés, vis-à-vis du stade Charlety. J’échafaudais toutes les hypothèses concernant Philippe de Pacheco dont je ne connaissais même pas le visage. Je prenais des notes. Sans en avoir clairement conscience, je commençais mon premier livre. Ce n’était pas une vocation ni un don particuliers qui me poussaient à écrire, mais tout simplement l’énigme que me posait un homme que je n’avais aucune chance de retrouver, et toutes ces questions qui n’auraient jamais de réponse. Derrière moi, le juke-box diffusait une chanson italienne. Une odeur de pneus brûlés flottait dans l’air. Une fille s’avançait sous les feuillages des arbres du boulevard Jourdan. Sa frange blonde, ses pommettes et sa robe verte étaient la seule note de fraîcheur dans ce début d’après-midi d’août. A quoi bon tâcher de résoudre des mystères insolubles et poursuivre des fantômes, quand la vie était là, toute simple, sous le soleil ? » (Quatrième de couverture) « Je m’étais assis à la terrasse de l’un des cafés, vis-à-vis du stade Charlety. J’échafaudais toutes les hypothèses concernant Philippe de Pacheco dont je ne connaissais même pas le visage. Je prenais des notes. Sans en avoir clairement conscience, je commençais mon premier livre. Ce n’était pas une vocation ni un don particuliers qui me poussaient à écrire, mais tout simplement l’énigme que me posait un homme que je n’avais aucune chance de retrouver, et toutes ces questions qui n’auraient jamais de réponse. Derrière moi, le juke-box diffusait une chanson italienne. Une odeur de pneus brûlés flottait dans l’air. Une fille s’avançait sous les feuillages des arbres du boulevard Jourdan. Sa frange blonde, ses pommettes et sa robe verte étaient la seule note de fraîcheur dans ce début d’après-midi d’août. A quoi bon tâcher de résoudre des mystères insolubles et poursuivre des fantômes, quand la vie était là, toute simple, sous le soleil ? » (Quatrième de couverture)
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
  
-KAMINSKAS, Jurate D., « Les structures de l'échange dans //Fleurs de ruine// de Patrick Modiano », //Romance Notes//, vol. XXXIII, no 3 (printemps 1993), p. 239-248. +++ Article de revue+KAMINSKAS, Jurate D., « Les structures de l'échange dans //Fleurs de ruine// de Patrick Modiano », dans //Romance Notes//, vol. 33, no 3 (printemps 1993), p. 239-248. +++ Article de revue
  
-###« Comme le remarque Louis Porcher, "//Fleurs de ruine// ne se raconte pas, puisque le récit s'efface au fur et à mesure qu'il se construit avec ce qu'il faut de pistes brouillées en chemin" (15). En dépit des repères qui ne cessent de se brouiller, frustrant ainsi les attentes du lecteur, la présence féminine s'impose avec force dès la première lecture du roman. Dans bien des cas, les femmes se situent au niveau de l'imaginaire plutôt que sur le plan du réel puisqu'elles appartiennent aux souvenirs du narrateur, à sa mémoire. Comment, dans //Fleurs de ruine//, Modiano oriente-t-il la perception du lecteur quant au rôle qu'il faut assigner aux personnages féminins ? Peut-on discerner, à l'intérieur du roman lui-même, une évolution quant à la fonction remplie par le personnage féminin ? La femme se contente-t-elle de rester complice ou aspire-t-elle au statut d'actante ? Voilà quelques questions qui vont nous retenir et orienter notre décodage du roman. »+###« Comme le remarque Louis Porcher, //Fleurs de ruine// ne se raconte pas, puisque le récit s'efface au fur et à mesure qu'il se construit avec ce qu'il faut de pistes brouillées en chemin" (15). En dépit des repères qui ne cessent de se brouiller, frustrant ainsi les attentes du lecteur, la présence féminine s'impose avec force dès la première lecture du roman. Dans bien des cas, les femmes se situent au niveau de l'imaginaire plutôt que sur le plan du réel puisqu'elles appartiennent aux souvenirs du narrateur, à sa mémoire. Comment, dans //Fleurs de ruine//, Modiano oriente-t-il la perception du lecteur quant au rôle qu'il faut assigner aux personnages féminins ? Peut-on discerner, à l'intérieur du roman lui-même, une évolution quant à la fonction remplie par le personnage féminin ? La femme se contente-t-elle de rester complice ou aspire-t-elle au statut d'actante ? Voilà quelques questions qui vont nous retenir et orienter notre décodage du roman. »
 (Extrait de l'introduction, p. 239-240) (Extrait de l'introduction, p. 239-240)
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 +JULIEN, Anne-Yvonne, « Du statut du souvenir heureux dans les romans de Modiano. //Villa triste// (1975), //Remise de peine// (1988), //Fleurs de ruine// (1991) », dans Anne-Yvonne JULIEN (dir.), //Modiano ou Les intermittences de la mémoire//, Paris, Hermann (Collection Savoir Lettres), 2010, p. 219-238. +++ Chapitre de collectif
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