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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:francois_bon_-_ensemble_de_l_œuvre [2015/06/01 15:11] – Modified from the form at oeuvres:francois_bon_-_ensemble_de_l_œuvre Virginie Savardoeuvres:francois_bon_-_ensemble_de_l_œuvre [2015/09/28 10:12] Virginie Savard
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
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 +HUGOTTE, Valéry, « Écritures du tombeau - François Bon, //C'était toute une vie// », dans Dominique Viart (dir.), //Écritures contemporaines 1. Mémoires du récit//, Minard (Lettres modernes), 1998, p. 137-155. +++ Chapitre de collectif
 +
 +###« Ne pas réduire l'oeuvre de Bon à quelque projet "réaliste" et en saisir la dimension allégorique permettra donc de lire //C'était toute une vie//, non pas seulement comme un "témoignage", mais comme un texte où s'articulent de manière frappante un //récit de mémoire//et une réflexion sur la //mémoire du récit //: écrire depuis le cimetière, //écrire un tombeau//, c'est pour Bon aussi bien se souvenir d'une disparue que répondre aux exigences d'une écriture déchirée entre sa nécessaire confrontation avec le réel et la prégnance de l'héritage. »
 +(Extrait, p. 138)
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 +**Corpus retenu :**\\
 +//C'était toute une vie//, //Calvaire des chiens//, //Le crime de Buzon//, //Décor ciment//, //L'enterrement//, //La folie Rabelais//, //Parking//, //Le solitaire// et //Temps machine//###
  
 HUGOTTE, Valéry, « Des mains mutilées et des vies prises : sur les romans de François Bon », dans Jan BAETENS et dominique VIART (dir.), //Écritures contemporaines 2. États du roman contemporain//, Minard (Lettres modernes), 1999, p. 173-187. +++ Chapitre de collectif HUGOTTE, Valéry, « Des mains mutilées et des vies prises : sur les romans de François Bon », dans Jan BAETENS et dominique VIART (dir.), //Écritures contemporaines 2. États du roman contemporain//, Minard (Lettres modernes), 1999, p. 173-187. +++ Chapitre de collectif
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-**Corpus retenu :** +**Corpus retenu**\\ 
- +//Calvaire des chiens, C'était toute une vie, Parking, Impatience, Bruit, Pour Koltès// et// Vie de Myriam C//\\ 
-//Calvaire des chiensC'était toute une vieParkingImpatienceBruitPour KoltèsVie de Myriam C//  [[http://www.tierslivre.net/univ/X2002_WAsholt_1Th.pdf|Asholt, 2002, PDF.]]+[[http://www.tierslivre.net/univ/X2002_WAsholt_1Th.pdf|Asholt, 2002, PDF.]]
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 ASHOLT, Wolfgang, « Deux retours au réalisme ? Les récits de François Bon et les romans de Michel Houellebecq et de Frédéric Beigbeder », dans EN COLLABORATION, //intervention au colloque de Philadelphie, mars 2000//, [en ligne]. +++ Autre (voir le commentaire pour plus de détail) ASHOLT, Wolfgang, « Deux retours au réalisme ? Les récits de François Bon et les romans de Michel Houellebecq et de Frédéric Beigbeder », dans EN COLLABORATION, //intervention au colloque de Philadelphie, mars 2000//, [en ligne]. +++ Autre (voir le commentaire pour plus de détail)
  
-###« L'oeuvre de François Bon, avec le passage des "romans" chez Minuit pendant les années 1980 aux "récits" chez Verdier à partir des années 1990, représente une nouvelle esthétique narrative qui met en question les limites entre le fictif et le réel grâce à une langue "réveillée". Cette langue nouvelle exige une structure narrative fragmentée, fonctionnant à la manière de bribes ou d'instantanéités. Je qualifie la combinaison de cette langue nouvelle et de cette structure du récit de "réalisme précaire", dont je distingue la "forme du retour" chez Houellebecq qui revendique lui-même une esthétique descriptive voulant produire un effet mimétique avec l'intention de renouveler "l'idée d'un réalisme". Beigbeder pousse ce nouveau réalisme à son extrême en présentant son roman //99 Francs//  [[http://www.tierslivre.net/univ/X2000_WAsholt_Real.pdf|Asholt, 2000, PDF.]]+###« L'oeuvre de François Bon, avec le passage des "romans" chez Minuit pendant les années 1980 aux "récits" chez Verdier à partir des années 1990, représente une nouvelle esthétique narrative qui met en question les limites entre le fictif et le réel grâce à une langue "réveillée". Cette langue nouvelle exige une structure narrative fragmentée, fonctionnant à la manière de bribes ou d'instantanéités. Je qualifie la combinaison de cette langue nouvelle et de cette structure du récit de "réalisme précaire", dont je distingue la "forme du retour" chez Houellebecq qui revendique lui-même une esthétique descriptive voulant produire un effet mimétique avec l'intention de renouveler "l'idée d'un réalisme". Beigbeder pousse ce nouveau réalisme à son extrême en présentant son roman //99 Francs// \\[[http://www.tierslivre.net/univ/X2000_WAsholt_Real.pdf|Asholt, 2000, PDF]]
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 BERGOUNIOUX, Pierre, « François Bon et le monde présent », dans //La cécité d'Homère//, Strasbourg, Circé, 1995, p. 95-116. +++ Monographie BERGOUNIOUX, Pierre, « François Bon et le monde présent », dans //La cécité d'Homère//, Strasbourg, Circé, 1995, p. 95-116. +++ Monographie
  
-###« L'oeuvre de François Bon est née d'un refus : celui de se ranger à la loi du monde, de perdre, avec la distance, la connaissance réfléchie de ce qui lui arrivait. Il partage le sort des travailleurs productifs dont la dépossession est double : économique, en ce que leur salaire représente la valeur des biens et des services nécessaires à l'entretien et à la réparation de leur force de travail, et non pas l'équivalent de la richesse qu'ils ont créée ; symbolique puisque le temps et les moyens de se saisir d'eux-mêmes en totalité leur sont refusés. C'est en cela que la représentation authentique du monde du travail, qui constitue dans la réalité, la majeure partie du monde, est un événement culturel, une avancée artistique importante. Elle surgit du lieu même où elle était frappée d'un double interdit puisque les choses s'y opposent et que l'on n'y a pas l'usage savant, lettré, autonome du langage. »+###« L'oeuvre de François Bon est née d'un refus : celui de se ranger à la loi du monde, de perdre, avec la distance, la connaissance réfléchie de ce qui lui arrivait. Il partage le sort des travailleurs productifs dont la dépossession est double : économique, en ce que leur salaire représente la valeur des biens et des services nécessaires à l'entretien et à la réparation de leur force de travail, et non pas l'équivalent de la richesse qu'ils ont créée ; symbolique puisque le temps et les moyens de se saisir d'eux-mêmes en totalité leur sont refusés. C'est en cela que la représentation authentique du monde du travail, qui constitue dans la réalité, la majeure partie du monde, est un événement culturel, une avancée artistique importante. Elle surgit du lieu même où elle était frappée d'un double interdit puisque les choses s'y opposent et que l'on n'y a pas l'usage savant, lettré, autonome du langage. »\\
 (Extrait, p. 113) (Extrait, p. 113)
  
  
-**Corpus retenu :** +**Corpus retenu** 
- +//Sortie d'usineTemps machineLimiteDécor ciment// et //Le crime de Buzon//###
-//Sortie d'usine +
-Temps machine +
-Limite +
-Décor ciment +
-Le crime de Buzon//###+
  
 VRAY, Jean-Bernard, « François Bon, du roman au récit : "...droit debout dans la parole et rien d'autre" », dans Michel COLLOMB (dir.), //L'empreinte du social dans le roman depuis 1980//, Montpellier, Université Paul-Valéry (Centre d'étude du XXe siècle), 2005, p. 199-211. +++ Chapitre de collectif VRAY, Jean-Bernard, « François Bon, du roman au récit : "...droit debout dans la parole et rien d'autre" », dans Michel COLLOMB (dir.), //L'empreinte du social dans le roman depuis 1980//, Montpellier, Université Paul-Valéry (Centre d'étude du XXe siècle), 2005, p. 199-211. +++ Chapitre de collectif
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 (Extrait, p. 20) (Extrait, p. 20)
  
- +**Corpus retenu** 
-**Corpus retenu :** +//Décor ciment, Un fait divers, Daewoo, Sortie d'usine, Calvaire des chiens, C'était toute une vie, L'enterrement, La folie Rabelais, Parking, Dans la ville invisible, Temps machine, Le crime de Buzon// et //Limite//###
- +
-//Décor cimentUn fait diversDaewooSortie d'usineCalvaire des chiensC'était toute une vieL'enterrementLa folie RabelaisParkingDans la ville invisibleTemps machineLe crime de BuzonLimite//###+
  
 PASQUIER, Renaud, « L'œuvre indistincte (Vasset, Volodine, Delaume, Bon) », dans Matteo MAJORANO (dir.), //La caméra des mots, dans le spectacle du roman//, Bari, B.A. Graphi (Marges Critiques), 2007, p. 49-69. +++ Chapitre de collectif PASQUIER, Renaud, « L'œuvre indistincte (Vasset, Volodine, Delaume, Bon) », dans Matteo MAJORANO (dir.), //La caméra des mots, dans le spectacle du roman//, Bari, B.A. Graphi (Marges Critiques), 2007, p. 49-69. +++ Chapitre de collectif
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-VIART, Dominique, « Parole folle et sagesse paradoxale dans l'oeuvre de François Bon », //Uranie//, no 5 (1995), p. 139-152. +++ Article de revue+VIART, Dominique, « Parole folle et sagesse paradoxale dans l'oeuvre de François Bon », //Uranie//, n° 5 (1995), p. 139-152. +++ Article de revue
  
 ###« Les romans de François Bon font volontiers place à des êtres de deshérence, dont la parole croît comme l'herbe ensauvagée des terrains vagues. Loin de tenir des discours cohérents, les personnages qu'il met en scène et auxquels il accorde volontiers la parole se trouvent confrontés à la difficulté de parler en même temps qu'à la nécessité impérieuse de le faire. Ce défaut de parole, ce défaut //de la//parole qui les habite n'est pas sans signification. Il désigne sans relâche un envers de tous les discours, la part absente de leur ambition totalisante, l'exclusion d'un monde où, du reste, le langage est devenu plus souvent masque que révélation. Une posture envers la sagesse y apparaît : celle d'une parole qui met en crise les versions autorisées du discours. C'est que François Bon écrit alors que les discours défaillent. [...] François Bon entre de plain-pied dans ce déni des discours. Culturellement formé dans et par l'ultime illusion des lendemains enchanteurs, il dit le deuil d'un monde emporté par le siècle. [...] Le projet de François Bon est d'une autre nature : il vise à dire le réel avec la conscience de son absence au texte qui le dit, le déforme et l'éloigne au moment de le saisir. » ###« Les romans de François Bon font volontiers place à des êtres de deshérence, dont la parole croît comme l'herbe ensauvagée des terrains vagues. Loin de tenir des discours cohérents, les personnages qu'il met en scène et auxquels il accorde volontiers la parole se trouvent confrontés à la difficulté de parler en même temps qu'à la nécessité impérieuse de le faire. Ce défaut de parole, ce défaut //de la//parole qui les habite n'est pas sans signification. Il désigne sans relâche un envers de tous les discours, la part absente de leur ambition totalisante, l'exclusion d'un monde où, du reste, le langage est devenu plus souvent masque que révélation. Une posture envers la sagesse y apparaît : celle d'une parole qui met en crise les versions autorisées du discours. C'est que François Bon écrit alors que les discours défaillent. [...] François Bon entre de plain-pied dans ce déni des discours. Culturellement formé dans et par l'ultime illusion des lendemains enchanteurs, il dit le deuil d'un monde emporté par le siècle. [...] Le projet de François Bon est d'une autre nature : il vise à dire le réel avec la conscience de son absence au texte qui le dit, le déforme et l'éloigne au moment de le saisir. »
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 //Sortie d'usineLimiteDécor cimentUn fait diversPrisonImpatience//### //Sortie d'usineLimiteDécor cimentUn fait diversPrisonImpatience//###
  
-BLANCKEMAN, Bruno, « Les tentations du sujet dans le récit littéraire actuel », //Cahiers de recherche sociologique//, no 26 (1996), p. 103-113. +++ Article de revue+BLANCKEMAN, Bruno, « Les tentations du sujet dans le récit littéraire actuel », //Cahiers de recherche sociologique//, n° 26 (1996), p. 103-113. +++ Article de revue
  
 ###« Le point actuel de jonction entre préoccupations littéraires et souci sociologique réside peut-être dans le double mouvement qui, sans brouiller les seuils de chaque domaine, s'apparente à un chassé-croisé : de l'étude sociologique du contenu à la prise en considération de son armature même -- le récit et ses paramètres particuliers -- d'une part, de l'enfermement littéraire dans un huis clos spéculaire à l'ouverture vers une réalité et une actualité tangibles, moins posées en tant que référents plats que transposées dans la matière de l'écriture, d'autre part. [...] Deux tendances particulièrement manifestes peuvent à cet égard être étudiées : chacune se rapporte à la tentation du sujet, observable dans les productions littéraires actuelles. La notion de sujet s'entendra tout d'abord dans sa signification commune : le propos romanesque d'un récit, disséminé en une mouvance de thèmes agencés en fiction. Elle se comprendra ensuite dans sa spécificité philosophique, désignant ainsi la question de la subjectivité telle qu'elle est posée par la prolifération de récits autobiographiques d'un genre nouveau. La réhabilitation de la fiction romanesque caractérise une littérature qui renoue avec le plaisir de la narration inventive : histoires et personnages se combinent en un récit qui, pour retrouver sa vocation transitive, n'en demeure pas moins attentif à ses propres articulations formelles. Le sujet du récit se donne à lire avec, en surimpression, les signes littéraires pointant discrètement la confection de l'objet-récit. Deux écrivains, François Bon et Jacques Serena, illustrent cette tendance : la façon dont ils ciblent leur fiction, délibérément ancrée dans une urgence de société et une interpellation d'humanité, leur aptitude à travailler la matière du récit en fonction de l'histoire abordée, justifient, si besoin est, leur choix. François Bon adapte à notre époque une des grandes fonctions du roman, jauger les effets d'un temps incertain sur une humanité vulnérable, présenter l'homme malade de l'histoire. » ###« Le point actuel de jonction entre préoccupations littéraires et souci sociologique réside peut-être dans le double mouvement qui, sans brouiller les seuils de chaque domaine, s'apparente à un chassé-croisé : de l'étude sociologique du contenu à la prise en considération de son armature même -- le récit et ses paramètres particuliers -- d'une part, de l'enfermement littéraire dans un huis clos spéculaire à l'ouverture vers une réalité et une actualité tangibles, moins posées en tant que référents plats que transposées dans la matière de l'écriture, d'autre part. [...] Deux tendances particulièrement manifestes peuvent à cet égard être étudiées : chacune se rapporte à la tentation du sujet, observable dans les productions littéraires actuelles. La notion de sujet s'entendra tout d'abord dans sa signification commune : le propos romanesque d'un récit, disséminé en une mouvance de thèmes agencés en fiction. Elle se comprendra ensuite dans sa spécificité philosophique, désignant ainsi la question de la subjectivité telle qu'elle est posée par la prolifération de récits autobiographiques d'un genre nouveau. La réhabilitation de la fiction romanesque caractérise une littérature qui renoue avec le plaisir de la narration inventive : histoires et personnages se combinent en un récit qui, pour retrouver sa vocation transitive, n'en demeure pas moins attentif à ses propres articulations formelles. Le sujet du récit se donne à lire avec, en surimpression, les signes littéraires pointant discrètement la confection de l'objet-récit. Deux écrivains, François Bon et Jacques Serena, illustrent cette tendance : la façon dont ils ciblent leur fiction, délibérément ancrée dans une urgence de société et une interpellation d'humanité, leur aptitude à travailler la matière du récit en fonction de l'histoire abordée, justifient, si besoin est, leur choix. François Bon adapte à notre époque une des grandes fonctions du roman, jauger les effets d'un temps incertain sur une humanité vulnérable, présenter l'homme malade de l'histoire. »
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-**Corpus retenu :** +**Corpus retenu**\\ 
- +//Limite, L'enterrement// et //Sortie d'usine//###
-//LimiteL'enterrementSortie d'usine//###+
  
 BARRABAND, Mathilde, « "Reprenons une fois de plus le chemin déjà pris" : les leçons de poétique de François Bon », dans Johan FAERBER, Mathilde BARRABAND et Aurélien PIGEAT (dir.), //Le mot juste. Des mots à l'essai aux mots à l'oeuvre//, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2006, p. 75-88. +++ Chapitre de collectif BARRABAND, Mathilde, « "Reprenons une fois de plus le chemin déjà pris" : les leçons de poétique de François Bon », dans Johan FAERBER, Mathilde BARRABAND et Aurélien PIGEAT (dir.), //Le mot juste. Des mots à l'essai aux mots à l'oeuvre//, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2006, p. 75-88. +++ Chapitre de collectif
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 DAUGE-ROTH, Alexandre, « Du non-lieu au lieu-dit : Plaidoyers de François Bon pour une urbanité contemporaine », avril 2003. +++ Autre (voir le commentaire pour plus de détail) DAUGE-ROTH, Alexandre, « Du non-lieu au lieu-dit : Plaidoyers de François Bon pour une urbanité contemporaine », avril 2003. +++ Autre (voir le commentaire pour plus de détail)
  
-###Texte disponible sur le site de François Bon, tierslivre.net. +###[[http://www.tierslivre.net/univ/X2003_Dauge2.pdf|Dauge-Roth, 2003, PDF]]
-  * [[http://www.tierslivre.net/univ/|"tierslivreuniv"]]+
 ### ###
  
 DAUGE-ROTH, Alexandre, « Plaidoyers pour l'Autoroute et la Banlieue : l'art de la flânerie comme réquisitoire contre le non-lieu chez François Bon », intervention au Kentucky Foreign Language Conference, 19-20 avril 2002. +++ Autre (voir le commentaire pour plus de détail) DAUGE-ROTH, Alexandre, « Plaidoyers pour l'Autoroute et la Banlieue : l'art de la flânerie comme réquisitoire contre le non-lieu chez François Bon », intervention au Kentucky Foreign Language Conference, 19-20 avril 2002. +++ Autre (voir le commentaire pour plus de détail)
  
-###Intervention au Kentucky Foreign Language Conference disponible sur tierslivre. +###Intervention au Kentucky Foreign Language Conference disponible sur tierslivre.\\ 
-  [[http://www.tierslivre.net/univ/|"tierslivreuniv"]]+[[http://www.tierslivre.net/univ/X2002_Dauge1.pdf|Dauge-Roth, 2002, PDF]]
 ### ###
  
 ASHOLT, Wolfgang, « Théâtre/Roman », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL, et Marc DAMBRE (dir.), //Le roman français au tournant du XXIe siècle//, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2004, p. 422-431. +++ Chapitre de collectif ASHOLT, Wolfgang, « Théâtre/Roman », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL, et Marc DAMBRE (dir.), //Le roman français au tournant du XXIe siècle//, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2004, p. 422-431. +++ Chapitre de collectif
  
-LECLERC, Yvan, « Voir le vrai tomber juste », //Critique//, //revue générale des publications françaises et étrangères//, Éditions de Minuit, no 503 (avril 1989), p. 247-258. +++ Article de revue+LECLERC, Yvan, « Voir le vrai tomber juste », //Critique//, //revue générale des publications françaises et étrangères//, Éditions de Minuit, n° 503 (avril 1989), p. 247-258. +++ Article de revue
  
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 //Sortie d’usineLimiteLe Crime de BuzonDécor ciment//### //Sortie d’usineLimiteLe Crime de BuzonDécor ciment//###
  
-LECLERC, Yvan, « Autour de Minuit », //Dalhousie French Studies//, no 17 (automne-hiver 1989), p. 63-74. +++ Article de revue+LECLERC, Yvan, « Autour de Minuit », //Dalhousie French Studies//, n° 17 (automne-hiver 1989), p. 63-74. +++ Article de revue
  
 ###Sur François Bon, Jean Echenoz, Marie Redonnet, et Jean-Philippe Toussaint. ###Sur François Bon, Jean Echenoz, Marie Redonnet, et Jean-Philippe Toussaint.
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 ROBBE-GRILLET, Alain, « The French novel : from nouveau to new », //Times literary supplement// (13 au 19 octobre 1989), p. 1122 et 1130. +++ Article de revue ROBBE-GRILLET, Alain, « The French novel : from nouveau to new », //Times literary supplement// (13 au 19 octobre 1989), p. 1122 et 1130. +++ Article de revue
  
-ROCHE, Anne, « François Bon et la “diction du monde” », //Studia Romanica Posnaniensia//, Éditions Universitaires de l’Université de Poznan, Wydawnictwo Naukowe, UAM, no 31 (2004). +++ Article de revue+ROCHE, Anne, « François Bon et la “diction du monde” », //Studia Romanica Posnaniensia//, Éditions Universitaires de l’Université de Poznan, Wydawnictwo Naukowe, UAM, n° 31 (2004). +++ Article de revue
  
 ###Texte disponible sur tierslivre.net. ###Texte disponible sur tierslivre.net.
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 GRESH, Julie, « Le Traitement de la fiction dans l’oeuvre de François Bon », mémoire de maîtrise, département des Lettres modernes, Université Paris 3-Sorbonne nouvelle, 1999, 66 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise GRESH, Julie, « Le Traitement de la fiction dans l’oeuvre de François Bon », mémoire de maîtrise, département des Lettres modernes, Université Paris 3-Sorbonne nouvelle, 1999, 66 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
  
-###  [[http://www.tierslivre.net/univ/|"tierslivreuniv"]]+###[[http://www.tierslivre.net/univ/X2000_JulieGresh.pdf|Gresh, 1999, PDF]]
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-**Résumés joints à la thèse**\\ +**Résumé**\\ 
-« Ce travail met en regard les projets littéraires de deux écrivains français, qui ont commencé à publier au début des années quatre-vingt : Pierre Bergounioux, né en 1949, et François Bon, né en 1953. Il parcourt l’ensemble des deux œuvres, déjà substantielles, sans limitation générique ni temporelle. Ces deux frères en littérature+Ce travail met en regard les projets littéraires de deux écrivains français, qui ont commencé à publier au début des années quatre-vingt : Pierre Bergounioux, né en 1949, et François Bon, né en 1953. Il parcourt l’ensemble des deux œuvres, déjà substantielles, sans limitation générique ni temporelle. Ces deux frères en littérature
 partagent une même conception de l’écriture littéraire comme outil d’exploration, voire d’aménagement, d’un monde contemporain qui reste en souffrance d’un langage et de représentations qui lui soient propres. À partir de projets analogues, deux œuvres singulières se sont élaborées, trouvant des solutions similaires ou divergentes, mais posant toujours la question des rapports que la littérature entretient avec la connaissance. Il s’est agi, dans une perspective d’histoire littéraire et de poétique historique, de cerner les dynamiques des deux œuvres, de les comparer, mais aussi de les resituer dans le paysage littéraire et culturel de la fin du vingtième siècle et du début du vingt-et-unième. L’enquête, chronologique, s’articule autour de trois moments : celui de l’initiation intellectuelle, politique et littéraire (fin 60-début 80), celui de la première période de publication, placée sous le signe du genre romanesque (décennie 80), celui de la diversification générique (années 90 à nos jours). » partagent une même conception de l’écriture littéraire comme outil d’exploration, voire d’aménagement, d’un monde contemporain qui reste en souffrance d’un langage et de représentations qui lui soient propres. À partir de projets analogues, deux œuvres singulières se sont élaborées, trouvant des solutions similaires ou divergentes, mais posant toujours la question des rapports que la littérature entretient avec la connaissance. Il s’est agi, dans une perspective d’histoire littéraire et de poétique historique, de cerner les dynamiques des deux œuvres, de les comparer, mais aussi de les resituer dans le paysage littéraire et culturel de la fin du vingtième siècle et du début du vingt-et-unième. L’enquête, chronologique, s’articule autour de trois moments : celui de l’initiation intellectuelle, politique et littéraire (fin 60-début 80), celui de la première période de publication, placée sous le signe du genre romanesque (décennie 80), celui de la diversification générique (années 90 à nos jours). »
  
-« This thesis compares the literary projects of two French writers, who began to publish in the 1980s : Pierre Bergounioux, born in 1949, and François Bon, born in 1953. The project encompasses the entirety of their already substantial works without any temporal or genre limitations. These brothers in literature share the same conception of literary writing as a tool for the exploration and even organization of a world which is still awaiting a language and a representation of its own. Based on similar projects, each of the two works grew in a unique manner, finding solutions sometimes similar sometimes divergent, but always questioning literature’s relationship to knowledge. Our purpose is to capture from the perspective of literary history and historical poetics the dynamics of the two works, to compare them, but also to situate them in the literary and cultural landscape of the late twentieth and early twenty first centuries. Our survey covers three steps : the intellectual, political and literary initiation (end of the 60s-beginning of the 80s), the first published novels (the 1980s), the diversification of genres (90s to the present day). »+**Abstract**\\ 
 +This thesis compares the literary projects of two French writers, who began to publish in the 1980s : Pierre Bergounioux, born in 1949, and François Bon, born in 1953. The project encompasses the entirety of their already substantial works without any temporal or genre limitations. These brothers in literature share the same conception of literary writing as a tool for the exploration and even organization of a world which is still awaiting a language and a representation of its own. Based on similar projects, each of the two works grew in a unique manner, finding solutions sometimes similar sometimes divergent, but always questioning literature’s relationship to knowledge. Our purpose is to capture from the perspective of literary history and historical poetics the dynamics of the two works, to compare them, but also to situate them in the literary and cultural landscape of the late twentieth and early twenty first centuries. Our survey covers three steps : the intellectual, political and literary initiation (end of the 60s-beginning of the 80s), the first published novels (the 1980s), the diversification of genres (90s to the present day). »
  
 **Table des matières**\\ **Table des matières**\\
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 VIART, Dominique, « Fictions critiques. La littérature contemporaine et la question du politique », dans Jean KAEMPFER, Sonya FLOREY, et Jérôme MEIZOZ (dir.), //Formes de l'engagement littéraire//, Lausanne, Antipodes, 2006. +++ Chapitre de collectif VIART, Dominique, « Fictions critiques. La littérature contemporaine et la question du politique », dans Jean KAEMPFER, Sonya FLOREY, et Jérôme MEIZOZ (dir.), //Formes de l'engagement littéraire//, Lausanne, Antipodes, 2006. +++ Chapitre de collectif
  
-VIART, Dominique, « La convocation au théâtre: monodie et dialogie chez François Bon », //Études théâtrales//, no 33 (juin 2005). +++ Article de revue+VIART, Dominique, « La convocation au théâtre: monodie et dialogie chez François Bon », //Études théâtrales//, n° 33 (juin 2005). +++ Article de revue
  
 VIART, Dominique, « Topiques de la deshérence », dans Adélaïde RUSSIO et Simon HAREL (dir.), //Lieux propices. L'énonciation des lieux, le lieu de l'énonciation dans les contextes francophones interculturels//, Montréal, CELAT ; Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2005. +++ Chapitre de collectif VIART, Dominique, « Topiques de la deshérence », dans Adélaïde RUSSIO et Simon HAREL (dir.), //Lieux propices. L'énonciation des lieux, le lieu de l'énonciation dans les contextes francophones interculturels//, Montréal, CELAT ; Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2005. +++ Chapitre de collectif
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 TAYLOR, John, « The Voices of Tattered People (François Bon) », dans //Paths to Contemporary French Literature//, volume 2, New Brunswick (New Jersey), Transaction Publishers, 2007, p. 113-116. +++ Monographie TAYLOR, John, « The Voices of Tattered People (François Bon) », dans //Paths to Contemporary French Literature//, volume 2, New Brunswick (New Jersey), Transaction Publishers, 2007, p. 113-116. +++ Monographie
  
-BARRABAND, « L'entretien avec Jean-Paul Sartre. Le questionnaire implicite du discours sur la littérature des écrivains Verdier », //@nalyses. Revue de critique et de théorie littéraire//, dossier //Les entours de l'oeuvre //(2010), [En ligne]. +++ Article de revue+BARRABAND, « L'entretien avec Jean-Paul Sartre. Le questionnaire implicite du discours sur la littérature des écrivains Verdier », //@nalyses. Revue de critique et de théorie littéraire//, vol. 5, n° 3 (2010), [En ligne]. +++ Article de revue
  
-###« Nées en quelque sorte de la rencontre de Jean-Paul Sartre et de Benny Lévy à la fin des années 1970, les éditions Verdier ont aujourd’hui réussi à fédérer autour d’elles des écrivains importants de la littérature française contemporaine. Certains de ces écrivains (Pierre Bergounioux, François Bon, Didier Daeninckx, Pierre Michon, Natacha Michel et Olivier Rolin) et les éditeurs Verdier eux-mêmes ont en commun d’être passés de l’engagement gauchiste dans les années 1970 à l’engagement dans la littérature au début des années 1980. L’article pose alors ces questions : que reste-t-il, dans le discours sur la littérature de ces auteurs, des grands concepts, des grandes idées de Sartre? Quelles fonctions sociales assignent-ils à la littérature et pour qui affirment-ils écrire? »+###**Résumé**\\ 
 +Nées en quelque sorte de la rencontre de Jean-Paul Sartre et de Benny Lévy à la fin des années 1970, les éditions Verdier ont aujourd’hui réussi à fédérer autour d’elles des écrivains importants de la littérature française contemporaine. Certains de ces écrivains (Pierre Bergounioux, François Bon, Didier Daeninckx, Pierre Michon, Natacha Michel et Olivier Rolin) et les éditeurs Verdier eux-mêmes ont en commun d’être passés de l’engagement gauchiste dans les années 1970 à l’engagement dans la littérature au début des années 1980. L’article pose alors ces questions : que reste-t-il, dans le discours sur la littérature de ces auteurs, des grands concepts, des grandes idées de Sartre? Quelles fonctions sociales assignent-ils à la littérature et pour qui affirment-ils écrire?
  
-« Arising from the meeting of Jean-Paul Sartre and Benny Levy in the late 70s, Éditions Verdier have now attracted important writers of contemporary French literature. These writers (Pierre Bergounioux, François Bon, Didier Daeninckx, Pierre Michon, Natacha Michel and Olivier Rolin) and Verdier as publishers have in common that they went from leftist commitment in the 70s to commitment in literature in the early 80s. The article raises the following questions: in the discourse on literature of these writers, what remains of Sartre's major concepts and main ideas? What social functions do they assign to literature? And for whom do they write? » +**Abstract**\\ 
-(résumés joints à l'article) +Arising from the meeting of Jean-Paul Sartre and Benny Levy in the late 70s, Éditions Verdier have now attracted important writers of contemporary French literature. These writers (Pierre Bergounioux, François Bon, Didier Daeninckx, Pierre Michon, Natacha Michel and Olivier Rolin) and Verdier as publishers have in common that they went from leftist commitment in the 70s to commitment in literature in the early 80s. The article raises the following questions: in the discourse on literature of these writers, what remains of Sartre's major concepts and main ideas? What social functions do they assign to literature? And for whom do they write?\\ 
-  [[http://www.revue-analyses.org/index.php?id=1726|Les entours de l'oeuvre, 2010, html]]+\\ 
 +[[https://uottawa.scholarsportal.info/ojs/index.php/revue-analyses/article/view/586|Barraband, 2010, PDF]]
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 ASHOLT, Wolfgang, « Trauerarbeit der Moderne in Romanen von François Bon, Jean Echenoz und Marie Redonnet », dans //Intertextualität und Subversivität. Studien zur Romanliteratur der achtziger Jahre in Frankreich//, Heidelberg, Universitätsverlag C. Winter, 1994, p. 303-314. +++ Monographie ASHOLT, Wolfgang, « Trauerarbeit der Moderne in Romanen von François Bon, Jean Echenoz und Marie Redonnet », dans //Intertextualität und Subversivität. Studien zur Romanliteratur der achtziger Jahre in Frankreich//, Heidelberg, Universitätsverlag C. Winter, 1994, p. 303-314. +++ Monographie
  
-BONNET, Gilles, « François Bon : retenir haut le dire », dans M. BRIAND, C. CAMELIN et L. LOUVEL (dir.), L’//intensité. Formes et forces, variations et régimes de valeurs, La Licorne//, no 96, 2011, p. 191-203. +++ Article de revue+BONNET, Gilles, « François Bon : retenir haut le dire », dans M. BRIAND, C. CAMELIN et L. LOUVEL (dir.), L’//intensité. Formes et forces, variations et régimes de valeurs, La Licorne//, n° 96, 2011, p. 191-203. +++ Article de revue
  
 BONNET, Gilles, //François Bon. D'un monde en bascule//, Chêne-Bourg, La Baconnière, 2012, 280 p. +++ Monographie BONNET, Gilles, //François Bon. D'un monde en bascule//, Chêne-Bourg, La Baconnière, 2012, 280 p. +++ Monographie
  
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-Depuis Sortie d’usine (1982), l’oeuvre de François Bon s’honore d’inscrire pour mémoire la disparition d’un monde, ne fût-elle visible qu’en l’infra-ordinaire. Cependant, de récits en biographies des Rolling Stones ou de Led Zeppelin, de pièces de théâtre en essais sur le numérique, cette oeuvre profuse se garde d’une vision passéiste qui se complairait dans le regret d’un temps perdu. +**Quatrième de couverture**\\ 
-Écrire la bascule signifie ainsi se laisser aspirer par le vide de l’ancien, au moment où le nouveau tente de l’investir, puis en bâtir une structure tuilée qui puisse supporter l’oeuvre et le monde appelé à y résonner. De la fin à la bascule, la nuance n’est pas que de lexique : écrire la bascule d’un monde, c’est maintenir le texte ouvert contre la tentation de la nostalgie, l’astreindre sans cesse à la véhémence jusqu’à l’incantation, rageuse parfois, de se savoir quête vive car vaine. Aussi la bascule dans l’oeuvre de François Bon a-t-elle à voir avec la légitimité illégitime de la littérature comme geste tendant à la maîtrise et à la déprise du monde ou du sujet.+Depuis //Sortie d’usine// (1982), l’oeuvre de François Bon s’honore d’inscrire pour mémoire la disparition d’un monde, ne fût-elle visible qu’en l’infra-ordinaire. Cependant, de récits en biographies des Rolling Stones ou de Led Zeppelin, de pièces de théâtre en essais sur le numérique, cette oeuvre profuse se garde d’une vision passéiste qui se complairait dans le regret d’un temps perdu.\\ 
 +Écrire la bascule signifie ainsi se laisser aspirer par le vide de l’ancien, au moment où le nouveau tente de l’investir, puis en bâtir une structure tuilée qui puisse supporter l’oeuvre et le monde appelé à y résonner. De la fin à la bascule, la nuance n’est pas que de lexique : écrire la bascule d’un monde, c’est maintenir le texte ouvert contre la tentation de la nostalgie, l’astreindre sans cesse à la véhémence jusqu’à l’incantation, rageuse parfois, de se savoir quête vive car vaine. Aussi la bascule dans l’oeuvre de François Bon a-t-elle à voir avec la légitimité illégitime de la littérature comme geste tendant à la maîtrise et à la déprise du monde ou du sujet.\\
 Ce n’est qu’en déséquilibre, entre fixé et effondré, que l’acte d’écrire prend sens. Seule une telle instabilité, source d’une constante invention de formes, dote l’écriture d’une densité neuve, tissée d’urgence, d’aléatoire et d’irrémédiable.\\ Ce n’est qu’en déséquilibre, entre fixé et effondré, que l’acte d’écrire prend sens. Seule une telle instabilité, source d’une constante invention de formes, dote l’écriture d’une densité neuve, tissée d’urgence, d’aléatoire et d’irrémédiable.\\
-(Quatrième de couverture) 
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 BONNET, Gilles, « L'hypéritexte. Poétique de la relecture dans l’œuvre numérique de François Bon », dans //Poétique//, n° 175 (2014), p. 21-34. +++ Article de revue BONNET, Gilles, « L'hypéritexte. Poétique de la relecture dans l’œuvre numérique de François Bon », dans //Poétique//, n° 175 (2014), p. 21-34. +++ Article de revue
  
-### [[www.cairn.info/revue-poetique-2014-1-page-21.htm|Bonnet, 2014, HTML]] ###+### [[http://www.cairn.info/revue-poetique-2014-1-page-21.htm|Bonnet, 2014, HTML]] ###
  
 BEAUDOUIN, Valérie, « Trajectoires et réseau des écrivains sur le Web. Construction de la notoriété et du marché », dans //Réseaux//, vol. 5, n° 175 (2012), p. 107-144. +++ Article de revue BEAUDOUIN, Valérie, « Trajectoires et réseau des écrivains sur le Web. Construction de la notoriété et du marché », dans //Réseaux//, vol. 5, n° 175 (2012), p. 107-144. +++ Article de revue
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 ### [[http://www.fabula.org/revue/document6535.php|Reverseau, 2011, HTML]] ### ### [[http://www.fabula.org/revue/document6535.php|Reverseau, 2011, HTML]] ###
  
-ADLER, Aurélie, « Éclats des vies muettes. Figures du minuscule et du marginal dans les récits de vie de Pierre Michon, Annie Ernaux, Pierre Bergounioux et François Bon », dans //Les Cahiers du CERACC//, n°5 (avril 2012). +++ Article de revue+ADLER, Aurélie, « Éclats des vies muettes. Figures du minuscule et du marginal dans les récits de vie de Pierre Michon, Annie Ernaux, Pierre Bergounioux et François Bon », dans //Les Cahiers du CERACC//, n° 5 (avril 2012). +++ Article de revue
  
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 [[http://www.cahiers-ceracc.fr/adler.html|Adler, 2012, HTML]] ### [[http://www.cahiers-ceracc.fr/adler.html|Adler, 2012, HTML]] ###
  
-MARTIN-ARCHARD, Frédéric, « Figures de l’intériorité dans le roman contemporain (François Bon, Laurent Mauvignier, Jacques Serena) », dans //Les Cahiers du CERACC//, n°5 (avril 2012). +++ Article de revue+MARTIN-ARCHARD, Frédéric, « Figures de l’intériorité dans le roman contemporain (François Bon, Laurent Mauvignier, Jacques Serena) », dans //Les Cahiers du CERACC//, n° 5 (avril 2012). +++ Article de revue
  
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 [[https://uottawa.scholarsportal.info/ojs/index.php/revue-analyses/article/view/385|Inkel, 2012, PDF]] ### [[https://uottawa.scholarsportal.info/ojs/index.php/revue-analyses/article/view/385|Inkel, 2012, PDF]] ###
  
-GARRIC, Henri, « François Bon et la crise contemporaine de la représentation », //Portraits de villes. Marches et cartes : la représentation urbaine dans les discours contemporains//, Paris, Honoré Champion (Bibliothèque de littérature générale et comparée), 2007, p. 497-544. +++ Monographie+GARRIC, Henri, « François Bon et la crise contemporaine de la représentation », dans //Portraits de villes. Marches et cartes : la représentation urbaine dans les discours contemporains//, Paris, Honoré Champion (Bibliothèque de littérature générale et comparée), 2007, p. 497-544. +++ Monographie
  
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