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« Pendant qu'un grand ailé poursuit son vol dans l'interminable couloir du sud, un débris de paysage englouti fait surface. Le noyé oublie le cerisier sauvage qu'il chérissait. Les fables perdent du sang, je transpire un métal transparent, ma naissance m'a donné soif et mon frère me refuse sa mamelle dorée. » (extrait) | « Pendant qu'un grand ailé poursuit son vol dans l'interminable couloir du sud, un débris de paysage englouti fait surface. Le noyé oublie le cerisier sauvage qu'il chérissait. Les fables perdent du sang, je transpire un métal transparent, ma naissance m'a donné soif et mon frère me refuse sa mamelle dorée. » (extrait) |
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NEPVEU, Pierre, « Suzanne Jacob : poèmes de la femme piégée », //Voix et images//, vol. 21, no 2 (1996), p. 243-249. +++ Article de revue | ===== Documentation critique ===== |
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| NEPVEU, Pierre, « Suzanne Jacob : poèmes de la femme piégée », //Voix et images//, vol. 21, no 2 (hiver 1996), p. 243-249. +++ Article de revue |
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### **Résumé** | ### **Résumé** |
Le seul recueil de poèmes qu'a publié Suzanne Jacob, en 1980, se situe à la fois dans le sillage des écritures au féminin de l'époque et à l'intérieur d'un projet personnel de dérégler la voix et les représentations, de chanter faux pour dire juste, de chercher jusque dans le laid et le grotesque une forme de présence. Parente de ce désir de présence et d'oralité qui se manifeste à la même époque dans les spectacles de chansons que donne Suzanne Jacob, cette poésie représente le versant "anti-romanesque" de l'oeuvre de la romancière, elle cherche dans un lyrisme souvent convulsif à lutter contre un enfermement tenace et à nommer une "soif", un désir d'être. | Le seul recueil de poèmes qu'a publié Suzanne Jacob, en 1980, se situe à la fois dans le sillage des écritures au féminin de l'époque et à l'intérieur d'un projet personnel de dérégler la voix et les représentations, de chanter faux pour dire juste, de chercher jusque dans le laid et le grotesque une forme de présence. Parente de ce désir de présence et d'oralité qui se manifeste à la même époque dans les spectacles de chansons que donne Suzanne Jacob, cette poésie représente le versant "anti-romanesque" de l'oeuvre de la romancière, elle cherche dans un lyrisme souvent convulsif à lutter contre un enfermement tenace et à nommer une "soif", un désir d'être. |
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[[http://id.erudit.org/iderudit/201235ar|Nepveu, 1996, PDF]] ### | * [[http://id.erudit.org/iderudit/201235ar|Nepveu, 1996, PDF]] ### |
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