Suzanne Jacob - Montréal, Le biocreux, 1980, 70 p.
« Je n’ai jamais remonté de rivière. Ni la Ouesse, ni aucune autre. Je n’ai pas de mémoire. Je n’ai jamais appris l’histoire des humains. Il n’y avait pas d’histoire des hommes, là où je suis née. Nous étions les premiers, moi et mon père. Nous sommes entrés à l’hôtel, et les draps n’avaient encore jamais servi. » (Quatrième de couverture)
NEPVEU, Pierre, « Suzanne Jacob : poèmes de la femme piégée », Voix et images, vol. 21, no 2 (hiver 1996), p. 243-249. +++ Article de revue
### Résumé
Le seul recueil de poèmes qu’a publié Suzanne Jacob, en 1980, se situe à la fois dans le sillage des écritures au féminin de l’époque et à l’intérieur d’un projet personnel de dérégler la voix et les représentations, de chanter faux pour dire juste, de chercher jusque dans le laid et le grotesque une forme de présence. Parente de ce désir de présence et d’oralité qui se manifeste à la même époque dans les spectacles de chansons que donne Suzanne Jacob, cette poésie représente le versant “anti-romanesque” de l’oeuvre de la romancière, elle cherche dans un lyrisme souvent convulsif à lutter contre un enfermement tenace et à nommer une “soif”, un désir d’être.
Poèmes 1 – Gémellaires. Le chemin de Damas (oeuvre) | |
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Titre | Poèmes 1 – Gémellaires. Le chemin de Damas |
Auteur | Suzanne Jacob |
Parution | 1980 |
Tri | Poèmes 1 – Gémellaires. Le chemin de Damas |
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