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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 ====== Gens du silence ====== ====== Gens du silence ======
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-[[auteurs:Marco Micone]] -  
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-    La pièce //Gens du silence//, premier volet d'une trilogie - //Addolorata// (1984)//Déjà l'agonie// (1988) - consacrée aux problèmes de l'immigration italiennefut publiée en 1982 (Montréal ; Québec / Amérique) et traduit en anglais en 1984 sous le titre //Voiceless People// par Maurizia Binda (Montréal ; Guernica). Elle fut rééditée en 2004 (Montréal ; VLBsous le titre //Silences//. +  
- +[[auteurs:Marco Micone]], //Gens du silence//, MontréalQuébec Amérique, 1982. \\ 
-La trilogie complète fut publiée sous le titre //Trilogia//, chez VLB, en 1996. +(Réédité en 2004 chez VLB sous le titre //Silences//
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 +La pièce //Gens du silence//, premier volet d'une trilogie - //Addolorata// (1984), //Déjà l'agonie// (1988) - consacrée aux problèmes de l'immigration italienne. La trilogie complète fut publiée sous le titre //Trilogia//, chez VLB, en 1996.
  
 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
  
-PUCCINI, Paola, « Montréal joué : la recherche de l' "extérieur" : une étude de l'espace dans Gens du silence de M. Micone », dans Hélène NOIROT et Anne GIAUFRET (dir.), //Actes du premier colloque des jeunes chercheurs européens en littérature québécoise (28 et 29 avril 1993)//, Paris, Université Paris 7 Denis-Diderot (Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise), 1993, p. 87-91. +++ Chapitre de collectif+PUCCINI, Paola, « Montréal joué : la recherche de l' "extérieur" : une étude de l'espace dans //Gens du silence// de M. Micone », dans Hélène NOIROT et Anne GIAUFRET (dir.), //Actes du premier colloque des jeunes chercheurs européens en littérature québécoise (28 et 29 avril 1993)//, Paris, Université Paris 7 Denis-Diderot (Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise), 1993, p. 87-91. +++ Chapitre de collectif
  
-###« En jetant un coup d'oeil à l'étymologie du mot "théâtre" nous avons déjà un point de départ qui va nous guider dans l'étude de l'espace et en particulier du lieu-Montréal dans //Gens du silence//, qu'on a choisi comme exemple parmi les pièces du dramaturge italo-québécois Marco Micone. Déjà le mot "théâtre" évoque celui de "lieu" : au sens figuré en effet on peut parler de "théâtre des opérations militaires" ou bien de "théâtre du crime" ; notre lieu "criminel" est Montréal, et plus précisément un Montréal joué au théâtre, donc à défaut de la description qui tient habituellement une place considérable dans la narration romanesque, nous chercherons nos informations dans les didascalies, là où l'on trouve les indications scéniques concernant les aspects topographiques de l'espace. Parmi les nombreuses acceptions que les dictionnaires donnent au mot "théâtre", il y en a quelques unes fort intéressantes qui font allusion à trois espaces différents dont l'importance est capitale. [...] »+###**Extrait**\\ 
 +« En jetant un coup d'oeil à l'étymologie du mot "théâtre" nous avons déjà un point de départ qui va nous guider dans l'étude de l'espace et en particulier du lieu-Montréal dans //Gens du silence//, qu'on a choisi comme exemple parmi les pièces du dramaturge italo-québécois Marco Micone. Déjà le mot "théâtre" évoque celui de "lieu" : au sens figuré en effet on peut parler de "théâtre des opérations militaires" ou bien de "théâtre du crime" ; notre lieu "criminel" est Montréal, et plus précisément un Montréal joué au théâtre, donc à défaut de la description qui tient habituellement une place considérable dans la narration romanesque, nous chercherons nos informations dans les didascalies, là où l'on trouve les indications scéniques concernant les aspects topographiques de l'espace. Parmi les nombreuses acceptions que les dictionnaires donnent au mot "théâtre", il y en a quelques unes fort intéressantes qui font allusion à trois espaces différents dont l'importance est capitale. [...] »
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-SIMON, Sherry, « Speaking with Authority : The Theatre of Marco Micone », //Canadian Literature//, no 106 (automne 1985), p. 57-64. +++ Article de revue+SIMON, Sherry, « Speaking with Authority : The Theatre of Marco Micone », //Canadian Literature//, n° 106 (automne 1985), p. 57-64. +++ Article de revue
  
 ###Étude de //Gens du silence// et d'//Addolorata//. ###Étude de //Gens du silence// et d'//Addolorata//.
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-SIMON, Sherry, « Écrire la différence. La perspective minoritaire », //Recherches sociographiques//, vol. 25, no 3 (septembre-décembre 1984), p. 457-465. +++ Article de revue+SIMON, Sherry, « Écrire la différence. La perspective minoritaire », //Recherches sociographiques//, vol. 25, n° 3 (septembre-décembre 1984), p. 457-465. +++ Article de revue
  
-###« [...] Ils ne sont pas encore très nombreux ces textes qui proposent comme thème explicite une exploration de la culture québécoise à partir d'une perspective minoritaire. Fennario, Micone, Robin, Jonassaint - à partir de communautés et de points d'origine très diverses - proposent non pas tant un regard sur la culture majoritaire qu'une expression de leurs propositions marginales. Nous n'apprenons pas beaucoup sur ceux qui occupent le centre culturel ; nous circulons sur les contours de la société. Il ne faut pas oublier que, dans le cas de Fennario, par exemple, l'ouvrier canadien-français partage avec l'ouvrier anglo-québécois une même impuissance et occupe une même position excentrique par rapport au centre, au pouvoir. [...] » (Extrait, p. 465)   +###**Extrait, p. 465**\\ 
-  [[http://www.erudit.org/revue/rs/1984/v25/n3/index.html|SherryMicone1984]]+« [...] Ils ne sont pas encore très nombreux ces textes qui proposent comme thème explicite une exploration de la culture québécoise à partir d'une perspective minoritaire. Fennario, Micone, Robin, Jonassaint - à partir de communautés et de points d'origine très diverses - proposent non pas tant un regard sur la culture majoritaire qu'une expression de leurs propositions marginales. Nous n'apprenons pas beaucoup sur ceux qui occupent le centre culturel ; nous circulons sur les contours de la société. Il ne faut pas oublier que, dans le cas de Fennario, par exemple, l'ouvrier canadien-français partage avec l'ouvrier anglo-québécois une même impuissance et occupe une même position excentrique par rapport au centre, au pouvoir. [...] »    
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 +[[http://id.erudit.org/iderudit/056118ar|Simon1984PDF]]
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-MATA BARREIRO, Carmen, « Identité urbaine, identité migrante », //Recherches sociographiques//, vol. 45, no 1 (janvier-avril 2004), p. 39-58. +++ Article de revue+MATA BARREIRO, Carmen, « Identité urbaine, identité migrante », //Recherches sociographiques//, vol. 45, n° 1 (janvier-avril 2004), p. 39-58. +++ Article de revue
  
-###**Résumé :**\\+###**Résumé**\\
  La littérature joue un rôle majeur dans le travail d’imaginer, dire et faire la ville. L’écriture migrante permet de voir, de l’intérieur, le processus d’acculturation, la construction de l’identité migrante et de l’identité urbaine. Après une réflexion sur les concepts d’« identité migrante », d’« identité urbaine » et d’« écritures migrantes », la littérature migrante de plusieurs espaces francophones est analysée et plus particulièrement l’interaction du travail de fiction et du travail d’analyse et / ou de recherche chez des écrivains migrants. Nous étudions l’apport de ces écrivains à la construction des images de la ville, des lectures, des représentations, des interprétations de même que leur lutte pour restaurer, valoriser et perpétuer la mémoire des immigrants et celle des espaces urbains et périurbains qu’ils ont investis et où ils ont oeuvré.   La littérature joue un rôle majeur dans le travail d’imaginer, dire et faire la ville. L’écriture migrante permet de voir, de l’intérieur, le processus d’acculturation, la construction de l’identité migrante et de l’identité urbaine. Après une réflexion sur les concepts d’« identité migrante », d’« identité urbaine » et d’« écritures migrantes », la littérature migrante de plusieurs espaces francophones est analysée et plus particulièrement l’interaction du travail de fiction et du travail d’analyse et / ou de recherche chez des écrivains migrants. Nous étudions l’apport de ces écrivains à la construction des images de la ville, des lectures, des représentations, des interprétations de même que leur lutte pour restaurer, valoriser et perpétuer la mémoire des immigrants et celle des espaces urbains et périurbains qu’ils ont investis et où ils ont oeuvré. 
-  * [[http://www.erudit.org/revue/rs/2004/v45/n1/009234ar.html|Mata Barreiro, Micone2004]]+ 
 +[[http://id.erudit.org/iderudit/009234ar|Mata Barreiro, 2004PDF]]
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-CHARTIER, Daniel, « Les origines de l'écriture migrante. L'Immigration littéraire au Québec au cours des deux derniers siècles », //Voix et images//, vol. 27, no 2 (no 80 - hiver 2002), p. 303-316. +++ Article de revue+CHARTIER, Daniel, « Les origines de l'écriture migrante. L'Immigration littéraire au Québec au cours des deux derniers siècles », //Voix et images//, vol. 27, n° 2 (n° 80 - hiver 2002), p. 303-316. +++ Article de revue 
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 +###**Résumé**\\ 
 +Au cours des deux derniers siècles, plus de cinq cents écrivains ont émigré au Québec dans des conditions et des circonstances variées. L’apport de ces écrivains à la vie littéraire du Québec est considérable: on constate que la part d'étrangers parmi les écrivains est deux fois plus importante que parmi la population en général. Quelquefois en marge des courants littéraires, parfois au coeur de la construction imaginaire nationale, les écrivains émigrés ont des parcours différents selon l'époque de leur arrivée, leur origine, leur langue et leur statut professionnel. De l'arrivée d'intellectuels révolutionnaires et de religieux ultramontains au XIXe siècle (Napoléon Aubin, Jules-Paul Tardivel), des grands voyageurs et exilés du début du XXe siècle (Marie Le Franc, Louis Hémon). de la première vague d'immigration européenne de l'après-guerre (Monique Bosco, Marco Micone) à la diversification continentale de la fin du siècle (Ying Chen, Sergio Kokis, Tecia Werbowski), l'histoire de l'immigration littéraire incite à une relecture de toutes les frontières et des constituantes de l'histoire culturelle du Québec. 
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 +**Abstract**\\ 
 +Throughout the past two centuries, over five hundred writers have emigrated to Quebec under a variety of conditions and circumstances. The contribution of these writers to Quebec literary life has been considerable: the proportion of foreigners among writers is twice as large as among the general population. At the edge of literary movements or at the heart of the construction of national imaginary systems, émigré writers have different trajectories depending on their time of arrival, origin, language and professional status. From the revolutionary intellectuals and ultramontane priests of the nineteenth century (Napoléon Aubin, Jules-Paul Tardivel) to the great travelers and exiles of the early twentieth (Marie Le Franc, Louis Hémon), from the first wave of European immigration after World War II (Monique Bosco, Marco Micone) to the continental diversification of the end of the century (Ying Chen, Sergio Kokis, Tecia Werbowski), the history of literary immigration impels us to reread the boundaries and elements of Quebec's cultural history.
  
-###Résumé :  * [[http://www.erudit.org/revue/vi/2002/v27/n2/index.html|Chartier, pdf, 2002]]+[[http://id.erudit.org/iderudit/290058ar|Chartier, 2002, PDF]]
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-ROBERT, Lucie, « Humiliés et offensés », //Voix et images//, vol. 30, no 1 (no 88 - automne 2004), p. 149-156. +++ Article de revue+ROBERT, Lucie, « Humiliés et offensés », //Voix et images//, vol. 30, n° 1 (n° 88 - automne 2004), p. 149-156. +++ Article de revue
  
-###« [...] Pour quelle raison un écrivain se sent-il obligé de récrire une pièce, non pour en modifier quelques lignes, une scène ou deux, voire un acte, mais bien pour "remplacer" une pièce antérieure, déjà bien connue et appréciée, éditée trois fois, ce qui est déjà un exploit ? Marco Micone ne s’en explique guère dans //Silences//, pièce qui, écrit-il, "remplace //Gens du silence// dont l’auteur n’a gardé que quatre courtes scènes remaniées". C’est donc quelque vingt ans après le fait initial que le dramaturge revient à ses personnages, repense l’événement et la manière de le présenter sur scène. [...] » +###**Extrait**\\ 
-  [[http://www.erudit.org/revue/vi/2004/v/n88/index.html|Robert, Micone2004]]+« [...] Pour quelle raison un écrivain se sent-il obligé de récrire une pièce, non pour en modifier quelques lignes, une scène ou deux, voire un acte, mais bien pour "remplacer" une pièce antérieure, déjà bien connue et appréciée, éditée trois fois, ce qui est déjà un exploit ? Marco Micone ne s’en explique guère dans //Silences//, pièce qui, écrit-il, "remplace //Gens du silence// dont l’auteur n’a gardé que quatre courtes scènes remaniées". C’est donc quelque vingt ans après le fait initial que le dramaturge revient à ses personnages, repense l’événement et la manière de le présenter sur scène. [...] » 
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 +[[http://id.erudit.org/iderudit/009897ar|Robert, 2004PDF]]
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 +PUCCINI, Paola, « Autotraduction et identité : le cas de Marco Micone », dans Alessandra FERRARO et Elisabeth NARDOUT-LAFARGE (dir.), //Interférences: Autour de Pierre L'Hérault//, Udine, Forum, 2010, p. 167-182. +++ Chapitre de collectif
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