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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:il_n_y_a_plus_de_chemin [2015/03/12 09:37] – Modified from the form at oeuvres:il_n_y_a_plus_de_chemin Virginie Savardoeuvres:il_n_y_a_plus_de_chemin [2015/09/28 11:50] (Version actuelle) Virginie Savard
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 ====== Il n'y a plus de chemin ====== ====== Il n'y a plus de chemin ======
  
-[[auteurs:Jacques Brault]] Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1990, 67 p.+[[auteurs:Jacques Brault]], //Il n'y a plus de chemin//, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1990, 67 p.
  
  
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
  
-BOURASSA, Lucie, « Poésie, narration et sens de la vie. À propos d'//Il n'y a plus de chemin //de Jacques Brault », //Études françaises//, vol. 39, no 3 (2003), p. 71-88. +++ Article de revue+BOURASSA, Lucie, « Poésie, narration et sens de la vie. À propos d'//Il n'y a plus de chemin //de Jacques Brault », //Études françaises//, vol. 39, n° 3 (2003), p. 71-88. +++ Article de revue
  
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 +**Résumé**\\
 +Jacques Brault n’a que peu pratiqué le poème en prose. On pourrait s’étonner de cela puisque, de son propre aveu, il n’aime pas les cloisonnements génériques, et que le poème en prose s’est historiquement défini par un refus des modèles. La situation s’explique peut-être du fait que le poème en prose a perdu sa fonction de briseur de normes : certains de ses traits — tels le prosaïsme et la distance ironique — ont envahi l’ensemble de la poésie moderne, y compris les oeuvres en vers de Brault. Cependant, Il n’y a plus de chemin — seul recueil de l’auteur à comporter une majorité de poèmes en prose — accuse ces caractéristiques, en plus de faire au récit une part inhabituelle. Dans le présent article, j’analyserai le fonctionnement de la narration dans Il n’y a plus de chemin, pour montrer que, malgré une possible disparition de la fonction méta-générique du poème en prose, le traitement de la narration dans ce livre effectue un travail sur des valeurs culturelles associées au raconter d’une part, et au discours poétique de l’autre. Ce qui m’amènera à situer ce livre dans la poétique de son auteur.
  
-« Jacques Brault n'a que peu pratiqué le poème en prose. On pourrait s'étonner de cela puisque, de son propre aveuil n'aime pas les cloisonnements génériques, et que le poème en prose s'est historiquement défini par un refus des modèles. La situation s'explique peut-être du fait que le poème en prose a perdu sa fonction de briseur de normes : certains de ses traits tels le prosaïsme et la distance ironique - ont envahi l'ensemble de la poésie moderne, y compris les oeuvres en vers de Brault. [...] » +**Abstract**\\ 
- +It may seem noteworthy that Jacques Brault has not practised prose poetry much, since Brault himself has indicated his dislike of generic limitations and that the genre of the prose poem is precisely defined by a historical refusal of modelsThis might be explained by the fact that the prose poem has lost its function of norm breaker : some of its features—such as its prosaic nature and its irony—have invaded the entirety of modern poetry, including Brault’verse poetry. HoweverIl n’y a plus de cheminthe only of Brault’collections to include a majority of prose poems, endorses these traits while it also gives way to narrative. This article analyses the narrative of Il n’y plus de chemin in order to demonstrate that, despite a possible disintegration of the meta-generic function of prose poetrythe treatment of narration brings into effect a critique of cultural values respectively associated to narrative and poetic discourses. In conclusion, this study situates Il n’a plus de chemin in Brault’s aesthetic.\\ 
-(Extrait, résumé disponible sur le site Erudit.) +\\ 
- +[[http://www.erudit.org/revue/etudfr/2003/v39/n3/008150ar.html |Bourassa, 2003, HTML]]###
- +
-[[http://www.erudit.org/revue/etudfr/2003/v39/n3/008150ar.html |Bourassa, 2003, html]]###+
  
-MALENFANT, Paul-Chanel, «... comme on cueille des simples », //Voix et images//, vol. 16, no 3 (printemps 1991), p. 549-560. +++ Article de revue+MALENFANT, Paul-Chanel, «... comme on cueille des simples », //Voix et images//, vol. 16, n° 3 (printemps 1991), p. 549-560. +++ Article de revue
  
-MARCOTTE, Hélène, « Presque silence. //Il n'y a plus de chemin// de Jacques Brault », //Urgences//, no 31 (mars 1991), p. 122-126. +++ Article de revue+MARCOTTE, Hélène, « Presque silence. //Il n'y a plus de chemin// de Jacques Brault », //Urgences//, n° 31 (mars 1991), p. 122-126. +++ Article de revue
  
-OUELLET, Pierre, « Le don des formes : schématisme et acte perceptif », //Protée//, vol. 21, no 1 (hiver 1993), p. 15-24. +++ Article de revue+OUELLET, Pierre, « Le don des formes : schématisme et acte perceptif », //Protée//, vol. 21, n° 1 (hiver 1993), p. 15-24. +++ Article de revue
  
 ROY, Katy, « L'image et le chemin : //Il n'y a plus de chemin// : genèse d'une transécriture ; //suivie de //L'imaginant imaginé : réflexion autour de l'image transécrite », mémoire de maîtrise, faculté des lettres, Université Laval, 2005, 145 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise ROY, Katy, « L'image et le chemin : //Il n'y a plus de chemin// : genèse d'une transécriture ; //suivie de //L'imaginant imaginé : réflexion autour de l'image transécrite », mémoire de maîtrise, faculté des lettres, Université Laval, 2005, 145 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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 //Lessons from homelessness. Readings of //Agonie //and// Il n’y a plus de chemin// by Jacques Brault\\ //Lessons from homelessness. Readings of //Agonie //and// Il n’y a plus de chemin// by Jacques Brault\\
  
-Agonie// ((Agony//) and //Il n’y a plus de chemin// (//There’s no more road//) by Jacques Brault depict homeless individuals who have chosen to leave social life behind, who “live partly in another world”, who “aren’t quite with it anymore”, to use the author’s words. Preferring distance, silence and retreat to engaged discourse, they shed light on the inadequacies of a cultural transmission which, far from being grounded in certainties, reveals itself to be profoundly aporetic in the modern era. What heritages do these two texts offer, if not detachment, displacement, distance and anachronism, which, in any case, can be neither taught nor learned? What conception of modern coexistence do they describe? To answer these questions, the present article proposes to examine the figures of anachronism that give way to a singular conception of the transmission of knowledge and affects, a conception shared between an impossible legacy and a deliquescent speech.\\+Agonie// (//Agony//) and //Il n’y a plus de chemin// (//There’s no more road//) by Jacques Brault depict homeless individuals who have chosen to leave social life behind, who “live partly in another world”, who “aren’t quite with it anymore”, to use the author’s words. Preferring distance, silence and retreat to engaged discourse, they shed light on the inadequacies of a cultural transmission which, far from being grounded in certainties, reveals itself to be profoundly aporetic in the modern era. What heritages do these two texts offer, if not detachment, displacement, distance and anachronism, which, in any case, can be neither taught nor learned? What conception of modern coexistence do they describe? To answer these questions, the present article proposes to examine the figures of anachronism that give way to a singular conception of the transmission of knowledge and affects, a conception shared between an impossible legacy and a deliquescent speech.\\
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 [[http://www.erudit.org/revue/tce/2012/v/n98/1012488ar.html|Lapointe, 2012, HTML]] ### [[http://www.erudit.org/revue/tce/2012/v/n98/1012488ar.html|Lapointe, 2012, HTML]] ###

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