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Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Jacques Roubaud - ensemble de l'oeuvre

Documentation critique

PUFF, Jean-François, « Mémoire de la mémoire : Jacques Roubaud et la lyrique médiévale »,  thèse de doctorat, département des lettres, Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle, 2003, 579 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé joint à la thèse
« L’oeuvre de Jacques Roubaud se compose en un temps où la possibilité de la poésie est contestée. Paradoxalement, c’est une poétique très éloignée de la période historique dans laquelle cette oeuvre s’inscrit, puisqu’il s’agit de la poésie lyrique médiévale, et plus particulièrement de la poésie des troubadours, qui lui offre ses ressources. Aussi faut-il analyser les enjeux que ce changement de paradigme esthétique implique : l’oeuvre poétique de Roubaud doit être située dans son époque, relativement aux notions d’avant-garde et de post-modernité. Par ailleurs le mode spécifique de rapport à l’hypertexte des troubadours qu’elle établit doit être exposé. On montrera que la relation des deux poétiques s’établit en fonction d’une croyance très forte en la spécificité de la forme poésie, et dans sa distinction d’avec les autres modes d’expression. On poursuivra l’analyse en établissant qu’il ne faut pas conclure de ce rapport à une identité : si l’oeuvre ancienne enjoint à la composition du nouveau, le nouveau dans un deuxième temps influe sur la réception de la tradition : d’où la lecture critique singulière que Roubaud accomplit du trobar. A ces vues qui relèvent de la poétique et de l’histoire de la poétique, il faut ajouter tout ce qui relève de la question de la mémoire. Cette faculté possède selon Roubaud un rapport essentiel à l’art de poésie. Ce n’est pas seulement que le poème est par excellence le mémorable : c’est que la poésie, d’une part est en elle-même mémoire de la langue, d’autre part agit essentiellement sur la mémoire. Ces grands thèmes d’une poétique informent dès lors la composition de poèmes, selon un “projet” qu’il faut décrire : cela sera le cas dans deux mouvements diachroniques. D’abord, on établira tout ce qui procède de la question formelle, qui découle de l’analyse du trobar : cela doit permettre d’établir le lien entre les différents “moments” du projet, c’est-à-dire les grands livres de poésie de Roubaud. Ensuite, on s’attachera à montrer tout ce qui procède du “premier moteur” de la poésie, amors, et de celle qui enjoint cet amour, la dona. » ###

PUFF, Jean-François, Mémoire de la mémoire. Jacques Roubaud et la lyrique médiévale, Paris, Classiques Garnier, 2009, 583 p. +++ Monographie

### Quatrieme de couverture
L’œuvre de Roubaud se distingue par le rapport qu’elle entretient avec la tradition poétique. À égale distance de la volonté de rupture et du désir de restauration, le poète choisit un modèle aussi glorieux qu’éloigné, celui du grand chant d’amour des troubadours, dont il fait sienne la poétique. La mise en œuvre de cette poétique n’est pourtant pas évidente à saisir dans la diversité de son œuvre. Ce sont les principes, les fins, et les résultats concrets d’un tel rapprochement que ce livre s’attache à exposer, révélant ainsi un mode spécifique de déploiement du nouveau, qui fait l’unité de l’entreprise poétique de Roubaud. Compte tenu d’une mise en situation historique, ce programme se réalise en suivant le double fil d’une «monstration» de la forme et d’une élucidation du sens formel de l’œuvre.

Puff, 2009, table des matières ###

CHAUVIN, Andrée, « Jacques Roubaud. Réticences autobiographiques et art de mémoire », dans Bertrand DEGOTT et Marie MIGUET-OLLAGNIER (dir.), Écritures de soi : secrets et réticences, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 67-88. +++ Chapitre de collectif

MONCOND’HUY Dominique, « La “fiction” du texte-vie et quelques-uns de ses aléas chez Jacques Roubaud » , dans Carole Bisenius-Penin et André Petitjean (dir.), « 50 ans d’Oulipo - de la contrainte à l’oeuvre », La Licorne , n° 50, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013, p. 163-174. +++ Chapitre de collectif

REIG, Christophe, « L’imagination informatique de Jacques Roubaud », dans Jean-Pierre GOLDENSTEIN et Michel BERNARD (dir.), Mesures et démesure dans les lettres françaises au XXe siècle, théâtre, surréalisme et avant-gardes littéraires, mélanges offerts à Henri Béhar, Paris, Honoré Champion (Congrès, colloques et conférences. Époque moderne et contemporaine, n° 19), 2007, p. 435-446. +++ Chapitre de collectif

### En replaçant en perspective les accointances affichées entre l’Ouvroir et l’informatique, et à l’utilisation particulière que fait Roubaud de celle-ci dans le cycle d’Hortense et de l’hypertexte, des incises et bifurcations textuelles dans Le Grand Incendie de Londres, on s’intéresse plus particulièrement aux plaisirs mais aussi aux limites du rêve d’une « machine littérature », pour reprendre Calvino. ###

DAVREU, Robert, Roubaud. La poésie comme mathesis universalis, Paris, Seghers (Poètes d’aujourd’hui), 1985, 207 p. +++ Monographie

### Antérieur au cycle d’Hortense et au Grand Incendie, l’ouvrage de Davreu porte essentiellement sur la poésie et la poétique roubaldiennes (Autobiographie Chapitre X, Mono no Aware, La Vieillesse d’Alexandre, etc.). L’auteur revient sur la contrainte éminemment libératrice, le goût affirmé du poète pour le du sonnet, puis médite sur la réhabilitation de la poésie formelle, estimant que Roubaud, en mêlant forme et nombre, se situe dans le prolongement de la tradition pythagoricienne. L’ouvrage se termine sur une série d’entretiens, notamment avec P. Lusson.  ###

MONCOND’HUY, Dominique, « Roubaud : le mot, la phrase, le texte », dans Catherine Rannoux et Jacques Dürrenmatt (dir.), La Licorne. La phrase : mélanges offerts à Jean-Pierre Seguin, Poitiers,  faculté des lettres et langues (vol. 42), 1997 p. 127-141. +++ Chapitre de collectif

###Moncond’huy y distingue entre la poésie, « hostile à tout bornage horizontal, linéaire », la prose de divertissement (les Hortense, La dernière balle perdue), selon DM exempte de travail sur le rythme) et la prose de mémoire (Le Grand Incendie).###

MONTÉMONT, Véronique, « JR 007 ou le secret chez Jacques Roubaud », dans Bernard MAGNÉ et Christelle REGGIANI (dir.), Écrire l’énigme. Actes du colloque « L’énigme dans les lettres », Paris IV - Sorbonne (28-30 septembre 2006), Paris, Presses Universitaires de la Sorbonne (PUPS, Bibliothèque des Styles), 2006, p. 177-186. +++ Chapitre de collectif

###Montémont adopte une perspective surplombante pour évoquer successivement quelques lois de compositions pour : Signe d’appartenance, Trente-et-un au cube, Le Grand Incendie de Londres, le cycle d’Hortense,  La pluralité des Mondes de Lewis, Dors, La Princesse Hoppy, La Vieillesse d’Alexandre, et pour finir, Autobiographie Chapitre dix et Nous-les-moins-que-rien, fils aînés de personne.1. Les Mots pour ne pas le dire - 2. Pour vivre heureux, vivons cachés. ###

MONCOND’HUY, Dominique, « Description d’un projet de lecture de Jacques Roubaud », La Licorne, dossier « Jacques Roubaud », sous la direction de Dominique MONCOND’HUY et Pascaline MOURIER-CASILE, n° 40 (février 1997), p. 115-135. +++ Article de revue

###Moncond'huy, 1997, HTML ###

DOISNEAU, Pascal, « Poétique de Jacques Roubaud : mathématique, littérature, mémoire » , thèse de doctorat, département des lettres, Université Rennes II, 2003, 674 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Notre principal objectif, en choisissant la problématique suivante : “ Poétique de Jacques Roubaud : Mathématique, Littérature, Mémoire”, est de proposer une cohérence interne à l’hétérogénéité de l’oeuvre roubaldienne, de déterminer les formes et les sens qui l’ordonnent, et de montrer que cette dernière correspond à une conception particulière de la littérature relevant d’une esthétique formelle inaugurée par les Troubadours et poursuivie par l’Ouvroir de Littérature Potentielle. Ces trois éléments, mathématique, littérature et mémoire, fondent, selon nous, et dans une très large mesure, la poétique et l’écriture de Jacques Roubaud. Nous tenterons de montrer comment l’auteur analyse et s’approprie ces différents domaines et les amène à jouer un rôle prépondérant au sein même d’une écriture caractérisée par une perpétuelle tension entre tradition et modernité. Notre travail s’appuie sur l’ensemble de la production écrite de Jacques Roubaud, pour donner un aperçu de son extrême diversité, tout en mettant en relation les différentes composantes de cette oeuvre protéiforme, originale et profondément moderne. » ###

MONTÉMONT, Véronique, « L’obscur et l’éclat : rénovations de la création poétique dans l’oeuvre de Jacques Garelli, Lorand Gaspar et Jacques Roubaud  », thèse de doctorat, département des lettres, Université Nancy II, 2002, 1231 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Cette thèse se propose d’analyser, grâce à l’étude de l’oeuvre de trois poètes contemporains, les principales étapes des métamorphoses de la poésie depuis un siècle. Ce genre littéraire a en effet connu une refonte radicale et un rejet violent de sa tradition, à tel point qu’on a pu craindre pour sa pérennité. Jacques Garelli, Lorand Gaspar et Jacques Roubaud, tous impliqués dans des projets poétiques originaux et cohérents, démontrent qu’il est possible de régénérer la création, tant sur le plan des formes poétiques que sur celui des contenus : leur oeuvre, qui s’élabore en dehors de l’esthétique de la représentation, construit un rapport renouvelé au monde et par voie de conséquence au langage, mais ne renonce en aucun cas à l’élaboration d’un sens. » ###

SMOCK, Ann, « Cloudy Roubaud », Representations, vol. 86 (printemps 2004), p. 141-174. +++ Article de revue

###Ann Smock place en perspective l’oeuvre roubaldienne à l’ombre de nuages cotonneux - à l’instar de ceux peints par le peintre J. Constable. Elle démontre comment s’installent autour des textes des zones d’opacité (« cloudy ») et quels rapports elles entretiennent avec les aspects plus formels de l’oeuvre.

Abstract
Jacques Roubaud, a lively partisan of form in literature, nevertheless has a cloudy side. This essay dwells on his attention to a formless haze that shadows all things’ definition, and that form cannot avoid exposing wherever it declares itself. ###

MONTEMONT, Véronique, Roubaud : l’amour du nombre, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2004, 410 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
Jacques Roubaud, né en 1932, est poète et prosateur, mais aussi essayiste, mathématicien, oulipien et traducteur. Son oeuvre est complexe et passionnante : littérature et mathématiques ne cessent de s’y croiser et les formes qui résultent de leur rencontre se révèlent des matrices de création particulièrement fécondes. Cet ouvrage explore les principaux aspects de la poétique roubaldienne : le rapport au langage et aux arts visuels, l’influence japonaise, l’intertextualité, la théorie du rythme, l’empreinte de Bourbaki et le rôle central du nombre, principe organisateur de la presque totalité de l’oeuvre.

Version remaniée de :
MONTEMONT, Véronique, « L’obscur et l’éclat : rénovations de la création poétique dans l’oeuvre de Jacques Garelli, Lorand Gaspar et Jacques Roubaud », thèse de doctorat, département des lettres, Université Nancy II, 2002, 1231 f.###

CLOUTIER, Cécile, « La poétique du nombre chez Yves Bonnefoy et Jacques Roubaud », Dalhousie French Studies, n° 60 (automne 2002), p. 71-76. +++ Article de revue

###Cloutier, 2002, PDF ###

MARSAL, Florence, « Mourning and the Call to Possible Worlds in Jacques Roubaud’s Poetry », French Studies, vol. 6, n° 2 (automne 2002), p. 357-369. +++ Article de revue

###Après un rappel synthétique des théories philosophiques, littéraires et logiciennes qui évoluent autour des « mondes possibles », Florence Marsal étudie comment Roubaud en fait un recours contre le deuil et un secours poétique. « The poem is like mathematics, a formal language without any more reference to the concrete world. It is also a performative speech act, which allocates the value of existence while affirming it. But the actual world is always there, on the fringes of the poem, and weighs heavily on the poetic assertions. » (p. 368)

Corpus retenu
Quelque chose noir, Le grand incendie de Londres, La pluralité des mondes de Lewis###

DOISNEAU, Pascal, « Jacques Roubaud, lecteur de Raymond Queneau », Les Amis de Valentin Brû, vol. 38-39 (2005), p. 13-48. +++ Article de revue

###Adoptant une perspective cavalière, Pascal Doisneau repère l’intertexte quenien dans l’oeuvre de Roubaud (Pierrot Mon Ami)###

CONSENSTEIN, Peter, « Jacques Roubaud–Life Mastered and Measured into a Masterpiece », dans Peter CONSENSTEIN (dir.), A casebook on Jacques Roubaud’s The Great Fire of London, Dalkey Archive Press, Urbana-Champaign, 2003. +++ Chapitre de collectif

###Peter Consenstein profite de cette longue introduction pour situer Le Grand Incendie.

Consenstein, 2003, HTML
Dossier en ligne###

POUCEL, Jean-Jacques, « Jacques Roubaud’s Intersections » , Site - The Journal of Twentieth Century Contemporary French Studies, vol. 7, n° 2 (automne 2003), p. 208-228. +++ Article de revue

###Jean-Jacques Poucel insiste sur l’aspect fondamentalement pluriel et  hybride de l’oeuvre de Roubaud.  « To speak of hybridization as renewal in Roubaud’s work is abundantly productive, for hybridity is operative at almost every level of his oeuvre. Like the general theory of change that Roubaud attempts to formalize early in his career, the lens of hybridity opens up “an extremely hybrid domain,” a field of inquiry in which “the areas of application are so numerous that the concrete materials themselves risk getting lost ». ###

TAYLOR, John, « The Composition of Mourning (Jacques Roubaud) », dans Paths to Contemporary French Literature, vol. 2, New Brunswick (New Jersey), Transaction Publishers, 2007, p. 140-148. +++ Monographie

MONTÉMONT, Véronique, « Jacques Roubaud : Des chiffres et des lettres », dans Hermes SALCEDA et Jean-Jacques THOMAS (dir.), Le Pied de la Lettre - Créativité et Littérature Potentielle -  Actes du colloque international, Verbum-Vigo, Mai 2009 (Espagne), New Orleans, Presses Universitaires du Nouveau Monde, 2010, p. 13-27. +++ Chapitre collectif

FRANCESCHINI, Baptiste, « L’oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud », thèse de doctorat, département des littératures de langue française, Université de Montréal, 2013, 469 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
Cette thèse s’intéresse à la manière dont l’oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l’époque. En effet, tout au long de son œuvre, l’écrivain n’a de cesse d’avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d’érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l’originalité se jauge à l’aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L’écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d’œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours « translation ». En recomposant la bibliothèque médiévale qu’arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d’une réécriture à la lumière de la poétique médiévale.

Abstract
This thesis examines how Jacques Roubaud, while rewriting texts and motifs from Middle Ages, also recaptures an ancient practice of literature. Indeed, throughout his work, Jacques Roubaud acknowledges medieval literature as an inspirational field. Not only does he publish, as a true scholar, several essays about troubadours and Arthurian romances, but also considers texts and writers of Middle Ages as examples to be followed for his own material. He seems to recognise himself in the medieval conception of literature, in which originality is not a matter of newness but consists in dealing with what has already been told. Writing is always about rewriting, adapting and passing old tales on, in a medieval word, writing is about “translatio”. By reconstructing the old library that Jacques Roubaud paces, this study therefore analyses the numerous mechanisms of rewriting in the light of medieval poetic.

Franceschini, 2013, PDF ###

MANEA, Raluca, « Recompositions of Place: The Locopoetics of Jacques Roubaud, Emmanuel Hocquard and Jacques Darras », thèse de doctorat, Department of French, New York University, 2014, 297 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
My dissertation revives the notion of place for the critical reception of post-1970 experimental poetry in France. By analyzing the locopoetic turn in writings by Jacques Roubaud, Emmanuel Hocquard and Jacques Darras, I stress their innovative use of discursive lenses borrowed from historiography and scientific inquiry to work on specific geographic locations and question romantic notions of individual and collective identity traditionally tied to the écriture du lieu. These poets’ figuration of place (Paris, Tangiers and Picardy, among others) as a nexus of linguistic vectors - be they disciplinary, literary-historical or vernacular - rather than as a stable, originary point of reference challenges canonical inscriptions of place in literature. Their contestatory poetics departs from the previous generation’s essentialist treatment of natural sites, revelatory of a transcendental ground of Being as well as from avant-garde reconfigurations of subjective topography by means of urban practices such as flânerie or dérive. In teasing out a number of shared preoccupations, my project contributes a new approach to current critical trends that treat these oeuvres in isolation, as exemplars of formalism (Roubaud), literality (Hocquard) and lyricism (Darras). I show how these works test the limits of mimesis via methods and idioms borrowed from “unpoetic” domains of knowledge. Nevertheless, I argue that this centrifugal bent in the writing of place is counterbalanced by a working through of literary topoi. Roubaud’s “sonnet de voyage,” Hocquard’s “élégiaque-inverse” and Darras’s “roman chanté-compté” reopen the question of form for linguistically experimental poetries today. Finally, by considering these poets’ incursions into twentieth-century Anglo-American poetry, my project points to their critical stance vis-à-vis a formally lax poetic production at home, haunted by surrealist and neo-romantic specters. I argue that these authors’ renewal of the French poetic idiom can be productively set in relation to their encounters- via translation, adaptation and anthologization - with Anglo-American Modernisms.

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HESS, Deborah M., Palimpsestes dans la poésie: Roubaud, du Bouchet, etc …, Paris, L’Harmattan, 2011, 223 p. +++ Monographie

### Présentation de l’éditeur
Cette approche de la lecture de la poésie contemporaine par le biais du palimpseste, (les poètes analysés : Edouard Glissant, Nicole Brossard, Tahar Ben Jelloun, Edmond Jabès, Marie-Claire Bancquart, Jean Daive, André du Bouchet, Jacques Roubaud ), permet de découvrir les richesses du poème par le moyen d’une poétique de la complexité. ###

SMOCK, Ann, « Jacques Roubaud’s ‘Sonnetomania’ », Literary Imagination: The Review of the Association of Literary Scholars and Critics, vol. 12, n° 3 (2010), p. 344-354. +++ Article de revue

### Extrait de l’introduction
« The story of sonnets in the life of Jacques Roubaud is a long narrative winding through pages and pages of his prose. Often branching off at unexpected angles, it generally loops slowly back upon itself. We read, at the beginning of the prose volume Poésie:, how one cloudy day in early December 1994 Roubaud happened to be walking in the neighborhood of the old Bibliothèque Nationale. He had recently got it into his head to make a book of poems about Paris, especially its streets, taking a title from a line and a half in Baudelaire’s “Le cygne,” a poem set in Paris when the Baron Haussmann’s reconstructions were rapidly transforming the city, and the poet felt himself an exile: La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le coeur des humains [The form of a city changes faster, alas, than the human heart]. Roubaud had to walk a lot, up and down the streets in order to compose this poetry volume, and that is what he was up to on December 5, 1994—his sixty-second birthday. He wrote Poésie: during the 1990s, at the same time as the poems for La Forme d’une ville. Of the group of six prose volumes to which Poésie: belongs, it is the one where the story of sonnets in Roubaud’s life is most concentrated. For (in its round-about way) it relates his apprenticeship in poetry during the 1960s—which also involved a lot of walking around in Paris. The 1960s and the 1990s weave in, out, and around each other in Poésie:. »

Smock, 2010, PDF ###

PUFF, Jean-François, « Jacques Roubaud : un ‘enfant perdu’ d’Aragon », Recherches Croisées Aragon/Elsa Triolet, n° 12 (2009), p. 39-51. +++ Article de revue

PUFF, Jean-François, « La ‘trace chantante’ des troubadours dans la poésie de Jacques Roubaud », dans Antonio RODRIGUEZ et André WYSS (dir.), Le Chant et l’écrit lyrique, Berne, Peter Lang, 2009, p. 125-136. +++ Chapitre de collectif

MURESAN, Maria, « Time and private languages: Jacques Roubaud and his interlocutors », thèse de doctorat, Columbia University, 2006, 446 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
My dissertation focuses on poetry and autobiography, as two different relations of language to private-memory-images and photography. I anchor my analysis in Roubaud’s work, torn between, on the one hand, a Projet de poésie (prior to 1978) and on the other hand, an autobiographical narrative and several volumes of poetry written on the ruins of his earlier “Project” (beginning in 1980 and continuing to the present). The latter—both the narrative and the poetry—takes shape in a dialogue with the photographic work of his dead wife.

I show that what is at stake in this dialectic of the renunciation of the past in order to return to the present is the definition a mnemonic identity by means of a literary practice. I have arrived at this concept after detailed analyses of two volumes of poetry and six volumes of autobiographical prose. I foreground two other traditions to which these texts continually refer: medieval Japanese court poetics and poetry as well as Wittgenstein’s private language argument and analytic philosophy. I document what is not directly expressed in Roubaud’s work, namely how deeply and originally these traditions touch upon each other on the ground of their relationship to privacy and time.

I argue that Roubaud proposes an original conception of subjectivity, which is deeply anchored in a literate community. I equate his poetic practice with a search for a mnemonic identity of naming, in which a poet—a composer and reader of poems from the past—becomes contemporary with all other poets who use the same words to name their private memory-images. Wittgenstein’s examples in his Philosophical Investigations are revealing in this context. He shows that the verbal memory, which underlies any language use today, is reduced to short sentences embedded in different forms of everyday life. In contrast, the medieval Japanese poet lived with the memory of long poetic sequences, revealing a strong training in his sensibility and perceptive skills. Thus, by appropriating the Japanese practice of poetic memory, Roubaud’s response to Wittgenstein is the enrichment of the everyday instance through the poetic idiom.

In contrast to the identity of naming, I interpret his autobiographical technique as a mnemonic identity of image, in which the writer destroys his private-memory-images by converting them into pictions (rigid and fictive pictures). His prose writing comes from acts of remembering_(souvenir) in which private memory-images are converted into photograph-like images by descriptive and narrative protocols. Images are retained because they are depicted differently by various language games that give them different meanings.

These mnemonic identities are opposed to an identity of being, which the reader usually expects from a lyrical or autobiographical text. The identity of being relies on the presupposition of an inner citadel (Hadot) of the writing subject, which belongs only to himself and therefore defines him. This is still the identity used in the majority of works analyzed by Rabaté as the literature of exhaustion. In the rhetoric of self-portrait, the writer is not fooled by this interiority, but he manifests his lucidity at the cost of eliminating time from his work (Beaujour). I show that Roubaud, the Japanese poet and Wittgenstein refute in their work both the fallacy of interiority as well as the fallacy of the a-temporality of language.

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MARSAL, Florence, « Quête, écriture et prose arthurienne chez Jacques Roubaud », introduction Anne Berthelot, Contemporary French and Francophone Studies, vol. 10, n° 1 (janvier 2006) p. 43-51. +++ Article de revue

### Marsal, 2006, PDF ###

KLEBES, Martin, « Jacques Roubaud: Projecting Memory », dans Wittgenstein’s Novels, New York, Routledge, 2006. +++ Monographie

CALSOYAS, Alexandra Maria, « Moi, une “matière”? Systems and self in Jacques Roubaud’s poetry and prose », thèse de doctorat, University of California, 2003, 176 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Roubaud’s question, “Comment pourrais je être moi, une ‘matière’?” abridged in my title, suggests the central concerns of this dissertation. My work examines how an author’s “self” could become the subject matter of a written text, or be taken as the raw material for writing. The range of relationships that Roubaud establishes between self and text (his own and others’) in (1967), Autobiographie, chapitre dix (1977), Le grand incendie de Londres (1989) and La boucle (1993) allows me to investigate the self as a potential textual or material construction rather than a spiritual or experiential one. I read Roubaud’s experiments with collage, distortions of the sonnet form and bifurcating prose as explorations of memory, showing his rejection of the presumed liberty of Surrealist free verse and automatic writing to be part of a formal search for an individual poetic voice and a mode of self expression. My study demonstrates that Roubaud’s diverse work not only has important implications for the critical understanding of autobiography as a genre, but also reveals how self and subjectivity are mediated both individually and collectively through form.

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MONTÉMONT, Véronique, « Portrait du poète en gentleman-cambrioleur: Jacques Roubaud », dans Elisabeth CARDONNE-ARLYCK et Dominique VIART (dir.), Effractions de la poésie, Paris, Minard, 2003, p. 57-74. +++ Chapitre de collectif

MONTÉMONT, Véronique, « Ce que l’œil dit au texte: Poésie et photographie chez Jacques Roubaud et Lorand Gaspar », LittéRéalité, vol. 14, n° 2 (automne-hiver 2002), p. 17-37. +++ Article de revue

### Montémont, 2002, PDF ###

DURAND, Yves, « Jacques Roubaud ou la forme d’une vie », dans Jacques POIRIER et Gilles ERNST et Michel ERMAN (dir.), Écriture de soi et lecture de l’autre, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 2002, p. 105-116. +++ Chapitre de collectif

LASKOWSKI-CAUJOLLE, Elvira Monika, « Jacques Roubaud: Literature, Mathematics, and the Quest for Truth », SubStance: A Review of Theory and Literary Criticism, vol. 30, n° 3 [96] (2001), p. 71-87. +++ Article de revue

### Laskowski-Caujolle, 2001, PDF ###

MORRIS, Kathleen « Weird science: affect and epistemology in contemporary literary and artistic projects », thèse de doctorat, University of Oxford, 2014, +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Contemporary cultural practices sometimes appear dispassionate, distant and clinical—committed to conceptualism or formalism. Yet works by Jacques Roubaud and Jacques Jouet (both members of the Oulipo, a group of experimental writers in France that use formal and mathematical constraints to generate new literary forms) suggest a complex relationship between epistemology and affect. This thesis argues that contemporary literary and artistic projects that appropriate the tropes of clinical procedure and experimental constraint, suggest alternative forms of knowledge that implicate the body and emotions of the experiencing subject. In these projects, affect and emotion travel through reason, logic, system and constraint and are transformed in the process. Therefore any analysis of forms of affect in these works must also consider the procedural and scientific aspect, that which makes them “projects”. My research, drawing on recent work that places emphasis on affect, considers these projects as test cases often mediating between a series of dichotomies such as reason/emotion and mathematics/poetry. Curiously it is in the encounter with epistemological systems that the value of affect, embodiment and subjectivity is underscored, and this thesis interrogates the various ways that contemporary projects articulate affect almost despite themselves. By passing through a scientific impulse to inquire about and test the validity of epistemological systems, these projects underscore the role of affect in producing knowledge. This thesis insists on the continued importance of the Oulipo in contemporary culture and seeks to provide a larger, interdisciplinary context for oulipian experimentation by analysing similar works in the visual arts. This thesis has four chapters, each based on the materials that the projects themselves investigate: 1) numbers and mathematics, 2) lists, collection, and census-data, 3) itineraries and travel, 4) weather and meteorology. Projects bear witness to what the poet Lyn Hejinian has called the romance of science: its rigor, patience, thoroughness and speculative imagination (Mirage, 1983, 24) In so doing, these projects reveal forms of affect that only emerge through this ‘weird science’ as literary and artistic experiments.

Morris, 2014, PDF ###

CRUMB, Steven, « Recomposing Contemporary French Literature: The Poetics of the Collection in the Works of Michel Butor, Jacques Roubaud and Denis Roche », thèse de doctorat, New York University, 2013, 354 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Historically ubiquitous but always inconspicuous, collection forms (“polytextual” works comprising several autonomous texts and generally the work of a single author) began to receive serious critical attention only in the past two decades. This relative invisibility may stem mainly from the commonplace perception of collections as mere editorial expedients, a means to rescue brief texts from dispersion and oblivion; and secondly, from modern poetics’ historical focalization on individual texts’ internal organization, to the neglect of their relational aspects and the specificities of polytextual forms. A strange thing happened in France in the 1960s, though, when a number of avant-garde writers–notably Michel Butor (b. 1926), Jacques Roubaud (b. 1932) and Denis Roche (b. 1937)–began to view polytextual composition as something more than the accumulation of texts, and collection forms as singularly apt sites both for their own esthetic interventions and for the broad contemporary critique of the forms, institutions and even the idea of literature. My research concentrates on the specificities of these esthetic reinvestments of collection forms in the 1960s, in an effort to characterize the collection’s new timeliness and visibility in this period. Focusing on three of France’s leading, if radically divergent, literary avant-garde figures in the 1960s, I situate their evolving poetics of the collection vis-à-vis historical and contemporary practices and ideas of the collection, showing how they suggest both different ideas of the collection per se and alternative forms of the literary work more generally. Essentially critical in nature, these reinvestments of the collection arose at the confluence of several distinct poetic efforts and philosophical and theoretical debates, and, even in their diverse multiplicity, singularly materialize the fruitful dialogue of literature and the sciences humaines in the 1960s. Indeed the most innovative practices can be understood as products of the broad collective effort to reinvent or “recompose” contemporary French literature in the 1960s. In illuminating these exceptionally rich investments of a still understudied set of forms, my study aims also to open a new perspective on a crucial moment in contemporary French literature and to imagine different kind of history of literary forms.

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POUCEL, Jean-Jacques, « Memory, tradition and innovation in the work of Jacques Roubaud », thèse de doctorat, University of Colorado at Boulder, 1998, 346 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
This dissertation is an introduction to the work of Jacques Roubaud. It traces Roubaud’s engagement with tradition as a means of poetic renewal. My thesis is that Roubaud’s formally enriched texts strategically motivate an intentional memory of experimental poetics.

To begin, I situate Roubaud’s writing with respect to the Ouvroir de Littérature Potentielle (Workshop for Potential Literature) and I discuss his mathematical approach to literary rhythm. I then briefly describe the breadth and heterogeneity of Roubaud’s work and delineate my approach to reading his Projet.

In the first chapter, I establish Roubaud’s interests in the formal art of Troubadour love poetry and demonstrate how La fleur inverse and “Tombeaux de Pétrarque” recast a poetic idiom of the past in a contemporary context. In chapter two, I suggest that ( signe d’appartenance ) elaborates Roubaud’s vision of literature as a ludic enterprise. Next, I interrogate Roubaud’s appropriation of the Japanese tanka tradition in the volume Trente et un au cube . In chapter four, I read Autobiographie , chapitre dix as a strategic rewriting of the French vers libre culled from its golden age of experimentation in the hands of Surrealist and Dada poets. In the fifth chapter, I discuss rhetorical parsimony and formal reduction as operant elements in Roubaud’s elegy, Quelque chose noir. Chapters six and seven are respectively concerned with Roubaud’s two novel cycles: La belle Hortense, L’enlèvement d’Hortense, and L’exil d’Hortense; 'Le grand incendie de Londres ,’ La boucle, and Mathématique :. Approaching the Hortense novels as comic parody of contemporary metafiction, I retrace Roubaud’s intertextual references and depict the sestina as a novel narrative constraint. Finally, I consider Roubaud’s most recent novels in light of his incorporated literary project. Interrogating the formal coherence and intentional incompletion of Roubaud’s oeuvre , I speculate on the notion of literary success and suggest conditions for viewing his works as eminently postmodern.

The chapters are followed by a full, chronological bibliography of Roubaud’s publications and by my translation of “Tombeaux de Pétrarque.”

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CONSENSTEIN, Peter, « Rhythm and meaning in the poetry of Raymond Queneau and Jacques Roubaud », thèse de doctorat, Columbia University, 1993, 343 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
In the introduction we situate the works of Roubaud and Queneau within the world of contemporary French poetry. Theirs is a poetry of structural constraint, and is representative of the group of authors to which they both adhere, Ou.Li.Po. (Ouvroir de litterature potentielle–The Workshop of Potential Literature). We suggest that Roubaud and Queneau are representative of a return to the application of various poetic forms in the second half of the 20th century, and a move away from free verse.

Based on the move away from free verse, and the return to the perception of poetry as a formally constructed text, we researched a critical approach which accounts for this transition; the first chapter draws the general lines of a theory and methodology of rhythm. Within the first chapter we study the works of Benoi t de Cornulier, a metrist, as well as Henri Meschonnic and Jacques Roubaud, who defend contrasting theories of rhythm. From their theories, we develop an approach to poetry which emphasizes poetic form, historicity, orality and finally the intricate relationship between rhythm and meaning.

In the four subsequent chapters we study Roubaud’s and Queneau’s poetry. Since both poets innovate upon the sonnet, yet in differing manners, chapter two contains an analysis of Queneau’s sonnets found in Le chien à la mandoline, and concentrates on one sonnet in particular, “Terre meuble.” In the ensuing chapter an analysis of E (epsilon) by Jacques Roubaud, where the sonnet form governs the structure of the entire collection, evaluates the rhythm of his formal innovations.

The fourth and fifth chapters study the two fixed forms of poetry that each of the poets has refined. Chapter four contains an in-depth study of Morale elementaire by Queneau, and reveals its relationship with both an ancient form of Chinese poetry and the I Ching. The fifth chapter concentrates on Trente et un au cube by Roubaud, and examines the influence that the “tanka,” a fixed form of Japanese poetry, as well as the Japanese Imperial Anthologies, have on this collection’s particular rhythm.

The conclusion discusses the philological integrity and possibilities of rhythm theory and its applications. Also, we advance the notion that contemporary poetry is engaged in an exploration of the potentials of an intertwining of form and content. ###

McDONALD, Katheryn Ann, « A plurality of worlds: Memory and language in the poetry of Jacques Roubaud », thèse de doctorat, New York University, 1997, 248 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Jacques Roubaud, author of seven books of poems and numerous works of poetics and prose, editor of Action poetique, is a major figure in contemporary French poetry. This study analyzes his poetics, and reads four of his books of poetry in its light.

Roubaud constructs his poetic system around the axiom La poésie est mémoire. He attributes great power to poetry, asserting that the possibility of language is based on its existence. He elaborates a complex relationship between a two-part definition of language and a corresponding definition of poetry. Number and rhythm, for Roubaud, link poetry and language. Given this emphasis, poetic form plays an important role in Roubaud’s poetics. He analyzes form at length, both in a historical context and as an abstraction. Roubaud’s investigations of poetic form, historical or otherwise, do not clarify the relationship that he posits between poetry and memory. The idiosyncratic nature of his poetics invites a look to his autobiographical prose, where he dwells on the theme of memory, for enlightenment. Roubaud’s description of the ordering structure of memory permits an interpretive leap: poetry acts like the fixed points of memory, triggering the images and language choices that enable thought and expression. La poésie est mémoire.

I read in, Quelque chose noir, Trente et un au cube, and La Pluralité des mondes de Lewis within the context of Roubaud’s poetics. I investigate the way the form interacts with the questions that the poems are exploring, examining how these beautiful books work as closed systems, and what their place is within the broader parameters of Roubaud’s work. Finally, I situate Roubaud in relation to his colleagues at Action poetique. Roubaud demonstrates his belief in the value and identity of words. He insists upon a relationship between language, its speakers, and their history, and show us how poetry makes sense. He is part of a larger group of poets who are exploring the same possibilities.

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CARDONNE-ARLYCK, Elisabeth, Véracités. Ponge, Jaccottet, Roubaud, Deguy, Paris, Belin (L’extrême contemporain), 2009, 327 p. +++ Monographie

### Présentation de l’éditeur
“Quatre poètes d’aujourd’hui entre prose et vers”Que se passe-t-il entre la prose et les vers lorsque les poètes réactivent leurs différences, prospectent leur altérité réciproque ?
Comment, en se scindant, la poésie explore-t-elle ses limites ou étend-elle son champ ? Que peut nous faire connaître la prose quand elle se retourne sur les vers, qu’elle met en doute ou au contraire découvre leur pouvoir de véracité ?
Comment la vie du poète prend-elle forme dans ces retours en lesquels l’oeuvre s’invente en se reprenant ?
Diversement, les oeuvres de Ponge, Jaccottet, Roubaud et Deguy répondent à ces questions qu’elles soulèvent. En chacune, l’enjeu est éthique ; chacune prend la mesure d’une vie particulière à l’aune de celles d’autrui et du temps présent.Elisabeth Cardonne-Arlyck, agrégée de lettres, vit aux États-Unis où elle enseigne la littérature française à Vassar College, à Poughkeepsie, dans l’État de New-York. Elle est l’auteur, en français et en anglais, de plusieurs ouvrages et articles sur la littérature et la poésie du XXe siècle. ###

TONONI, Daniela, « Autofiction oulipienne : l’écriture au miroir », Dalhousie French Studies, vol. 91 (été 2010), p. 79-87. +++ Article de revue

### Tononi, 2010, PDF ###

KOBLE, Nathalie et Mireille SÉGUY, « D’après mémoire. Les proses fantômes de Jacques Roubaud », dans Fabula-LhT, n° 13 (novembre 2014), en ligne. +++ Article de revue

DISSON, Agnès et Véronique MONTÉMONT (dir.), Jacques Roubaud, compositeur de mathématique et de poésie, Charenton-le-Pont, Absalon, 2011. +++ Collectif

### Présentation de l’éditeur
Jacques Roubaud est sans doute l’un des écrivains contemporains les plus complets : son oeuvre poétique, qui a profondément renouvelé les traditions dont elle se réclame, se place sous le double signe de l’exploration formelle – notamment oulipienne – et du lyrisme ; sa « prose de mémoire » construit depuis près de vingt ans, au travers du fantasme d’un Projet central, une relation inédite entre littérature et mathématique, mais aussi entre remembrance et poétique. Reconnu comme une figure incontournable de la littérature d’aujourd’hui, Jacques Roubaud est en outre théoricien du vers, mathématicien et traducteur, essayiste et auteur de nombreux textes sur des artistes.
Un tel continent littéraire, dans sa richesse et sa variété, appelait une lecture plurielle. C’est ce qu’offre cet ouvrage, qui réunit une trentaine de mathématiciens, poètes, écrivains, chercheurs et artistes familiers de l’oeuvre. À côté de l’étude des axes fondamentaux (sources, influences, genres, formes), cette réflexion collective ouvre, dans une optique pluridisciplinaire, des pistes critiques jusqu’ici peu envisagées : mathématique, art, photographie, musique.
À la fois synthèse critique et cartographie générale, ce livre se veut une invitation à explorer cette forêt textuelle, et à déchiffrer une partie des secrets de composition de cette singulière partition, inaugurée avec Î en 1967\\. Cet ouvrage est destiné tant au public universitaire qui pourra apprécier des analyses de certains textes peu connus de Jacques Roubaud, qu’aux nombreux amateurs de son oeuvre qui découvriront à sa lecture les nombreuses facettes et influences de l’auteur.

Table des matières

  • Prélude (Véronique Montémont) 9
  • Introduction (Agnès Disson) 17
  • Section 1 : Mathématique(s) et littérature
  • La quête de structure en mathématiques et littérature : convergences et divergences, au singulier pluriel (Gérald Tenenbaum) 39
  • Graphes, groupes, carrés et nombres : convocation des mathématiques dans les écrits oulipiens (Olivier Salon) 45
  • Quand le TROu a rencontré le TOuR (Marcel Bénabou) 57
  • Parler de nombres : la représentation sémantique du nombre dans le cycle du ‘grand incendie de Londres’ (Véronique Montémont) 71
  • Poïé6 de la sextine dans les romans d’Hortense (Élisabeth Lavault) 85
  • Le Grand Incendie de Londres, ‘le grand incendie de Londres’: une mathématique fictive ? (Octavius J. Cayley) 97
  • Section 2 : Questions de genre(s)
  • Boucles & Spirales : effets de circularité et de déplacements dans l’oeuvre de Jacques Roubaud (Christine Jérusalem) 111
  • Remarques celées, remarques clairvoyantes (Peter Consenstein) 125
  • Portrait de l’artiste en poète : paradoxes de l’auteur roubaldien (Christelle Reggiani) 135
  • Roubaud proprose (Jean-Jacques Thomas) 147
  • L’hybridité fictionnelle de la trilogie d’Hortense (Pierre Hyppolite) 159
  • Nomination et mémoire de la langue dans ‘le grand incendie de londres’ (Catherine Rannoux) 173
  • R14 : portrait de l’artiste en liseur (Christophe Pradeau) 185
  • Section 3 : Retour aux sources
  • Composition de Graal Théâtre (Florence Delay) 199
  • La conjointure dans Graal Théâtre (Florence Marsal) 211
  • Jacques Roubaud traducteur (Inês Oseki-Dépré) 221
  • Les Vies anglaises de Jacques Roubaud (Michael Sheringham) 235
  • Roubaud japonais : feuilles de styles, feuilles de route (Agnès Disson) 249
  • Section 4 : Poésie
  • Churchill 40 : voyages à travers le sonnet roubaldien (Mònica Güell) 265
  • Sonnet et entreprise de mémoire (Dominique Moncond’huy) 279
  • Quelques remarques sur les tombeaux poétiques de Jacques Roubaud (Jean-Jacques Poucel) 293
  • Roubaud mélancolique (Elisabeth Cardonne-Arlyck) 307
  • Fictions et mode de la détermination dans Trente et un au cube (Jean-François Puff) 319
  • Section 5 : Intermédialité
  • Image-poésie, image-souvenir et piction (Maria Muresan) 333
  • L’écriture plasticienne de Jacques Roubaud : une performance littéraire (Chloé Conant-Ouaked) 345
  • John Constable, Goodman et Jacques Roubaud : l’apprentissage d’un usage des signes (Stéphane Baquey) 359
  • De Sonates en Sonnets (David Christoffel) 369###

CONSENSTEIN, Peter, « Les influences asiatiques dans la poésie de Raymond Queneau et Jacques Roubaud », Cahiers Raymond Queneau, dossier « Queneau / Perec / Roubaud », n° 4 (2014), p. 69-84. +++ Article de revue

BAQUEY, Stéphane, « Versificateurs, tout de même. Usages et mentions du vers après le tournant des années 80 », Fabula / Les colloques, dossier « Hégémonie de l’ironie ? », en ligne. +++ Article de revue

BÉNABOU, Marcel, « Oulipo 1966 : le tournant », Fabula-LhT, n° 11 (décembre 2013), en ligne. +++ Article de revue

### Plan de l’article
L’Oulipo de sa naissance à 1966
L’Oulipo en 1966 : deuil et ouverture
J. Roubaud avant 1966 : « oulipien sans le savoir » ; la rencontre avec Queneau
1ère étape. Apparition du nom de Roubaud chez les Oulipiens
2ème étape : Roubaud invité d’honneur en novembre 1966
3ème étape : l’élection.
4ème étape : le congrès du VIe centenaire
Ce qui a changé depuis 1966
1) La continuation de l’ouverture
2) La naissance d’œuvres oulipiennes
3) La plus grande visibilité
Conclusion ###

PUFF, Jean-François, « La voix off de soi-même : poétiques de la diction non-expressive (Claude Royet-Journoud et Jacques Roubaud) », dans Jean-François PUFF (dir.), Dire la poésie ?, Nantes, Éditions Cécile Defaut, 2015. +++ Chapitre de collectif

CANY, Bruno, Fossiles de mémoire. Poésie et philosophie d’Homère à Jacques Roubaud, Paris, Hermann (Philosophie), 2009, 166 p. +++ Monographie

### Présentation de l’éditeur
Lieu d’une véritable « Weltanschauung », le poème en prose propose une vision et une conception du monde que la lecture doit révéler. Ainsi la prose du poème fait-elle se mélanger poésie et philosophie et offre-t-elle au lecteur une confrontation avec le monde qui l’environne.
Dans un univers prosodique en ruines, Fossiles de Mémoire interroge la possibilité d’une refondation de l’esthétique contemporaine, en remontant quelques-unes des étapes cruciales dans l’histoire, de Francis Ponge à Homère ou de Nietzsche à Xénophane.
L’auteur y défend la possibilité d’une nouvelle élaboration musicale de la syntaxe du poème en son contact avec le roman contemporain, et propose de retrouver la puissance de l’image, dont le statut poétique a été bouleversé par l’essor – moderne – de la photographie et du cinéma.

Poète et philosophe, Bruno Cany enseigne au département de philosophie de l’Université Paris-VIII. Membre du comité de la revue Action poétique, il dirige, aux Éditions Hermann, les Cahiers critiques de philosophie. ###

LÜTHI, Ariane, « La prose digressive de Jacques Roubaud », dans Mustapha TRABELSI (dir.), La digression, Tunis, Publications de l’ENS / Éditions Sahar, 2008. +++ Chapitre de collectif

Jacques Roubaud - ensemble de l'oeuvre (oeuvre)
TitreJacques Roubaud - ensemble de l'oeuvre
AuteurJacques Roubaud
Parution9999
TriJacques Roubaud - ensemble de l'oeuvre
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