Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Je ne suis pas sortie de ma nuit

Annie Ernaux - Paris, Gallimard (Blanche), 1996, 112 p.

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« “Ma mère a été atteinte de la maladie d’Alzheimer au début des années 80 et placée dans une maison de retraite. Quand je revenais de mes visites, il fallait que j’écrive sur elle, son corps, ses paroles, le lieu où elle se trouvait. Je ne savais pas que ce journal me conduirait vers sa mort, en 86.” Annie Ernaux »

Documentation critique

BOEHRINGER, Monika, « Tombeau d’une mère : “Elle” e(s)t “je” : Une femme et Je ne suis pas sortie de ma nuit d’Annie Ernaux », dans Dalhousie French Studies, vol. XLVII (été 1999), p. 155-163. +++ Article de revue

###Étude des relations mère-fille dans les romans autobiographiques d’Ernaux Une femme et Je ne suis pas sortie de ma nuit.###

DAY, Loraine, « Annie Ernaux and Courbet’s L’origine du monde : The Maternal Body, Desire and Filial Identity in Je ne suis pas sortie de ma nuit and Passion simple », dans French Forum, vol. XXV, no 2 (mai 2000), p. 205-226. +++ Article de revue

###Étude des relations mère-fille, du corps féminin et de la sexualité dans Passion simple et Je ne suis pas sortie de ma nuit. Lien avec  la toile de Courbet L’origine du monde.###

DAY, Loraine, « Revisionning the “Matricidal” Gaze : The Dynamics of the Mother-Daughter Relationship and Creative Expression in Annie Ernaux’s Je ne suis pas sortie de ma nuit and La honte », dans Dalhousie French Studies, vol. LI (été 2000), p. 150-173 +++ Article de revue

###Étude des relations mère-fille dans La honte et Je ne suis pas sortie de ma nuit.###

HAVERCROFT, Barbara, « Auto / biographie et agentivité au féminin dans Je ne suis pas sortie de ma nuit d’Annie Ernaux », dans Lucie LEQUIN et Catherine MAVRIKAKIS (dir.), La francophonie sans frontières : une nouvelle cartographie de l’imaginaire au féminin, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 517-535. +++ Chapitre de collectif

LAZAR, Liliane, « À la recherche de la mère : Simone de Beauvoir et Annie Ernaux », dans Simone de Beauvoir Studies, vol. XVI (1999-2000), p. 123-134. +++ Article de revue

###Étude de la relation avec la mère et avec la maladie dans Une femme et Je ne suis pas sortie de ma nuit (Ernaux) et dans Une mort très douce (Beauvoir).###

TONDEUR, Claire-Lise, « Corps, maladie, vieillesse et fragmentation identitaire (Régine Detambel / Annie Ernaux) », dans Romance Language annual, vol. XI (1999), p. 127-132. +++ Article de revue

WILSON, Sonia, « Life, Disrupted : Annie Ernaux’s Journal du dehors and Je ne suis pas sortie de ma nuit », dans Australian Journal of French Studies, vol. 49, no 3 (Septembre-décembre 2012), p. 250-266. +++ Article de revue

### « Diary writing is often something that happens when the narratives by which we live break down. From 1985 until April 1986, while her mother was dying of Alzheimer’s disease, Annie Ernaux kept not one journal, but two: Journal du dehors (1993) and the journal des visites, published as Je ne suis pas sortie de ma nuit (1997). While it might seem that this double diary practice enabled Ernaux to separate her inner concerns from her more public daily life, the fact that Journal du dehors draws simultaneously on several different generic conventions, among which are both the journal intime and the ethnographic log, and that Ernaux publishes the journal des visites as Je ne suis pas sortie de ma nuit undermines any attempt to account for this double diary keeping in terms of a private/public or personal/collective dichotomy. This article focuses on the work that is performed by this doubling of Ernaux’s journal space. It argues that Journal du dehors is not merely the effect of disruption, but more specifically an effect of the ongoing diary writing in which Ernaux was already engaged. Writing in discontinuity for a prolonged period of time fosters an attention to detail that ultimately becomes the basis for the construction of a new kind of quotidian to be read. » (résumé joint à l’article) ###

MAISIER, Véronique, « Albert Cohen, Annie Ernaux et le portrait problématique de la mère », dans Women in french studies, vol. 16 (2008), p. 51-63. +++ Article de revue

### Cet article traite aussi de Une femme. ###

MALLON, Isabelle, « Pertes ou déprises? Les vieillissements du corps en maison de retraite », dans Alain MONTAISON (dir.), Eros, blessures et folie: Détresses du vieillir, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2006, p. 183-193. +++ Chapitre de collectif

WASSENAAR, Ingrid, « The bedside manners of contemporary french women writers (Hennezel, Ernaux, Nothomb) », dans Journal of Romance Studies, vol. 2, no 1 (printemps 2002), p. 91-102. +++ Article de revue

ROONEY, Marie-France, « Représentations de la maladie d’Alzheimer dans trois récits contemporains; suivi de La césure », mémoire de maîtrise, Département des littératures de langue française, Université de Montréal, 2014, 128 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « L’étude de la représentation de la maladie d’Alzheimer dans Le monde de Barney de Mordecai Richler, de Trois-Pistoles et les Basques, le pays de mon père de Victor-Lévy Beaulieu et de Je ne suis pas sortie de ma nuit, d’Annie Ernaux permet d’esquisser les contours d’une spécificité littéraire de la maladie, bien au-delà du thème de l’oubli. N’envisager la maladie d’Alzheimer qu’en termes de dégénérescence cognitive, c’est évacuer sa dimension de matériau littéraire qui influence tant la construction que le style d’un texte. L’analyse de trois récits contemporains permet l’identification de procédés rhétoriques mais aussi de stratégies narratives et stylistiques qui servent à circonscrire l’empreinte littéraire propre à la maladie d’Alzheimer. La prise en charge du récit par un tiers parti explique la thématique de la filiation qui donne à voir la maladie de l’intérieur et de l’extérieur. L’oeuvre de création s’inscrit dans ce travail d’archivage de la mémoire familiale. Une petite-fille s’adresse indirectement à sa grand-mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Nous suivons l’évolution de la maladie et sommes témoins de l’effritement des souvenirs et du discours de la grand-mère. » (résumé joint au mémoire)

Je ne suis pas sortie de ma nuit (oeuvre)
TitreJe ne suis pas sortie de ma nuit
AuteurAnnie Ernaux
Parution1996
TriJe ne suis pas sortie de ma nuit
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