Annie Ernaux - Paris, Gallimard (Coll. Blanche), 1993, 112 p.
« “De 1985 à 1992, j’ai transcrit des scènes, des paroles, saisies dans le R.E.R., les hypermarchés, le centre commercial de la Ville Nouvelle, où je vis. Il me semble que je voulais ainsi retenir quelque chose de l’époque et des gens qu’on croise juste une fois, dont l’existence nous traverse en déclenchant du trouble, de la colère ou de la douleur.” Annie Ernaux » (quatrième de couverture)
BAISNÉE, Valérie, « “Porteuse de la vie des autres” : Ernaux’s Journal du dehors as Anti-Diary“, dans Women in French Studies, vol. X (2002), p. 177-187. +++ Article de revue
###Étude du renouvellement du genre dans Journal du dehors.###
BOEHRINGER, Monika, « Paroles d’autrui, paroles de soi : Journal du dehors d’Annie Ernaux », dans Études françaises, vol. XXXVI, no 2 (1er trimestre 2000), p. 131-148. +++ Article de revue
###« Refusant les lois génériques et énonciatives du journal intime, Journal du dehors est un “anti-journal intime” (Ernaux) dans lequel le “je” de la scriptrice s’esquive souvent au profit de voix anonymes qu’elle fait entendre. L’orchestration habile des instances énonciatives crée une pluralité de discours où l’intime se fait public, l’individuel s’exprime de façon anonyme, et le personnel devient transpersonnel. L’ambiguïté, voire la porosité, du “je” est mise en évidence dans un extrait où la scriptrice se compare à une prostituée. Loin d’être incongrue, l’analogie déconcertante s’avère bien fondée, car elle relie trois fils conducteurs du texte : désir, argent et littérature. Prenant cette figuration extrême de la scriptrice comme point de départ, l’article étudie la façon dont les femmes sont représentées dans ce texte où s’entrecroisent paroles d’autrui et de soi. » (résumé joint à l’article)
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IONESCU, Mariana, « Journal du dehors d’Annie Ernaux : “Je est un autre” », dans French Review, vol. LXXIV, no 5 (avril 2001), p. 934-943. +++ Article de revue
###« Dans son Journal du dehors, publié en 1993, Annie Ernaux se propose de consigner aussi objectivement que possible l’impact des faits réels sur son existence, tout en renversant le rapport réalité / littérature ; au lieu de faire entrer les “faits réels” dans un ensemble fictionnel cohérent, elle projette les éléments du récit littéraire (narrateur, actants, auditoire, lecteur) sur des scènes prises sur le vif, dont les acteurs sont des anonymes de son quartier devenus tout d’un coup sujets d’énonciation. L’instance d’énonciation (l’auteur du journal) qui assure un minimum de cohésion à la narration s’efface à maintes reprises au contact avec un dispositif énonciatif constitué d’individus sans identité précise, mais aussi d’objets anthropomorphisés. » (résumé joint à l’article) ###
LANCASTER, Rosemary, « Writing the City inside out or outside in ? Objectivity and Subjectivity in Annie Ernaux’s Journal du dehors », dans Australian Journal of French Studies, vol. XXXVII, no 3 (septembre-décembre 2000), p. 397-409. +++ Article de revue
###Étude de la représentation de la ville et de la subjectivité dans Journal du dehors.###
MALL, Laurence, « L’ethnotexte de la banlieue : Journal du dehors d’Annie Ernaux », dans Franzosisch Heute, vol. II (juin 1998), p. 134-140. +++ Article de revue
###Traitement de la banlieue (approche sociologique) dans Journal du dehors.###
OREL, Orietta, « Journal du dehors di Annie Ernaux. La letteratura come etnotesto », dans Cristallo : Rassegna di Varia Umanità, vol. XXXVIII, no 2 (août 1996), p. 89-98. +++ Article de revue
SHERINGHAM, Michael, « Cultural Memory and the Everyday », dans Journal of Romance Studies, vol. III, no 1 (printemps 2003), p. 45-57. +++ Article de revue
###Question du rapport entre vie quotidienne, mémoire collective et écriture chez Perec (Je me souviens), Ernaux (Journal du dehors) et de Certeau (L’invention du quotidien).###
VEIVO, Harri, « Strange Things on the Edge of the City : Writing in Contemporary Suburban Literature », dans Semiotica, vol. CL, no 1-4 (août 2004), p. 283-305. +++ Article de revue
###Étude comparée : traitement de la banlieue dans Journal du dehors (Ernaux), Hop-là !, Façon d’un roman de G. Gavarry et La Clôture.###
WAREHIME, Marja, « Paris and the Autobiography of a Flaneur : Patrick Modiano and Annie Ernaux », dans French Forum, vol. XXV, no 1 (janvier 2000), p. 97-113. +++ Article de revue
###Il s’agit d’une étude de l’autobiographie, de la flânerie et de la représentation de la ville chez Modiano (Dora Bruder) et Ernaux (Journal du dehors).
WINSPUR, Steven, « L’écriture-flash : Ernaux, Brossard, Noël », dans Michael BISHOP et Christopher ELSON (dir.), Contemporary French Poetics, Amsterdam / New York, Rodopi, 2002, p. 53-62. +++ Chapitre de collectif
BLANCKEMAN, Bruno, « Annie Ernaux : une écriture des confins », dans Fabrice THUMEREL (dir.), Annie Ernaux, une œuvre de l’entre-deux, Arras, Presses de l’Université d’Artois, 2004, p. 105-114. +++ Chapitre de collectif
###« Dans l’oeuvre d’Annie Ernaux, la vérité de soi — celle que l’écrivain construit, réagence, problématise sans cesse — ne se tient jamais intus et in pectore, dans une intériorité dont les avatars religieux, psychologiques, psychanalytiques ont successivement infléchi l’écriture autobiographique. Pour autant elle n’est pas projetée dans des postures d’extériorité radicale, behavioristes (trop automatique) ou comportementaliste (trop zoologiques). Elle se tient dans un entre-deux du sujet et du texte, dans la puissance qualifiante d’un désaisissement, une extraction de soi par attraction en l’autre dont l’écriture se fait l’agent et répète le mouvement à son corps de signes, en se déprenant de modèles strictement littéraires. […] Trois procédures me semblent à cet égard intéressantes à distinguer dans les textes d’Annie Ernaux retenus : un effet de désubjectivation, un phénomène de réappropriation trans-subjective, une volonté de figuration interpersonnelle. » (extrait du chapitre) ###
VRAY, Jean-Bernard, « Le roman connaît la chanson », dans Matteo MAJORANO (dir.), Le jeu des arts. L’écriture et les arts, Bari, B. A. Graphis (Marges critiques / Margini critici, no 3), 2005, p. 148-166. +++ Chapitre de collectif
WELCH, Edward, « Coming to Terms with the Future : The Experience of Modernity in Annie Ernaux’s Journal du dehors », dans French Cultural Studies, vol. XVIII, no 1 (février 2007), p. 125-136. +++ Article de revue
###« This article examines Annie Ernaux’s Journal du dehors (1993), and its representation of life in the New Towns which emerged on the outskirts of Paris in the post-war period. Revisiting the recent history of urban development around Paris, and in particular the Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme drawn up by Paul Delouvrier in 1965, it sets Ernaux’s text in the context of other recent portrayals of life in the Parisian suburbs to argue that what seems at first to be a narrative of alienation, as the narrator is confronted by strange and threatening urban worlds, in fact emerges as one of adaptability, as we watch her become absorbed into the systems and networks designed by the planners. The text offers us a portrait of an individual who is not so much modern as modernised, as she gradually becomes accustomed–or more accurately, conditioned–to life in the New Town. » (Résumé joint à l’article)
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MARTY, Philippe, « Présentisme et Aoristisme. Le “creux social” d’après le conteur Botho Straub, spécialement dans Les fautes du copiste (et comparativement au Journal du dehors d’Annie Ernaux) », dans Michel COLLOMB (dir.), L’empreinte du social dans le roman depuis 1980, Montpellier, Université Paul-Valéry (Centre d’étude du XXe siècle), 2005, p. 89-110. +++ Chapitre de collectif
###« Benveniste trouve “deux modèles linguistiques de la cité”, le latin et le grec. Le latin dit : “civitas”. “Civitas” dérive de “civis”. “Civis”, le terme primaire, exprime un statut social de nature mutuelle : “on est le civis d’un autre civis avant d’être civis d’une certaine ville”, et la “cité” n’existe, dit Benveniste, que comme “sommation”, “totalité additive”. Deux concitoyens, “cives” (ou vingt mille, ou vingt millions), ne sont tels que parce que chacun s’est donné à l’autre (pair) ou à tous les autres, et, dit Rousseau dans Le Contrat social (Livre I, chap. VI), “comme il n’y a pas un associé sur lequel on n’acquière le même droit qu’on lui cède sur soi, on gagne l’équivalent de tout ce qu’on perd”. Il en va de l’association des “cives” (ou des “socii”) comme de la relation des pronoms “je” et “tu” : dans l’interlocution, l’un n’est que par l’autre, mais il [sic] ne peuvent pas être “en même temps”, ils sont côte à côte, et l’idée du pacte social, comme celle du dialogue, ne peut se représenter que dans l’étendue (et non la durée), la quantité (et non la qualité), la simultanéité (et non la succession). » (Extrait, p. 89) ###
TIERNEY, Robin, « “Lived Experience at the Level of the Body” : Annie Ernaux’s Journaux extimes », dans Substance, vol. XXXV, no 3 (no 111 - 2006), p. 113-130. +++ Article de revue
###« In her two “journals of the outside,” Journal du dehors (1985-1992) and La Vie extérieure (1993-2000), Annie Ernaux composes brief, seemingly disconnected entries filled with insights gained from observing the world beyond her personal life. “I wanted to retain something of the time,” Ernaux writes on the cover of Journal du dehors, “and of the people whose path I crossed only once”. Frequently referred to by Michel Tournier’s term ”journaux extimes“ (as opposed to intimes) because of their focus on the public sphere despite the format of a personal journal, Journal du dehors and La Vie extérieure record the memories of daily realities as fleeting as the crossing of a stranger’s path, or the changing traffic detours produced by highway construction (LVE 99). Ernaux’s desire to retain the fullness of these lived moments places her work firmly in the tradition of writers concerned with aspects of modern life that are both so mundane as to escape comment, and so profound as to provide moments of extraordinary insight ; namely, the “everyday.” Attending to the ways people place groceries in the shopping cart (JDD 28) and the words they use to scold their children (LVE 10), Ernaux echoes Michel de Certeau’s belief that it is the ordinary that “can reorganize the place from which discourse is produced”. […] » (Extrait, p. 113)
Disponible pour ceux qui ont un abonnement institutionnel à Muse. ###
SCATTON-TESSIER, Michelle, « The Public Becomes Personal : From Ernaux’s Passion simple to Journal du dehors », dans Studies in 20th & 21st Century Literature, vol. XXIX, no 1 (hiver 2005). +++ Article de revue
HORVÀTH, Krisztina Zentai, « Le personnage SDF comme lieu d’investissement sociologique dans le roman contemporain », dans Neohelicon, vol. XXVIII, n° 2 (décembre 2001), p. 251-268. +++ Article de revue
###« Ce texte se penche sur les représentations romanesques des marginaux de notre temps : les sans domicile fixe. Ces personnages apparaissent très fréquemment dans le roman urbain contemporain, mis en scène sur deux modes différents : en tant que personnages principaux dont le texte retrace le parcours et en tant que personnages anonymes faisant partie intégrante du paysage urbain. On cite ici à titre d’exemples des romans de J.-C. Izzo, M. Lindon et J. Echenoz pour le premier cas, ainsi que les textes d’A. Ernaux pour le second. Ces représentations des SDF dans les romans urbains sont intéressantes dans la mesure où elles fournissent aux auteurs une occasion privilégiée d’exercer une critique sociale visant d’une part l’émergence d’une importante pauvreté urbaine au sein de la société de consommation et, d’autre part, l’indifférence générale que suscite ce phénomène. Dans la plupart des textes, un véritable fossé social se creuse entre les marginaux et les autres personnages, ce qui explique en partie pourquoi les rencontres entre ces deux groupes de personnages restent anonymes ou se font uniquement par l’intermédiaire des médias. Un fossé pareil sépare souvent la vie antérieure et la vie actuelle du même personnage devenu SDF. Le parcours de ces personnages peut présenter plus ou moins d’individualité, les raisons les plus couramment évoquées témoignent cependant toujours d’une sorte d’incapacité des personnages à se plier aux contraintes de la société, d’une sensibilité ou d’un moral plus marqués qui les empêchent de faire un compromis afin de réussir à s’intégrer. Il s’agit là d’une stratégie dont les auteurs se servent pour mettre le lecteur du côté des personnages échoués et du même coup contre la société dont le mauvais fonctionnement provoque leur déclassement. On fait également l’inventaire des sujets les plus fréquemment évoqués à propos des clochards : la perte progressive de la sexualité dont l’aspect purificateur peut être plus ou moins accentué, l’habitat des personnages SDF, les objets personnels et leur rôle modifié par rapport l’usage courant dans la société occidentale, etc. En ce qui concerne le mode de vie des SDF représenté dans les romans, deux modèles dominants se font contraste : la vie en communauté menée dans les grandes villes (il s’agit d’une société parallèle qui coexiste avec la société normale), et la vie solitaire menée à la campagne. Cette dernière représente une forme de refus de la vie urbaine, un thème nostalgique en voie de disparition dans la littérature contemporaine. A travers les différentes techniques de survie mises en scène dans les textes, les romanciers focalisent l’attention du lecteur sur l’indifférence générale qui se manifeste aussi bien au niveau collectif (administratif) qu’au niveau individuel. Le fait que la solidarité soit toujours montrée comme réaction individuelle et plutôt exceptionnelle contribue à la dénonciation de l’irresponsabilité sociale. » (résumé joint à l’article)
Cet article traite de La vie extérieure et du Journal du dehors.###
WILSON, Sonia, « Life, Disrupted : Annie Ernaux’s Journal du dehors and Je ne suis pas sortie de ma nuit », dans Australian Journal of French Studies, vol. 49, no 3 (Septembre-décembre 2012), p. 250-266. +++ Article de revue
### « Diary writing is often something that happens when the narratives by which we live break down. From 1985 until April 1986, while her mother was dying of Alzheimer’s disease, Annie Ernaux kept not one journal, but two: Journal du dehors (1993) and the journal des visites, published as Je ne suis pas sortie de ma nuit (1997). While it might seem that this double diary practice enabled Ernaux to separate her inner concerns from her more public daily life, the fact that Journal du dehors draws simultaneously on several different generic conventions, among which are both the journal intime and the ethnographic log, and that Ernaux publishes the journal des visites as Je ne suis pas sortie de ma nuit undermines any attempt to account for this double diary keeping in terms of a private/public or personal/collective dichotomy. This article focuses on the work that is performed by this doubling of Ernaux’s journal space. It argues that Journal du dehors is not merely the effect of disruption, but more specifically an effect of the ongoing diary writing in which Ernaux was already engaged. Writing in discontinuity for a prolonged period of time fosters an attention to detail that ultimately becomes the basis for the construction of a new kind of quotidian to be read. » (résumé joint à l’article) ###
ALQUIER, Anouk, « La banlieue parisienne du dehors au dedans: Annie Ernaux et Faïza Guène », dans Contemporary french and francophone studies, vol. 15, no 4 (Septembre 2011), p. 451-458. +++ Article de revue
### Cet article traite aussi de La vie extérieure. ###
HANDYSIDE, Fiona, « “J’ai aimé vivre là”: Re-thinking the parisian suburbs in Annie Ernaux and Eric Rohmer », dans Nottingham french studies, vol. 48, no 2 (été 2009), p. 43-54. +++ Article de revue
### Cet article traite aussi de La vie extérieure. ###
WELCH, Edward, « Stars of CCTV: Technology, visibility and identity in the work of Sophie Calle and Annie Ernaux », dans Nottingham french studies, vol. 48, no 2 (été 2009), p. 55-67. +++ Article de revue
### Cet article traite aussi de La vie extérieure. ###
CRUICKSHANK, Ruth, « “Une immigrée de l’intérieur” and “les exclus de l’intérieur”: Distinction, spectacle and symbolic violence in Journal du dehors and La vie extérieure », dans Nottingham french studies, vol. 48, no 2 (été 2009), p. 80-93. +++ Article de revue
DALMOLIN, Éliane, « Vouloir montrer : le spectacle de la réalité chez Annie Ernaux, Lydie Salvayre et Amélie Nothomb », dans Anne SIMON et Audrey LASSERRE (dir.), Nomadismes de romancières contemporaines de langue française, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2008, +++ Chapitre de collectif
SHERINGHAM, Michael, « Trajets quotidiens et récits délinquants », dans Temps zéro, vol. 1 (2007), [en ligne]. +++ Article de revue
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MANSFIELD, Charlie, « Paris framed: Twentieth-century french writers crossing the city », dans Lucy BOLTON, Gerri KIMBER, Ann LEWIS, et al. (dir.), Framed! Essays in french studies, New York, Peter Lang, 2007, p. 175-186. +++ Chapitre de collectif
### Ce chapitre traite aussi de La vie extérieure. ###
LONGUST, Bridgett Renée, « Reconstructing urban space: Twentieth-century women writers of french expression », thèse de doctorat, Department of French and Italian, University of Arizona, 1996, 282 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
### « This dissertation examines the importance of urban space in the works of feminist writers from France, Quebec, the Maghreb and Francophone West Africa. Each author writes women as subjects of their own experience in the city, identifies the representations of power and gender in urban landscapes, restores a feminist voice to the polis and supports women’s claim to enfranchisement in urban space. My analysis is based upon the fundamental premise that urban space reflects power dynamics and is, like gender, a social and political construction borne of a dominant patriarchal ideology. The urban type of the female flaneuse, or ambulant heroine, is prevalent in several of the texts. These are women whose personal trajectories through the metropolis serve as a common referant to define their identity. Exploitation, disciplinary surveillance and disillusion characterize (1) Claire Etcherelli’s urban dystopia in Elise ou la vraie vie. (2) Annie Ernaux’s observations of life in the periphery of Paris in the Journal du dehors are centered on the market economy of the city and women’s status as commodity. The deviant behavior of (3) Andree Chedid’s virtually homeless, elderly heroine in La cite fertile thinly veils a provocative inquiry into the notion of urban identity. (4) Christine de Pizan and the Quebecoise writer, (5) Nicole Brossard both employ the metaphor of construction–architectural and textual–and share utopian visions of women’s writing as the site for feminist praxis and cultural transformation. (6) Nina Bouraoui’s cloistered Algerian heroine in La Voyeuse interdite and the women in (7) Assia Djebar’s novels dare to defy and transgress the boundaries which exclude women from the urban realm in the Maghreb. (8) Calixthe Beyala’s novels depict young African women struggling with issues of identity and survival in metropolises dominated by a repressive, patriarchal mentality. Throughout the texts, the city appears in multiple guises: as a text, a body, a marketplace, and a prison. For these authors, writing on the city constitutes a feminist act asserting women’s right to claim a voice in that space. These works situate the city as a locus of cultural and political critique, whose spatial configurations reflect the social constructions of gender. » (résumé joint à la thèse)
La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest. ###
Journal du dehors (oeuvre) | |
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Titre | Journal du dehors |
Auteur | Annie Ernaux |
Parution | 1993 |
Tri | Journal du dehors |
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