« Ce récit évoque un voyage le long du Mékong effectué pendant le procès des leaders Khmers rouges à Phnom Penh en 2009 et la révolte des Chemises rouges en Thaïlande en 2010.
Henri Mouhot poursuit un papillon, son filet à la main, se cogne la tête, lève les yeux, découvre les temples d’Angkor. C’est l’année zéro de ce récit. Pavie fait élever le tombeau de Mouhot à Luang Prabang, ouvre à Paris l’École cambodgienne, conseille le futur roi Monivong auquel succède Sihanouk, renversé par Lon Nol, lui-même chassé par Pol Pot. C’est une histoire brève, et française, de Mouhot jusqu’aux Khmers rouges. Pour l’écrire, le narrateur entreprend de remonter le fleuve Mékong sur les traces du La Grandière, depuis son delta jusqu’aux frontières de la Chine. » (résumé)
LIGER, Baptiste, “Du Mékong à la khmère patrie”, Lire, septembre 2011, p. 35 +++ Article de revue
BERNARD, Isabelle, « Actualité, mémoire et romanesque : Sur Equatoria et Kampuchéa de Patrick Deville », dans Revue Thélème [Madrid], vol. 29, n°1 (2014), p. 37-53. +++ Article de revue
### Résumé
Cet article analyse les deux derniers romans de l’écrivain français Patrick Deville : Equatoria (2009) et Kampuchéa (2011). Formalistes, les deux œuvres, emblématiques de l’écriture devillienne nouvelle, seront appréhendées selon un plan triaxial : il s’agira d’abord de cerner l’indécidabilité générique de
telles productions littéraires aptes à penser le présent, puis de voir comment, à l’aide d’un élément saisi au fil de l’actualité, elles proposent une réflexion sur les utopies du XXe
siècle et leurs échecs, et enfin de souligner la mélancolie de l’Histoire qui les situent finalement à la frontière de la littérature et de l’épistémologie.
Bernard, 2014, PDF ###
Kampuchéa (oeuvre) | |
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Titre | Kampuchéa |
Auteur | Patrick Deville |
Parution | 2011 |
Tri | Kampuchéa |
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