Pierre Bergounioux, Kpélié, Paris, Flohic, 1998.
« Notre expérience du beau est inséparable de l’atelier vitré où l’artiste étudie ses modèles, à moins qu’il n’invente, sous les combles, au-dessus du monde, des formes étrangères à toute nécessité. Elle a pour cadre attitré le silence des musées, pour modalité l’émotion épurée, instruite, bien contrôlée. L’opposé, ce seraient la grande forêt pluvieuse et les savanes calcinées, l’économie de subsistance, le tumulte affectif et l’insécurité. La magie de l’art éclate dans la haute perfection des figures dont l’Afrique noire est le berceau. Nées de besoins vitaux, insoucieuses du réel tardif, des scrupules de notre raison, elles nous délivrent de notre particularité, nous ouvrent à plus d’humanité. »
(Quatrième de couverture)
PORRA, Véronique, « Du périphérisme francophone aux affinités africaines de la “France profonde” », dans Papa Samba DIOP, Hans-Jürgen LÜSEBRINK, Ute FENDLER et Christoph VATTER (dir.), Littératures et sociétés africaines : Regards comparatistes et perspectives interculturelles, Tübingen, Gunter Narr, 2001, p. 209-218. +++Chapitre de collectif
Kpélié (oeuvre) | |
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Titre | Kpélié |
Auteur | Pierre Bergounioux |
Parution | 1998 |
Tri | Kpélié |
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