L'arpenteur et le navigateur

Monique LaRue - Montréal, Fides / CÉTUQ (coll. « Les grandes conférences »), 1996, 30 p.

« Il est vrai que nous avons donné à la littérature québécoise […] la mission de nous servir de patrie et de fondement identitaire, et qu’elle arrive maintenant à un carrefour, tout comme notre société. Son label, son appellation contrôlée, son identité, sont appelés à évoluer, sinon à se dissoudre. […] Si, politiquement, nous ne pouvons maintenant penser à notre société que comme un monde hétérogène, divers et cosmopolite, alors, sur le plan littéraire, qu’elle sera notre littérature québécoise ? » (Extraits tirés de l’essai)

Documentation critique

DUMONT, François, « L’arpenteur et le navigateur : les ambiguïtés d’un essai romanesque », dans Voix et Images, dossier « Monique LaRue », sous la direction de Jean-François CHASSAY et Katherine ROBERTS, vol. 28, no 2 (no 83 - hiver 2003), p. 98-108. +++ Article de revue

###« L’arpenteur et le navigateur, texte d’une conférence prononcée par Monique LaRue en 1996, a donné lieu à diverses réactions polémiques dans des revues et des journaux, mais n’a pas été lu en tant que texte littéraire. C’est ce que le présent article tente de faire, en faisant ressortir deux ambiguïtés fondamentales : le recours à une poétique romanesque de l’essai non régie par la fiction et une configuration de l’objet “littérature nationale” déterminée par le point de vue d’un “personnage”. » (Résumé joint à l’article)

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MACLURE, Jocelyn, « Authenticités québécoises. Le Québec et la fragmentation contemporaine de l’identité », dans Globe, vol. 1, no 1 (1998), p. 9-35. +++ Article de revue

### « Une partie des nationalistes québécois continuent de penser l’identité québécoise dans les termes d’une éthique d’authenticité qui définit de façon substantive ce qu’est la québécitude. En réaction contre cet incorporation de l’identité québécoise dans des catégories hermétiques, un courant antinationaliste/cosmopolitique s’est développé au Québec. Or, une réflexion sur la fragmentation de l’identité moderne et sur le sentiment de dépaysement qui habite le sujet contemporain empêche toute tentative de fixation identitaire (qu’elle soit nationaliste ou cosmopolitique). C’est pourquoi l’identité québécoise doit être pensée dans les termes d’une éthique de créativité et d’une authenticité hybride qui permet à la fois l’enracinement et l’arrachement. » (Résumé joint à l’article)

GARAND, Dominique, Philippe ARCHAMBAULT et Laurence DAIGNEAULT DESROSIERS, « Chapitre 6. L’affaire LaRue, un malentendu productif? », dans Un Québec polémique. Éthique de la discussion dans les débats publics, Montréal, Éditions Hurtubise, 2014, p. 315-362. +++ Monographie

PRUD’HOMME, Nathalie, La problématique identité collective et les littératures (im)migrantes au Québec. Mona Latif Ghattas, Antonio d’Alfonso et Marco Micone, Québec, Nota bene (Coll. “Études”), 2002, 173 p. +++ Monographie

### Le dernier chapitre traite de L’arpenteur et le navigateur de Monique LaRue. ###

ROBIN, Régine, « Écrire français avec un accent », dans Fabula-LhT, no 12 (mai 2014), [en ligne]. +++ Article de revue

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HÉBERT, Robert, « Devant ces arpenteurs et ces navigateurs », dans Conjonctures, no 44 (été-automne 2007), p. 165-171. +++ Article de revue

L'arpenteur et le navigateur (oeuvre)
TitreL'arpenteur et le navigateur
AuteurMonique LaRue
Parution1996
Triet le navigateur
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