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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 KILLEEN, Marie-Chantale, « La problématique du bilinguisme, Franco-Ontarian Style : //L’homme invisible / The Invisible Man //de Patrice Desbiens », //Tangence//, vol. 56 (décembre 1997), p. 80-90. +++ Article de revue KILLEEN, Marie-Chantale, « La problématique du bilinguisme, Franco-Ontarian Style : //L’homme invisible / The Invisible Man //de Patrice Desbiens », //Tangence//, vol. 56 (décembre 1997), p. 80-90. +++ Article de revue
  
-DICKSON, Robert, « Moi e(s)t l’autre : quelques représentations de mutation identitaire en littérature franco-ontarienne », //Francophonies d’Amérique//, no 11 (2001), p. 77-89. +++ Article de revue+DICKSON, Robert, « Moi e(s)t l’autre : quelques représentations de mutation identitaire en littérature franco-ontarienne », //Francophonies d’Amérique//, n° 11 (2001), p. 77-89. +++ Article de revue
  
 ###Recueils étudiés : //L'homme invisible / The Invisible Man// (1981) et //Poèmes anglais// (1988).### ###Recueils étudiés : //L'homme invisible / The Invisible Man// (1981) et //Poèmes anglais// (1988).###
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-LECLERC, Catherine, « Bilinguisme officiel et traduction au Canada : les interprétations littéraires de Patrice Desbiens et de Jacques Brault / E. D. Blodgett », dans //Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators Journal//, vol. 59, n° 3 (2014), p. 494-516. +++ Article de revue+LECLERC, Catherine, « Bilinguisme officiel et traduction au Canada : les interprétations littéraires de Patrice Desbiens et de Jacques Brault / E. D. Blodgett », //Meta : journal des traducteurs / Meta: Translators Journal//, vol. 59, n° 3 (2014), p. 494-516. +++ Article de revue
  
 ### **Résumé**\\ ### **Résumé**\\
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-SIMARD, Mathieu,  « Les porteuses de langues : perte et acquisition des connaissances linguistiques dans //L’homme invisible/The Invisible Man// », dans //@nalyses//, vol. 10, n° 1 (hiver 2015), [en ligne]. +++ Article de revue+SIMARD, Mathieu,  « Les porteuses de langues : perte et acquisition des connaissances linguistiques dans //L’homme invisible/The Invisible Man// », //@nalyses//, vol. 10, n° 1 (hiver 2015), [en ligne]. +++ Article de revue
  
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-SIMARD, Mathieu, « Pour une poétique de la non-coïncidence. Différence des langues, des voix et des points de vue dans l’œuvre de Patrice Desbiens », dans //Littérature, histoire, théorie//, n° 12 (mai 2014), [en ligne]. +++ Article de revue+SIMARD, Mathieu, « Pour une poétique de la non-coïncidence. Différence des langues, des voix et des points de vue dans l’œuvre de Patrice Desbiens », //Littérature, histoire, théorie//, n° 12 (mai 2014), [en ligne]. +++ Article de revue
  
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-SIMARD, Mathieu, « Norme unilingue / Norme multilingue : revisiter le bilinguisme littéraire de l’écrivain franco-ontarien Patrice Desbiens », dans //Continents manuscrits//, n° 2 (mars 2014), [en ligne]. +++ Article de revue+SIMARD, Mathieu, « Norme unilingue / Norme multilingue : revisiter le bilinguisme littéraire de l’écrivain franco-ontarien Patrice Desbiens », //Continents manuscrits//, n° 2 (mars 2014), [en ligne]. +++ Article de revue
  
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 +**Quatrième de couverture**\\
 Contrairement au théâtre québécois, où le bilinguisme est mis en scène de manière intermittente, celui qui provient de ses marges fait du bilinguisme une pratique courante. Les écrivains franco-canadiens – ceux de l’Ouest canadien, de l’Ontario et de l’Acadie – racontent et montent différentes histoires de diglossie et de bilinguisme et jouent le jeu de la littérature en y démultipliant la traduction dans la forme comme dans le contenu.  Contrairement au théâtre québécois, où le bilinguisme est mis en scène de manière intermittente, celui qui provient de ses marges fait du bilinguisme une pratique courante. Les écrivains franco-canadiens – ceux de l’Ouest canadien, de l’Ontario et de l’Acadie – racontent et montent différentes histoires de diglossie et de bilinguisme et jouent le jeu de la littérature en y démultipliant la traduction dans la forme comme dans le contenu. 
  
 L’ « hétérolinguisme » – c’est-à-dire l’inscription de la variabilité linguistique – de ces pièces de théâtre franco-canadiennes est le plus souvent compréhensible pour les lecteurs et les publics bilingues locaux. Néanmoins, la diffusion de telles pièces et, par ricochet, leur légitimation auprès des métropoles théâtrales canadiennes au fonctionnement surtout unilingue, auront à passer par des traductions en supplément à celles auxquelles leurs jeux bilingues leur permettent déjà de s’adonner. Il est possible que, pour atteindre la légitimation par les institutions dominantes grâce à la traduction, « les cultures de l’exiguïté sacrifient ce qu’elles possèdent de plus radicalement créateur1 », c’est-à-dire l’inscription du traduisible et l’hétérolinguisme ludique. De l’autre, parmi les traductions additionnelles qui découlent de ces processus de diffusion et de légitimation, la réinscription supplémentaire ou ludique du traduisible pourrait être tout aussi radicalement créatrice que son inscription première.  L’ « hétérolinguisme » – c’est-à-dire l’inscription de la variabilité linguistique – de ces pièces de théâtre franco-canadiennes est le plus souvent compréhensible pour les lecteurs et les publics bilingues locaux. Néanmoins, la diffusion de telles pièces et, par ricochet, leur légitimation auprès des métropoles théâtrales canadiennes au fonctionnement surtout unilingue, auront à passer par des traductions en supplément à celles auxquelles leurs jeux bilingues leur permettent déjà de s’adonner. Il est possible que, pour atteindre la légitimation par les institutions dominantes grâce à la traduction, « les cultures de l’exiguïté sacrifient ce qu’elles possèdent de plus radicalement créateur1 », c’est-à-dire l’inscription du traduisible et l’hétérolinguisme ludique. De l’autre, parmi les traductions additionnelles qui découlent de ces processus de diffusion et de légitimation, la réinscription supplémentaire ou ludique du traduisible pourrait être tout aussi radicalement créatrice que son inscription première. 
  
-Une analyse percutante, actuelle, de la circulation, en traduction, de la production théâtrale de l’Ouest canadien francophone, de l’Ontario français et de l’Acadie, qui prend des allures de terrain de jeu pour le français et l’anglais. \\ +Une analyse percutante, actuelle, de la circulation, en traduction, de la production théâtrale de l’Ouest canadien francophone, de l’Ontario français et de l’Acadie, qui prend des allures de terrain de jeu pour le français et l’anglais.
-(Quatrième de couverture)+
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