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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:l_incident [2014/06/17 09:28] – créée 10.10.33.117oeuvres:l_incident [2016/03/29 11:56] (Version actuelle) Virginie Savard
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 ====== L'incident ====== ====== L'incident ======
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-[[auteurs:Christian Gailly]]  
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 +[[auteurs:Christian Gailly]], //L'incident//, Paris, Éditions de Minuit, 1996, 256 p.
  
-Paris, éditions de Minuit, 1996, 256 pages. +« Elle n’avait pas prévu qu’on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s’il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser. »\\
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-« Elle n’avait pas prévu qu’on lui volerait son sac à la sortie du +
-magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s’il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser. »+
 (Quatrième de couverture) (Quatrième de couverture)
  
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 ###« On a largement dit que la prose narrative contemporaine était marquée par le retour du narratif, mais d'un narratif distancié, ironique : notre période contemporaine se trouvant dans l'incapacité de "produire des discours ou des programmes d'avenir", elle "préfère se tourner vers un passé non pour l'imiter mais pour l'interroger à nouveaux frais". C'est donc une prose qui reste marquée par la déroute du sens et adhère à un ordre passé, faute de mieux, tout en "n'y croyant plus". (...) ###« On a largement dit que la prose narrative contemporaine était marquée par le retour du narratif, mais d'un narratif distancié, ironique : notre période contemporaine se trouvant dans l'incapacité de "produire des discours ou des programmes d'avenir", elle "préfère se tourner vers un passé non pour l'imiter mais pour l'interroger à nouveaux frais". C'est donc une prose qui reste marquée par la déroute du sens et adhère à un ordre passé, faute de mieux, tout en "n'y croyant plus". (...)
 C'est, en somme, un narratif marqué par un état de suspens de l'événement. Je fais donc l'hypothèse que la mise en cause de son Ordre et de la lecture ascendante du temps qu'il propose usuellement est perceptible au niveau microstructural de la succession des éléments sur l'axe syntagmatique, dans la mesure où l'on peut considérer, avec Barthes, que "le récit est une grande phrase, comme toute phrase constative est, d'une certaine manière, l'ébauche d'un petit récit". (...) C'est, en somme, un narratif marqué par un état de suspens de l'événement. Je fais donc l'hypothèse que la mise en cause de son Ordre et de la lecture ascendante du temps qu'il propose usuellement est perceptible au niveau microstructural de la succession des éléments sur l'axe syntagmatique, dans la mesure où l'on peut considérer, avec Barthes, que "le récit est une grande phrase, comme toute phrase constative est, d'une certaine manière, l'ébauche d'un petit récit". (...)
-Pour le montrer, c'est par le biais formel de la ponctuation (...) que l'appréhenderai cette question. (...) +Pour le montrer, c'est par le biais formel de la ponctuation (...) que l'appréhenderai cette question. (...)\\ 
-Dans le cadre de cet article, je m'attacherai spécifiquement à l'étude de la force subversive de ce "topogramme libre" qu'est le point au sein du récit contemporain, à l'appui de quelques romans de Gailly, Oster, Echenoz et Mauvignier. » +Dans le cadre de cet article, je m'attacherai spécifiquement à l'étude de la force subversive de ce "topogramme libre" qu'est le point au sein du récit contemporain, à l'appui de quelques romans de Gailly, Oster, Echenoz et Mauvignier. »\\ 
-(extrait, p. 325-326)+(Extrait, p. 325-326) 
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 +[[http://www.cairn.info/revue-poetique-2010-3-page-325.htm|Narjoux, 2010, HTML]]
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