Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

Outils pour utilisateurs

Outils du site


Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révisionLes deux révisions suivantes
oeuvres:l_occupation [2015/05/18 09:02] Audrey Thériaultoeuvres:l_occupation [2015/06/05 13:34] Audrey Thériault
Ligne 10: Ligne 10:
 BLANCKEMAN, Bruno, « Annie Ernaux : une écriture des confins », dans Fabrice THUMEREL (dir.),// Annie Ernaux, une œuvre de l’entre-deux//, Arras, Presses de l’Université d’Artois, 2004, p. 105-114. +++ Chapitre de collectif BLANCKEMAN, Bruno, « Annie Ernaux : une écriture des confins », dans Fabrice THUMEREL (dir.),// Annie Ernaux, une œuvre de l’entre-deux//, Arras, Presses de l’Université d’Artois, 2004, p. 105-114. +++ Chapitre de collectif
  
-###« Dans l'oeuvre d'Annie Ernaux, la vérité de soi — celle que l'écrivain construit, réagence, problématise sans cesse — ne se tient jamais //intus et in pectore//, dans une intériorité dont les avatars religieux, psychologiques, psychanalytiques ont successivement infléchi l'écriture autobiographique. Pour autant elle n'est pas projetée dans des postures d'extériorité radicale, behavioristes (trop automatique) ou comportementaliste (trop zoologiques). Elle se tient dans un entre-deux du sujet et du texte, dans la puissance qualifiante d'un désaisissement, une extraction de soi par attraction en l'autre dont l'écriture se fait l'agent et répète  le mouvement à son corps de signes, en se déprenant de modèles strictement littéraires. [...] Trois procédures me semblent à cet égard intéressantes à distinguer dans les textes d'Annie Ernaux retenus : un effet de désubjectivation, un phénomène de réappropriation trans-subjective, une volonté de figuration interpersonnelle. » (résumé joint au chapitre)+###« Dans l'oeuvre d'Annie Ernaux, la vérité de soi — celle que l'écrivain construit, réagence, problématise sans cesse — ne se tient jamais //intus et in pectore//, dans une intériorité dont les avatars religieux, psychologiques, psychanalytiques ont successivement infléchi l'écriture autobiographique. Pour autant elle n'est pas projetée dans des postures d'extériorité radicale, behavioristes (trop automatique) ou comportementaliste (trop zoologiques). Elle se tient dans un entre-deux du sujet et du texte, dans la puissance qualifiante d'un désaisissement, une extraction de soi par attraction en l'autre dont l'écriture se fait l'agent et répète  le mouvement à son corps de signes, en se déprenant de modèles strictement littéraires. [...] Trois procédures me semblent à cet égard intéressantes à distinguer dans les textes d'Annie Ernaux retenus : un effet de désubjectivation, un phénomène de réappropriation trans-subjective, une volonté de figuration interpersonnelle. » (extrait, p. 105-106)
 ### ###
  

Outils de la page

complaint