Dany Laferrière, L’odeur du café, Montréal, VLB éditeur, 1991, 198 p.
« Dans une prose d’une douce sensualité, Dany Laferrière fait revivre le monde grouillant d’humanité et de chaleur du village de Petit-Goâve, en Haïti, où il passe son enfance. L’univers un peu magique du garçon de dix ans est dominé par la figure de sa grand-mère, Da, qui aime tant le café. »
(Quatrième de couverture)
L’HÉRAULT, Pierre, « Le je incertain : fragmentations et dédoublements », Voix et Images, vol. 23, n° 3 (n° 69 - printemps 1998), p. 501-514. +++ Article de revue
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Résumé
La théorie suggère qu’à l’opposé du roman, le récit s’intéresserait à la discontinuité du je, qu’elle soit temporelle, spatiale, culturelle ou scripturaire. C’est cette idée qui sert ici de fil conducteur à la lecture de trois récits : L’odeur du café de Dany Laferrière, À propos de Maude de Lise Harou et La vallée des épilobes
MOREAU, Gilberte, « L’inscription des valeurs dans L’odeur du café de Dany Laferrière », Québec français, n° 105 (printemps 1997), p. 67-69. +++ Article de revue
###« À sa façon, teintée d’exotisme, la prose de Laferrière véhicule des valeurs immédiatement repérables pour le lecteur, telles que l’amour, l’amitié, le bonheur de vivre, la tolérance, la fidélité à ses racines, etc. Mais ce qu’ils s’agit de voir ici, c’est à quel point ces valeurs sont liées à la texture de L’odeur du café, à l’enchevêtrement des discours qui y circulent, au disparate de ce qu’il désigne modestement comme récit.
On aura compris qu’une clé d’accès s’avère essentielle au type d’analyse que nous proposons. Elle nous est fournie, pour l’occasion, par l’approche bakhtinienne du discours fondée sur le dialogisme qui désigne un principe de contradiction toujours actif au coeur de l’énonciation. Ainsi, à la lecture de ce qui se donne à la fois comme simple et disparate, surgissent des configurations idéologiques étonnantes qui ont tout à voir avec la vérité de l’oeuvre. C’est ainsi que nous aborderons L’odeur du café, chronique de l’enfance, que Laferrière faisait paraître en 1991. »
(Extrait, p. 67)
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LEWIS, Alfred Daniel, « Pierre Nepveu, Transculturalism and Neo-Quebecois Texts », mémoire de maîtrise, département des lettres et communication, Université de Sherbrooke, 2001, 105 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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Abstract
Probably no Quebec critic argues more passionately and convincingly for the transcultural aspects of postmodernism than Pierre Nepveu in L’Écologie du réel : mort et naissance de la littérature québécoise contemporaine (1988). […]
This work relates Nepveu’s theories of postmodernism and transculturalism in Québécois literature to Ying Chen’s L’Ingratitude and Les Lettres chinoises, and Dany Laferrière’s Éroshima and L’Odeur du café, stressing the similarities between néo-québécois (or immigrant) and nouveau québécois (spawned by the Quiet Revolution) works. […]
The four primary texts are explored with respect to (1) the postmodern concepts of the death of history, distinct genres, fixed ideologies, and master narratives, and the themes of catastrophe, alterity, parody and pluralism ; (2) the transcultural realities of deculturalization and reculturalization, or of mutual contamination ; (3) the themes of exile and la passion de retour ; (4) the New World experience as a voyage into inner space ; and (5) Nepveu’s three major themes found in néo-québécois texts, i.e. : alienation and loss of identity, nostalgia, and continual rebirth.
Lewis, 2001, PDF ###
BOUCHER, Monique, « Sous le regard de Da : enfance et destin dans L’odeur du café et Le charme des après-midi sans fin de Dany Laferrière », Tangence, n° 101 (2013), p. 35-52. +++ Article de revue
### Résumé
Dans L’odeur du café et Le charme des après-midi sans fin, Dany Laferrière propose un regard romancé sur son passé, son enfance et ses origines, donnant ainsi l’occasion aux lecteurs d’appréhender son parcours littéraire et, plus globalement, les douleurs associées à l’exil. Or, le long récit fragmenté présenté dans ces deux romans peut aisément être associé aux mythes initiatiques. L’originalité de l’auteur est d’avoir associé à ce parcours non pas un modèle masculin et/ou paternel, comme on pourrait s’y attendre, mais bien celui d’une femme, une grand-mère, qui s’apparente ainsi à l’image des grandes déesses de la mythologie universelle.
Abstract
Under Da’s gaze: childhood and destiny in L’odeur du café and Le charme des après-midi sans fin by Dany Laferrière
In L’odeur du café (The Smell of Coffee) and Le charme des après-midi sans fin (The Charm of Endless Afternoons), Dany Laferrière offers a fictionalized look at his past, his childhood and his origins, thereby giving readers the opportunity to understand his literary journey and, more broadly, the suffering inherent in exile. Now, the long fragmented narrative presented in these two novels can easily be associated with initiatory myths. The author’s originality lies in that he connects this journey not with a masculine and/or paternal model, as one might expect, but with the model of a woman, a grandmother, who thus conjures the image of the great goddesses of universal mythology.
Boucher, 2013, PDF ###
L'odeur du café (oeuvre) | |
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Titre | L'odeur du café |
Auteur | Dany Laferrière |
Parution | 1991 |
Tri | du café |
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