Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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La bête faramineuse

Pierre Bergounioux, La Bête faramineuse, Paris, Gallimard (Blanche), 1986, 192 p.

« Le narrateur se souvient de la maison de son enfance, dans le Quercy. Il se revoit à la campagne, il a six ans, vit avec sa mère et ses tantes, rêve d’un oiseau d’or, partage les souvenirs de guerre de son grand-père. Il se revoit à dix ans, passionné de lecture, inquiet de l’absence de sa mère, refusant la mort de son grand-père, ayant mal au cœur lors des voyages en 4 CV. À quatorze ans, il tombe gravement malade et rejoint la maison du Quercy pour y voir mourir sa tante Lise. À dix-sept ans, il connaîtra d’autres deuils. Derrière tous ces morts de la maison rose, on découvre peu à peu de dramatiques histoires d’amour très anciennes, un épisode de la Résistance, et l’amour naissant du narrateur pour Catherine.
Pierre Bergounioux a le don de voir, entendre, toucher, goûter, sentir mieux que quiconque. Les histoires qu’il nous rapporte prennent un extraordinaire relief, ainsi que cette maison rose, dont il en fait le cœur battant.
La mort et la vie projettent à tour de rôle, fatalement, sur ce long récit leurs scintillations de plaisir, de douleur et de nostalgie. Il nous branche à la fois sur les beautés les plus secrètes d’une nature que l’auteur dévoile, et sur l’étrangeté des drames et des bonheurs humains. »
(Résumé des éditions Gallimard)

Documentation critique

FORTIN, Mylène, « Mémoire de l’origine dans La bête faramineuse de Pierre Bergounioux », dans Jean-François HAMEL et Virginie HARVEY (dir.), Le temps contemporain : maintenant, la littérature, Montréal, Figura : Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire (Figura no 21), 2009, p. 51-61. +++ Chapitre de collectif

DEVEVEY, Éléonore, « De l’anthropologue comme personnage au roman comme anthropologie ? Sur La bête faramineuse, de Pierre Bergounioux, et Naissance d’un pont, de Maylis de Kerangal », dans temps zéro, nº 9 (janvier 2015) [en ligne]. +++ Article de revue

### Résumé
Cet article part de l’analyse de la représentation fictionnelle de deux personnages d’anthropologue, issus de La bête faramineuse (Bergounioux, 1986) et de Naissance d’un pont (Kerangal, 2010), pour mettre en lumière quelques aspects des anthropologies postulées par ces deux romans. Il s’attache à rendre compte des enjeux communs et des déplacements dans la conception à la fois de la discipline anthropologique et de l’expérience humaine impliquée par ces textes, et tout particulièrement de leurs façons de poser la question des rapports entre individualité et collectivité.

Abstract
This article analyses the representation of two fictional anthropologists from La bête faramineuse (Bergounioux, 1986) and Naissance d’un pont (Kerangal, 2010) in order to shed light on several aspects of the anthropology conveyed by these two novels. The hope is to achieve a better understanding of common concerns and shiftings in the conception of the anthropological discipline and of the human experience that these texts involve. It pays particular attention to the way in which the texts question the relationship between selfhood and community.

Devevey, 2015, HTML ###

La bête faramineuse (oeuvre)
TitreLa bête faramineuse
AuteurPierre Bergounioux
Parution1986
Tribête faramineuse
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