Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

Outils pour utilisateurs

Outils du site


Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
Prochaine révisionLes deux révisions suivantes
oeuvres:la_bulle_d_encre [2016/08/02 13:42] Audrey Thériaultoeuvres:la_bulle_d_encre [2016/09/01 16:42] Audrey Thériault
Ligne 1: Ligne 1:
 ====== La bulle d'encre ====== ====== La bulle d'encre ======
  
-[[auteurs:Suzanne Jacob]] - +[[auteurs:Suzanne Jacob]] - Montréal, Presses de l'Université de Montréal / Boréal, 1997, 132 p.
  
 {{ La bulle d'encre.jpg?100}} {{ La bulle d'encre.jpg?100}}
-L'importance de l'essai //La bulle d'encre// a été souligné en 1997 par l'obtention du prix de la revue //Études françaises//. Ce texte offre une écriture où la narration et la fiction deviennent les lieux d'où naissent la parole essayistique.  
  
-« C'est le sujet de ces pages : comment, à quoi sait-on, qu'est-ce qui dit à un auteur que son livre est bon? Qui ou quoi, quelle instance vous incite à détruire votre manuscrit ou au contraire à le défendre à mort jusqu'à la dernière virgule, à n'en rien changerquitte à ne pas le publier? Et en cours de route, qu'est-ce qui vous guide? »+« À partir d'une question – de quoi est fait le discernement du créateur? – Suzanne Jacob nous offre ici un regard neuf sur l'univers perçu comme l'héritage d'un récit auquel chaque naissance apporte une nouvelle page à déchiffrer. Réflexion sur le monde contemporain et les mythologies qui le gouvernent, cet essai plonge dans les fondements mêmes de l'acte de lire et d'écrire. Guidé par une main sûrele lecteur participe à l'élaboration d'une histoire fascinantecelle du livre qui s'écrit.
  
-(ExtraitPresses de l'Université de Montréal1997p11)+"L'écrivain n'a pas à se préoccuper plus ou moins que d'autres de la liberté des zèbres ou des cailloux. Il a plus que tous les autres à travailler et à faire travailler la langue pour que son oeuvre nous fasse prendre conscience de ce dont nous sommes capables, de ce dont nous sommes privés, que nous n'imaginions pas. C'est dans l'oeuvre où nous entrons librement, où nous entendons une voix qui a fait ses choix et qui nous invite à faire les nôtres sans chercher à nous imposer les siens que nous faisons les plus fortes expériences de notre propre libertéde ce qui la limitede ce qui pourrait modifier ses limites." » (Quatrième de couverture)
  
 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
Ligne 14: Ligne 13:
 BERNARD, Karine,  « Le rôle de la fiction narrative dans les essais //Ah...!// (1996) et //La bulle d'encre// (1997) de Suzanne Jacob », mémoire de maîtrise, faculté des lettres, Université Laval, 2003, 118 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise BERNARD, Karine,  « Le rôle de la fiction narrative dans les essais //Ah...!// (1996) et //La bulle d'encre// (1997) de Suzanne Jacob », mémoire de maîtrise, faculté des lettres, Université Laval, 2003, 118 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
  
-###« Ce mémoire examine le rôle de la fiction narrative dans les essais //Ah... ! // et //La bulle d'encre//, de Suzanne Jacob. Les deux cas présentent autant de façons d'intégrer la fiction narrative à un genre qui, "a priori", ne l'exploite pas. la confrontation des deux livres met d'ailleurs en évidence les traits constitutifs de l'essai que sont l'omniprésence d'un JE et l'argumentation autour d'un objet culturel. Parce que la fiction narrative s'y voit véritablement intégrée à une dynamique générique propre à l'essai, les deux livres de Suzanne Jacob se démarquent de l'écriture hybride des écrivaines féministes de sa génération. Cette analyse prétend ainsi éclairer les pratiques d'écriture de Suzanne Jacob, écrivaine dont l'importance est indiscutable dans le corpus québécois contemporain, mais aussi mesurer les étendues respectives des notions de narrativité, de fiction et d'essai. » (Résumé joint au mémoire.)+## 
 +**Résumé** 
 + 
 +Ce mémoire examine le rôle de la fiction narrative dans les essais //Ah... !// et //La bulle d'encre//, de Suzanne Jacob. Les deux cas présentent autant de façons d'intégrer la fiction narrative à un genre qui, "a priori", ne l'exploite pas. la confrontation des deux livres met d'ailleurs en évidence les traits constitutifs de l'essai que sont l'omniprésence d'un JE et l'argumentation autour d'un objet culturel. Parce que la fiction narrative s'y voit véritablement intégrée à une dynamique générique propre à l'essai, les deux livres de Suzanne Jacob se démarquent de l'écriture hybride des écrivaines féministes de sa génération. Cette analyse prétend ainsi éclairer les pratiques d'écriture de Suzanne Jacob, écrivaine dont l'importance est indiscutable dans le corpus québécois contemporain, mais aussi mesurer les étendues respectives des notions de narrativité, de fiction et d'essai. 
  
 //La version PDF du mémoire est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement intitutionnel auprès de [[http://proquest.umi.com/login|UMI - Proquest]].//### //La version PDF du mémoire est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement intitutionnel auprès de [[http://proquest.umi.com/login|UMI - Proquest]].//###
Ligne 38: Ligne 40:
 RIENDEAU, Pascal, « Incursions et inflexions du narratif dans l'essai (Brault, Bourneuf, Jacob, Yergeau) », dans René AUDET et Andrée MERCIER (dir.), //La narrativité contemporaine au Québec. La littérature et ses enjeux narratifs//, Québec, Presses de l'Université Laval, 2004, p. 257-286. +++ Chapitre de collectif RIENDEAU, Pascal, « Incursions et inflexions du narratif dans l'essai (Brault, Bourneuf, Jacob, Yergeau) », dans René AUDET et Andrée MERCIER (dir.), //La narrativité contemporaine au Québec. La littérature et ses enjeux narratifs//, Québec, Presses de l'Université Laval, 2004, p. 257-286. +++ Chapitre de collectif
  
-PRONOVOST, Annie, « //L'inqualifiable déportation//. L'écriture littéraire comme expérience du lointain », dans Magessa O'REILLY, Neil BISHOP et A. R. CHADWICK (dir.), //Le lointain. Écrire au loin. Écrire le lointain//. //10e colloque de l'APLAQA//, Beauport, Publications MNH (Écrits de la francité, no 6), 2002, p. 33-44. +++ Chapitre de collectif +PRONOVOST, Annie, « L'inqualifiable déportation. L'écriture littéraire comme expérience du lointain », dans Magessa O'REILLY, Neil BISHOP et A. R. CHADWICK (dir.), //Le lointain. Écrire au loin. Écrire le lointain10e colloque de l'APLAQA//, Beauport, Publications MNH (Écrits de la francité, no 6), 2002, p. 33-44. +++ Chapitre de collectif
- +
  
 BIRON, Michel, « Le conflit des fictions chez Suzanne Jacob », //University of Toronto Quaterly//, vol. 79, no 4 (automne 2010), p. 1131-1139. +++ Article de revue BIRON, Michel, « Le conflit des fictions chez Suzanne Jacob », //University of Toronto Quaterly//, vol. 79, no 4 (automne 2010), p. 1131-1139. +++ Article de revue
Ligne 46: Ligne 46:
 ### **Résumé** ### **Résumé**
  
-Dans son court essai //La bulle d'encre// (2001), Suzanne Jacob défend un art d'écrire qui rejoint certaines réflexions de romanciers québécois (Robert Lalonde, Yvon Rivard, André Major, Monique LaRue) sur la fonction du roman à l'époque contemporaine. Rejetant à la fois l'idéalisme romantique et le cynisme moderne, elle postule comme eux que le roman a quelque chose d'uniqueà nous apprendre sur le monde actuel. Le pouvoir du romancier d'inventer un personnage et de le pousser à être ceci plutôt que cela peut s'étendre au monde du lecteur luimême, au monde de l'être en général, et c'est justement ce que s'emploie à faire Suzanne Jacob qui, à l'instar des autres essayistes évoqués, utilise le langage de la fiction romanesque pour agir sur le lecteur, pour le convaincre qu'être est une activité de fiction . L'art du roman consiste, selon cette perspective, à opposer des fictions variées et mineures à celles qui sont entendues et qui ont un statut dominant.+Dans son court essai //La bulle d'encre// (2001), Suzanne Jacob défend un art d'écrire qui rejoint certaines réflexions de romanciers québécois (Robert Lalonde, Yvon Rivard, André Major, Monique LaRue) sur la fonction du roman à l'époque contemporaine. Rejetant à la fois l'idéalisme romantique et le cynisme moderne, elle postule comme eux que le roman a quelque chose d'uniqueà nous apprendre sur le monde actuel. Le pouvoir du romancier d'inventer un personnage et de le pousser à être ceci plutôt que cela peut s'étendre au monde du lecteur luimême, au monde de l'être en général, et c'est justement ce que s'emploie à faire Suzanne Jacob qui, à l'instar des autres essayistes évoqués, utilise le langage de la fiction romanesque pour agir sur le lecteur, pour le convaincre qu'« être est une activité de fiction » . L'art du roman consiste, selon cette perspective, à opposer des fictions variées et mineures à celles qui sont « entendues » et qui ont un statut dominant.
  
-[[https://muse.jhu.edu/article/403063|Biron, 2010, PDF]] ###+  * [[https://muse.jhu.edu/article/403063|Biron, 2010, PDF]] ###
  
 <pagemod add_ref>@@Référence@@ +++ @@Type@@ <pagemod add_ref>@@Référence@@ +++ @@Type@@

Outils de la page

complaint