Andreï Makine, La fille d’un héros de l’Union soviétique, Paris, Robert Laffont, 1990, 192 p.
« “Il semblait que le monde allait tressaillir et qu’une fête sans fin allait commencer ici et sur la terre entière.”
Olia est née, un jour de novembre, dans cette atmosphère de liesse de l’après-guerre où tout paraît possible. Mais les rêves que construit Ivan, le héros décoré de l’Étoile d’or de l’Union soviétique, à la naissance de sa fille ne sont qu’illusions. Dans ce premier roman, Andreï Makine brosse le portrait d’une génération perdue, dans une langue superbe de vérité. »
(Quatrième de couverture de la réédition de Gallimard, 1996)
MCCALL, Ian, « Translating the Pseudotranslated : Andreï Makine’s La fille d’un héros de l’Union soviétique », Forum for Modern Language Study, vol. 42, n° 4 (octobre 2006), p. 287-297. +++ Article de revue
CLÉMENT, Murielle Lucie, « Idéalisation et désacralisation d’un héros dans La fille d’un héros de l’Union soviétique (1990) d’Andreï Makine », Rocsir, n° 1 (2005), p. 19-37. +++ Article de revue
### Clément, 2005, HTML ###
LIEVOIS, Katrien, « Pseudo-traduction et image d’auteur: le cas Andreï Makine », Les Lettres romanes, vol. 67, n° 3-4 (2013). +++ Article de revue
### Résumé
Si les pseudo-traductions ne sont pas de véritables traductions, elles doivent cependant en reproduire toutes les caractéristiques et dévoilent donc un grand nombre d’idées (préconçues) sur la traduction en raison de la tromperie même sur laquelle elles se basent. Dans cette contribution, il s’agira de recontextualiser un cas concret pour en étudier les caractéristiques, les raisons et les effets : les deux premiers romans d’Andreï Makine, La Fille d’un héros de l’Union soviétique et Confession d’un porte-drapeau déchu (1992). L’on constate combien cette pratique participe d’un fonctionnement littéraire s’intégrant dans un ensemble de thématiques et de stratégies - comme la pseudo-traduction fictionnalisée et une intertextualité trompeuse - qui jettent toute la suspicion sur l’image de l’auteur et celle de l’instance auctoriale.
Abstract
Pseudotranslations may not really be translations in the strict sense of the word. They must, however, reproduce all the characteristics of a translation, and the deception on which they are based causes them to reveal many of the (preconceived) ideas on translation of a given time. This contribution will recontextualise two specific cases of pseudotranslation, Andrei Makine’s first two novels, La Fille d’un héros de l’Union soviétique et Confession d’un portedrapeau déchu (1992), with a view to studying the reasons for their production, characteristics and effects. In the case of Makine, pseudotranslations are actually a central literary trope. He uses them, just like he uses other themes and strategies such as fictionalized pseudotranslations and deceptive intertextuality, as he plays with the image, the figure and the reliability of the author.
La fille d'un héros de l'Union soviétique (oeuvre) | |
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Titre | La fille d'un héros de l'Union soviétique |
Auteur | Andreï Makine |
Parution | 1990 |
Tri | fille d'un héros de l'Union soviétique |
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