La folie Rabelais. L'invention du Pantagruel

François Bon

la_folie_rabelais._l_invention_du_pantagruel.jpgParis / Les Éditions de Minuit / 1990, 256 p.

« Écrit dans le bouleversement initié par l’imprimerie, ses premières versions accompagnant la fixation de la langue, le Pantagruel est doublement fondateur : c’est à mesure qu’il s’écrit que Rabelais découvre ses propres possibilités d’invention. L’exploration systématique qu’il y entreprend du non-sens, de l’incompréhensible et de la folie contribuera à reléguer son livre à l’ombre d’une glose impuissante à le suivre, et Rabelais lui-même sous la masse de préjugés qui le réduisent à un donneur de leçons au comique naïf – au point que son texte est déformé, déponctué dans toutes les éditions actuellement disponibles. Plus méconnu dans son propre pays que Cervantès ou Shakespeare, Rabelais a aussi trouvé protection derrière ce mur de préjugés : on pourrait bien redécouvrir aujourd’hui en avant de nous d’immenses terrains vierges où la langue reste le plus grand chemin de la subversion ; elle n’a jamais été si belle que dans ce premier instant d’un heurt formidable. » (Résumé extrait de la quatrième de couverture)

La folie Rabelais. L'invention du Pantagruel (oeuvre)
TitreLa folie Rabelais. L'invention du Pantagruel
AuteurFrançois Bon
Parution1990
Trifolie Rabelais. L'invention du Pantagruel
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