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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 BLANCKEMAN, Bruno, « Pierre Michon : une poétique de l'incarnation », dans Agnès CASTIGLIONE (dir.), //Pierre Michon, l'écriture absolue. Actes du 1er colloque international Pierre Michon, //Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2002, p. 145-151. +++ Chapitre de collectif BLANCKEMAN, Bruno, « Pierre Michon : une poétique de l'incarnation », dans Agnès CASTIGLIONE (dir.), //Pierre Michon, l'écriture absolue. Actes du 1er colloque international Pierre Michon, //Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2002, p. 145-151. +++ Chapitre de collectif
  
-###Tenu au Musée d'art moderne de Saint-Étienne8910 mars 2001. +FARRON, Ivan, « Terre(s) du désir. //La Grande Beune// ou l'écriture absolue »//L'esprit créateur//vol. 42n° 2 (été 2002), p62-75. +++ Article de revue
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-FARRONIvan, « Terre(s) du désir. //La Grande Beune// ou l'écriture absolue », //L'esprit créateur//, volXLII, no 2 (été 2002), p. 62-75. +++ Article de revue+###**Extraitp62-63**\\ 
 +« //La Grande Beune//, […] peu étudiée jusqu’à présent, constitue la première–et encore unique–tentative– de fiction pure de Pierre Michon. Comme dans toute l’œuvre de Michonl’évocation de la province et de la terre ne s’y réduit pas à un quelconque régionalisme littéraire. À l’aide d’une langue à la forte densité poétique et symbolique, les manques et les désirs qui peuplent cet univers expriment un archaïsme universel "comme le démontre" cette petite étude sur //La Grande Beune//. »
  
-###« //La Grande Beune//, […peu étudiée jusqu’à présent, constitue la première–et encore unique–tentative– de fiction pure de Pierre Michon. Comme dans toute l’œuvre de Michon, l’évocation de la province et de la terre ne s’y réduit pas à un quelconque régionalisme littéraire. À l’aide d’une langue à la forte densité poétique et symbolique, les manques et les désirs qui peuplent cet univers expriment un archaïsme universel "comme le démontre" cette petite étude sur //La Grande Beune//. »+[[http://muse.jhu.edu/article/264355|Farron2002, PDF]]
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 OUELLET, Pierre, « Le roman de la terre », dans //Asiles. Langues d'accueil//, Montréal, Fides (Métissages), 2002, p. 133-146. +++ Monographie OUELLET, Pierre, « Le roman de la terre », dans //Asiles. Langues d'accueil//, Montréal, Fides (Métissages), 2002, p. 133-146. +++ Monographie
  
-###« Le roman de la terre fait ses semailles dans une langue fertile en sens et en silences puis fait les foins dans la vie même et les vendanges dans le vrai monde. Il tire un vin plus lourd que la mémoire, pétrit un pain plus dur que notre histoire : cette préhistoire de l'homme qui n'est pas venu sur terre encore, préférant l'ombre, les grottes et les cavernes, les combes et les avens, creusés dans le roc et dans la boue, où il se cache désespérément du ciel et de sa lumière, vivant fin seul dans les dessous. [...] Michon, Millet et Bergounioux savent cultiver le désir dans l'homme comme les terres arides de notre monde, bientôt fertiles entre leurs mains, prodigues de blé mûr, de raisin frais, de seigne amer, aussi, d'herbes acides. Ils nous remettent sur terre, notre ciel second [...]. » +###**Extrait**\\ 
-(Extrait)+« Le roman de la terre fait ses semailles dans une langue fertile en sens et en silences puis fait les foins dans la vie même et les vendanges dans le vrai monde. Il tire un vin plus lourd que la mémoire, pétrit un pain plus dur que notre histoire : cette préhistoire de l'homme qui n'est pas venu sur terre encore, préférant l'ombre, les grottes et les cavernes, les combes et les avens, creusés dans le roc et dans la boue, où il se cache désespérément du ciel et de sa lumière, vivant fin seul dans les dessous. [...] Michon, Millet et Bergounioux savent cultiver le désir dans l'homme comme les terres arides de notre monde, bientôt fertiles entre leurs mains, prodigues de blé mûr, de raisin frais, de seigne amer, aussi, d'herbes acides. Ils nous remettent sur terre, notre ciel second [...]. »
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 DELASSUS, Laëtitia, « L'écriture narrative de Pierre Michon et Richard Millet », thèse de doctorat, faculté des lettres, Université Michel de Montaigne (Bordeaux 3), 2006, 526 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise DELASSUS, Laëtitia, « L'écriture narrative de Pierre Michon et Richard Millet », thèse de doctorat, faculté des lettres, Université Michel de Montaigne (Bordeaux 3), 2006, 526 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
  
-###« Ce travail propose d'étudier conjointement les écritures contemporaines de Pierre Michon et Richard Millet, à travers leurs oeuvres respectives : //Vies minuscules//, //La grande Beune// et// La gloire des Pythre//,// L'Amour des trois soeurs Piale//. Enracinés dans le terroir limousin pour l'un, corrézien pour l'autre, ces récits se donnent comme des lieux de mémoire et de rédemption, des tombeaux vivants pour des êtres minuscules voués à l'oubli. Mais sauver du silence des êtres anonymes en transformant leur existence, réelle ou imaginaire, en légende, c'est dépasser la sphère de la simple biographie rurale pour pénétrer celle de la fiction romanesque : oscillant de fait entre vérité et mensonge, tissant les voix comme autant de rets, le récit tente, par des détours multiples, de rendre une réalité qui se dérobe sans cesse. De cette vanité du langage et de leur entreprise, les narrateurs ne sont pas dupes mais la langue n'en reste pas moins, à la fois en tant que motif obsédant et matériau incontournable, l'enjeu fondamental de leurs écritures qui tantôt l'idolâtrent tel un fétiche, tantôt la rejettent avec violence. En outre, par son aspect charnel, le dire des deux auteurs tend à donner épaisseur à la réalité mais achoppe inéluctablement à une interrogation obsédante : comment donner à voir l'invisible et l'absence ? L'exploration des recoins du langage et de ses potentialités est l'une des voies empruntées pour tenter de se libérer des mythologies de l'échec et de la perte. Livrant bataille avec leur propre impossibilité et leur artifice, ces oeuvres laissent sourdre la tension qui préside à leur déploiement, entre le désir fantasmé et l'imposture de leur accomplissement. »+###**Résumé**\\ 
 +« Ce travail propose d'étudier conjointement les écritures contemporaines de Pierre Michon et Richard Millet, à travers leurs oeuvres respectives : //Vies minuscules//, //La grande Beune// et// La gloire des Pythre//,// L'Amour des trois soeurs Piale//. Enracinés dans le terroir limousin pour l'un, corrézien pour l'autre, ces récits se donnent comme des lieux de mémoire et de rédemption, des tombeaux vivants pour des êtres minuscules voués à l'oubli. Mais sauver du silence des êtres anonymes en transformant leur existence, réelle ou imaginaire, en légende, c'est dépasser la sphère de la simple biographie rurale pour pénétrer celle de la fiction romanesque : oscillant de fait entre vérité et mensonge, tissant les voix comme autant de rets, le récit tente, par des détours multiples, de rendre une réalité qui se dérobe sans cesse. De cette vanité du langage et de leur entreprise, les narrateurs ne sont pas dupes mais la langue n'en reste pas moins, à la fois en tant que motif obsédant et matériau incontournable, l'enjeu fondamental de leurs écritures qui tantôt l'idolâtrent tel un fétiche, tantôt la rejettent avec violence. En outre, par son aspect charnel, le dire des deux auteurs tend à donner épaisseur à la réalité mais achoppe inéluctablement à une interrogation obsédante : comment donner à voir l'invisible et l'absence ? L'exploration des recoins du langage et de ses potentialités est l'une des voies empruntées pour tenter de se libérer des mythologies de l'échec et de la perte. Livrant bataille avec leur propre impossibilité et leur artifice, ces oeuvres laissent sourdre la tension qui préside à leur déploiement, entre le désir fantasmé et l'imposture de leur accomplissement. »
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 CASTIGLIONE, Agnès, « Le sentiment géographique dans //La Grande Beune// de Pierre Michon », //Siècle 21//, dossier « Pierre Michon et la fiction autobiographique », n° 12 (printemps-été 2008). +++ Article de revue CASTIGLIONE, Agnès, « Le sentiment géographique dans //La Grande Beune// de Pierre Michon », //Siècle 21//, dossier « Pierre Michon et la fiction autobiographique », n° 12 (printemps-été 2008). +++ Article de revue
  
-### **Extrait d'un [[http://www.fabula.org/revue/document4736.php|compte rendu]])**\\ +### **Extrait d'un [[http://www.fabula.org/revue/document4736.php|compte rendu]]**\\ 
- Dans « Le sentiment géographique dans //la Grande Beune// de Pierre Michon », Agnès Castiglione part du constat que //La Grande Beune// se démarque, par son caractère romanesque notamment — même si l’adjectif pose question —, des autres livres de l’auteur. Mais son propos est de montrer, en passant par l’étude des valeurs accordées aux lieux dans ce récit, qu’en réalité, //La Grande Beune// se rattache au thème principal de l’œuvre michonienne en posant, certes sous une forme différente, elle aussi la question de la création et de l’origine. Cet article précis et détaillé a également le mérite de mettre en perspective l’œuvre de Pierre Michon en signalant de façon répétée les liens qu’elle peut avoir avec des auteurs antérieurs, à savoir l’auteur du //Grand Meaulnes//, Alain Fournier, et Georges Bataille, auteur de //Lascaux ou la naissance de l’art//. ###+Dans « Le sentiment géographique dans //la Grande Beune// de Pierre Michon », Agnès Castiglione part du constat que //La Grande Beune// se démarque, par son caractère romanesque notamment — même si l’adjectif pose question —, des autres livres de l’auteur. Mais son propos est de montrer, en passant par l’étude des valeurs accordées aux lieux dans ce récit, qu’en réalité, //La Grande Beune// se rattache au thème principal de l’œuvre michonienne en posant, certes sous une forme différente, elle aussi la question de la création et de l’origine. Cet article précis et détaillé a également le mérite de mettre en perspective l’œuvre de Pierre Michon en signalant de façon répétée les liens qu’elle peut avoir avec des auteurs antérieurs, à savoir l’auteur du //Grand Meaulnes//, Alain Fournier, et Georges Bataille, auteur de //Lascaux ou la naissance de l’art//. ###
  
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