Annie Ernaux - Paris, Gallimard (Blanche), 1997, 144 p.
« “J’ai toujours eu envie d’écrire des livres dont il me soit ensuite impossible de parler, qui rendent le regard d’autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m’apporter l’écriture d’un livre qui soit à la hauteur de ce que j’ai éprouvé dans ma douzième année.” Annie Ernaux. » (quatrième de couverture)
CANT, Sarah, « The Writer and the Representation of Experience in Annie Ernaux’s La honte », dans Michael BISHOP et Christopher ELSON (dir.), French Prose in 2000, Amsterdam / New York, Rodopi, 2002, p. 249-256. +++ Chapitre de collectif
DAY, Loraine, « Revisionning the “Matricidal” Gaze : The Dynamics of the Mother-Daughter Relationship and Creative Expression in Annie Ernaux’s Je ne suis pas sortie de ma nuit and La honte », dans Dalhousie French Studies, vol. 51 (été 2000), p. 150-173. +++ Article de revue
###Étude des relations mère-fille dans La honte et Je ne suis pas sortie de ma nuit.###
IGBOEMEKA, Adeze, « Writing on the Father’s Tomb : Hysteria and the Father-Daughter Relationship in Contemporary French Women’s Writing », thèse de doctorat, Department of French, University of Toronto, 2000, 297 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
###« This thesis is a study of the father-daughter relationship and how it is bound to the issue of feminine subjectivity and writing. The main aim of the study is to examine the complexities of the father-daughter relationship in order to demonstrate how it is represented in certain contemporary women writer’s work as a means of dissenting from the organization of sexual difference, as a means of questioning the paternal function. Through close textual analysis of selected works by Hélène Cixous, Marie Redonnet and Annie Ernaux, the dissertation examines how the paternal figure is implicated in the daughter / heroine’s coming of age as a woman in their texts. The textual analyses concentrate on how a hysteric structure is staged in each writer’s work, a structure that is read as the articulation of dissent from woman’s place in the social order.
The work begins with an introduction to the problem and to the key psychoanalytical concepts that will be used. In Chapter 2, Hélène Cixous’s Dedans (1969) and Or : les lettres de mon père (1997) are studied. Cixous’s work presents the father as the ultimate object of desire and stages the relationship to the father as the basis for her writing. Chapter 3 takes up the work of Annie Ernaux, concentrating on La Place (1983) and La Honte (1997), where a portrait of the father as a humiliated figure is developed. The attachment and identification with the father are analyzed to show how the hysteric structure supports the author’s critique of gender and class. A discussion of Marie Redonnet’s trilogy– Splendid Hôtel (1986), Forever Valley (1987), and Rose, Mélie, Rose (1987)–constitutes the fourth chapter. The three heroines’ attempts at creating a work of sublimation are progressively investigated while regarding the role of the father. The textual analyses trace out each author’s problematizing of women’s subjectivity and discuss how the question of writing as a woman is addressed in the works. » (résumé joint à la thèse)
La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest. ###
KRITZMAN, Lawrence D., « Ernaux’s Testimony of Shame », dans L’esprit Créateur, vol. 39, no 4 (hiver 1999), p. 139-149. +++ Article de revue
###Étude des relations mère-fille, de l’autobiographie et de la thématique de la honte dans La honte.###
MILLER, Nancy K., « Memory stains : Annie Ernaux’s Shame », dans Nancy K. MILLER et Jason TOUGAW (dir.), Extremities : Trauma, Testimony and Community, Urbana, University of Illinois Press, 2002, p. 197-212. +++ Chapitre de collectif
TONDEUR, Claire-Lise, « Trajectoire sociale, honte et écriture (Annie Ernaux) », dans Cincinnati Romance Review, vol. 18 (1999), p. 171-178. +++ Article de revue
WILLGING, Jennifer J., « Annie Ernaux’s Shameful Narration », dans French Forum, vol. 26, no 1 (hiver 2001), p. 83-103. +++ Article de revue
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WILLGING, Jennifer J., « The Desire to Tell and the Anxiety of Telling : A Study of Narrative Production in Marguerite Duras, Annie Ernaux and Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Department of French and Italian, Northwestern University, 2000, 234 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
###« The desire to tell a story and the anxiety that sometimes accompanies such telling are forces that leave their trace in the narrative text. In this dissertation, I look for such traces in four twentieth-century narratives written in French : Marguerite Duras’s Madame Dodin (Des journées entières dans les arbres, 1954) and Monsieur X (La douleur, 1985), Annie Ernaux’s La honte (1991) and Nathalie Sarraute’s Entre la vie et la mort (1968). My objective is to untangle the two forces in each text, describe how they have affected the construction of the narrative, and determine to what extent, if any, the act of narrating, the movement they propel, quells them.
Different kinds of desires and anxieties permeate each text. In Madame Dodin, the narrator wishes to be an advocate, through narrative, for her contentious but fascinating concierge, but resistance from her fellow tenants as well as from Mme Dodin incites in her an anxiety of authorship that inhibits her narration. In both Monsieur X and La honte, the narrator’s principal desire is to reconstruct in narrative a traumatic experience, thereby giving order and sense to the memories that torment her. In Entre la vie et la mort, the narrator vacillates between two desires, one to produce literature that reveals a hidden reality and a more mundane wish to attain critical success. His most salient anxiety is that the work he produces will be “dead” and so will never procure for him either of the prizes he covets.
The narrators of all four texts do possess a common desire : to tell the truth, as they conceive it, about the object of their narration, whether fictional or autobiographical. While all three authors have written during an age of profound skepticism about the existence of any real connection between literature and the world, this common anxiety suggests that they share a faith in language’s capacity to point beyond itself. Assuming the responsibility of authorship is anxiety-provoking for these writers. At the same time, however, it allows them to satisfy a pressing desire not to let the contents of their memories and imaginations remain unsaid. » (Résumé joint à la thèse)
La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest.###
ELLERBY, Janet Mason, « Untangling the Trauma Knot : Autoethnography and Annie Ernaux’s Shame », dans Mosaic : A Journal for the Interdisciplinary Study of Literature, vol. 38, no 3 (septembre 2005), p. 59-75. +++ Article de revue
FORT, Pierre-Louis, « À l’épreuve de la photographie : sensibilité ancienne et sensibilité nouvelle chez Annie Ernaux », dans Nouvelles études francophones, vol. 20, no 1 (printemps 2005), p. 129-136. +++ Article de revue
### « Dans La honte, Annie Ernaux révèle que le 15 juin 1952 constitue « la première date précise et sûre de [s]on enfance » (15). Dès l’incipit, elle livre l’événement traumatique qui en est la raison et qui changera son appréhension du monde. « De cette année-là », notera-t-elle après avoir évoqué la violente dispute entre ses parents, « il me reste deux photos » (22). C’est l’importance de deux clichés dans l’économie du texte que met en valeur cet article. En s’appuyant sur un examen minutieux de ces photographies, il montre qu’elles sont le vecteur d’une interrogation identitaire et ontologique passant par une mise au jour de deux sensibilités : la sensibilité ancienne de la petite fille qu’était la narratrice, vivant dans « le monde dominé, » et la sensibilité nouvelle de l’auteur, passée, « selon le désir de sa mère, » dans le « monde dominant des mots et des idées » (Une femme). (résumé joint à l’article) ###
THUMEREL, Fabrice, « Littérature et sociologie : La Honte ou comment réformer l’autobiographie », dans Le champ littéraire français au XXe siècle. Éléments pour une sociologie de la littérature, Paris, Armand Colin, 2002, p. 83-101. +++ Monographie
PARAGEAU, Perrine, « Quand l’enfant disparaît. Le récit d’enfance contemporain », dans Revue des Sciences Humaines, n° 299 (mars 2010), [n.p.]. +++ Article de revue
###« La sociologie bourdieusienne fonctionnerait comme un capital symbolique mobilisé par certains écrivains contemporains afin de réinvestir la posture de l’intellectuel engagé. C’est également le constat formulé par Perrine Parageau dans l’article qu’elle consacre au récit d’enfance contemporain. Prenant pour objet d’étude La Maison rose de Pierre Bergounioux et La Honte d’Annie Ernaux, Perrine Parageau note que ces textes ne sont nullement “dénués d’idéologie”: “la critique de la domination bourgeoise entreprise par Ernaux est sous-tendue par une conscience politique de gauche, empreinte de féminisme”, tandis que Pierre Bergounioux multiplie les “détours par la pensée marxiste, par les philosophies de Descartes et de Hegel”. Pourtant, ces deux auteurs ne reconduisent pas la figure sartrienne de l’écrivain engagé, comme en témoigne la façon dont ils renouvellent le récit d’enfance. S’ils héritent d’une tradition qui en a fait un lieu privilégié pour interroger la société, Annie Ernaux et Pierre Bergounioux ne conçoivent pas le genre comme l’outil d’un combat politique – à la différence autrefois de Jules Vallès. Interrogeant les sciences humaines au sens large – la sociologie mais aussi l’ethnologie ou l’histoire –, ils ne s’affilient en définitive jamais à une doxa extérieure au texte, mais y explorent, dans un miroitement de références, une identité instable et fragmentée. » (extrait de l’avant-propos) ###
WILLGING, Jennifer J., Telling Anxiety: Anxious Narration in the Work of Marguerite Duras, Annie Ernaux, Nathalie Sarraute, and Anne Hébert, Toronto, University of Toronto Press, 2007, 261 p. +++ Monographie
### « From two world wars to rapid industrialization and population shifts, events of the twentieth century engendered cultural anxieties to an extent hitherto unseen, particularly in Europe. In Telling Anxiety, Jennifer Willging examines manifestations of such anxieties in the selected narratives of four women writing in French – Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Annie Ernaux, and Anne Hebert. Willging demonstrates that the anxieties inherent in these women’s works (whether attributed to characters, narrators, or implied authors) are multiple in nature and relate to a general post-Second World War scepticism about the power of language to express non-linguistic phenomena such as the destruction and loss of life that a large portion of Europe endured during that period. Willging maintains that while these women writers are profoundly wary of language and its artificiality, they eschew the radical linguistic scepticism of many post-war male writers and theorists. Rather, she argues, the anxiety that these four writers express stems less from a loss of faith in language’s referential function than from a culturally ingrained doubt about their own ability as women to make language reflect certain realities. Ultimately, Telling Anxiety shows the crippling obstacles of literary agency for women in the twentieth century from the perspective of those who fully understood the significant responsibility of their work. » (résumé joint à la monographie) ###
DAY, Loraine, « Ordinary shameful families: Annie Ernaux’s narratives of affiliation and (mis)alliance », dans Marie-Claire BARNET et Edward WELCH (dir.), Affaires de famille: The family in contemporary french culture and theory, Amsterdam, Rodopi, 2007, p. 121-135. +++ Chapitre de collectif
### Ce chapitre traite aussi de La femme gelée. ###
HAVERCROFT, Barbara, « Dire l’indicible: Trauma et honte chez Annie Ernaux », dans Roman 20-50, vol. 40 (décembre 2005), p. 119-131. +++ Article de revue
ENDER, Evelyne, « Lou Andreas-Salomé, Virginia Woolf, and Annie Ernaux : Towards a Feminist Theory of Narcissism », dans Revista Canaria de Estudios Ingleses, vol. 48 (2004), p. 15-29. +++ Article de revue
BACHOLLE-BOSKOVIC, Michèle, « Confessions d’une femme pudique: Annie Ernaux », dans French Forum, vol. 28, no 1 (hiver 2003), p. 91-109. +++ Article de revue
### Cet article traite aussi de L’événement. ###
BOUCHY, Florence, La Place, La Honte d’Annie Ernaux, Paris, Hatier (Profil d’une oeuvre), 128 p. +++ Monographie
###Sommaire
Première partie : résumés et repères pour la lecture
Deuxième partie : problématiques essentielles
1. La Place et La Honte dans l’oeuvre d’Annie Ernaux
2. La Place : une “auto-socio-biographie”
3. La Place : une “écriture plate”
4. La structure de La Place
5. Père et fille dans La Place
6. Langage et culture dans La Place
7. Qu’est-ce que la “honte” ?
8. “Ethnologue de moi-même” : le travail de la mémoire dans La Honte
9. La Honte : écrire l’indicible
Troisième partie : lectures analytiques
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SHERIGHAM, Michael, « La figure de l’archive dans le récit autobiographique contemporain », dans Lendemains, vol. 27, no 107-108 (2002), p. 25-41. +++ Article de revue
LEDOUX-BEAUGRAND, Évelyne, De l’écriture de soi au don de soi: les pratiques confessionnelles dans La honte et L’événement d’Annie Ernaux, Montréal, Institut de recherches et d’études féministes (Cahiers de l’IREF), 2005, 139 p. +++ Monographie
La honte (oeuvre) | |
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Titre | La honte |
Auteur | Annie Ernaux |
Parution | 1997 |
Tri | honte |
Afficher | oui |