La mort de Brune

Pierre Bergounioux, La mort de Brune, Paris, Gallimard (Blanche), 1996, 144 p.

« Le temps qu’on dit passé s’attardait encore, au milieu de ce siècle, dans les petites villes enfouies au cœur du pays. Sa lumière morte, son air éteint, ses drames anachroniques, sa misère, ses tenaces noirceurs encombraient la vie de chaque jour. L’heure qui montait au cadran de l’histoire hésitait, au loin. Quinze années durant, peut-être, la nuit mérovingienne, le regard d’une dame du temps du roi François, les catins et les roués de la Régence, le spectre d’un maréchal d’Empire assassiné hantèrent le paysage immobile. Une clarté soudaine, insolite et verte, les éclipsa un beau soir, sans retour, et l’instant qui nous était destiné, le présent, a fait son entrée. »
(Quatrième de couverture)

Documentation critique

LARROUX, Gilles, « Maux, remèdes, issues », Littératures, n° 60 (2009), p. 55-67. +++ Article de revue

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BOUSLAMA, Ibtissem, « La mort en images ou le “différend ininterrompu” avec le réel dans La Mort de Brune de P. Bergounioux », Littératures, n° 60 (2009), p. 81-97. +++ Article de revue

BARBARANT, Olivier, « Portrait de l’écrivain en volailler. Sur quelques pages de La Mort de Brune », Littératures, n° 60 (2009), p. 99-106. +++Article de revue

LIOURE, Françoise, « Visions d’enfance. Enfantines de Valery Larbaud et La Mort de Brune de Pierre Bergounioux », Roman 20-50 : Revue d’Etude du Roman du XXe Siècle, n° 37 (juin 2007), p. 9-19. +++ Article de revue

La mort de Brune (oeuvre)
TitreLa mort de Brune
AuteurPierre Bergounioux
Parution1996
Trimort de Brune
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