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oeuvres:la_pluralite_des_mondes_de_lewis [2016/04/11 09:29] – Virginie Savard | oeuvres:la_pluralite_des_mondes_de_lewis [2016/04/19 09:49] (Version actuelle) – Virginie Savard |
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[[auteurs:Jacques Roubaud]], //La pluralité des mondes de Lewis//, Paris, Gallimard (Blanche), 1990, 120 p. | [[auteurs:Jacques Roubaud]], //La pluralité des mondes de Lewis//, Paris, Gallimard (Blanche), 1990, 120 p. |
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«Ces méditations s'inscrivent dans la continuité du dernier livre de Jacques Roubaud, Quelque chose noir, qui était inspiré par un deuil intime. La première partie de l'ouvrage fait penser à la récente exposition de ces natures mortes "philosophiques" qu'on nommait, au XVIIe siècle, des Vanités. Le titre du livre fait référence à un ouvrage anglais de logique mathématique de David Lewis. On pourrait avancer l'hypothèse de lecture suivante : \\ | « Ces méditations s'inscrivent dans la continuité du dernier livre de Jacques Roubaud, Quelque chose noir, qui était inspiré par un deuil intime. La première partie de l'ouvrage fait penser à la récente exposition de ces natures mortes "philosophiques" qu'on nommait, au XVIIe siècle, des Vanités. Le titre du livre fait référence à un ouvrage anglais de logique mathématique de David Lewis. On pourrait avancer l'hypothèse de lecture suivante : \\ |
Encore en proie à la souffrance et à la perte de l'être aimé, le poète cherche un refuge possible à la solitude du malheur dans les ressources que peut offrir à l'être acculé au mur de la mort la possibilité (logique et logiquement exposée dans le livre de David Lewis) de l'existence d'autres univers, à l'envers ou dans un ailleurs de ce mur de la mort. Chaque texte – de méditation – tourne, et retourne, comme un mathématicien maniant des théorèmes, les possibilités d'une délivrance de l'enfermement douloureux du deuil. La qualité de ces textes, souvent énigmatiques, c'est que le fonctionnement de l'intellect et la douleur affective y sont indissolublement liés. | Encore en proie à la souffrance et à la perte de l'être aimé, le poète cherche un refuge possible à la solitude du malheur dans les ressources que peut offrir à l'être acculé au mur de la mort la possibilité (logique et logiquement exposée dans le livre de David Lewis) de l'existence d'autres univers, à l'envers ou dans un ailleurs de ce mur de la mort. Chaque texte – de méditation – tourne, et retourne, comme un mathématicien maniant des théorèmes, les possibilités d'une délivrance de l'enfermement douloureux du deuil. La qualité de ces textes, souvent énigmatiques, c'est que le fonctionnement de l'intellect et la douleur affective y sont indissolublement liés. |
La seconde partie, La maladie de l'âme, abandonne la réflexion logique et mathématique. La troisième, Cercles en méditation, conduit à un climat plus apaisé, un retour de l'âme non vers une "happy end", mais vers le vide vivant de la vie.» \\ | La seconde partie, La maladie de l'âme, abandonne la réflexion logique et mathématique. La troisième, Cercles en méditation, conduit à un climat plus apaisé, un retour de l'âme non vers une "happy end", mais vers le vide vivant de la vie. » \\ |
(Bulletin Gallimard, oct. 1991) | (Bulletin Gallimard, oct. 1991) |
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[[http://www.jstor.org/stable/10.2979/jmodelite.34.3.162|Kinzer, 2011, PDF]] ### | [[http://www.jstor.org/stable/10.2979/jmodelite.34.3.162|Kinzer, 2011, PDF]] ### |
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| MARSAL, Florence, « Mourning and the Call to Possible Worlds in Jacques Roubaud's Poetry », //Sites: The Journal of Twentieth Century Contemporary French Studies//, vol. 6, n° 2 (automne 2002), p. 357-369. +++ Article de revue |
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| ### Porte également sur //Quelque chose noir// ### |
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