Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

Outils pour utilisateurs

Outils du site


Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
oeuvres:la_possibilite_d_une_ile [2015/09/17 14:27] – Modified from the form at oeuvres:la_possibilite_d_une_ile Virginie Savardoeuvres:la_possibilite_d_une_ile [2016/09/28 13:34] (Version actuelle) Virginie Savard
Ligne 23: Ligne 23:
 ### ###
  
-BECK, Stefan, « A Satyr against Mankind », //New Criterion//, vol. 24, no 7 (mars 2006), p. 15-20. +++ Article de revue+BECK, Stefan, « A Satyr against Mankind », //New Criterion//, vol. 24, n° 7 (mars 2006), p. 15-20. +++ Article de revue
  
-ATALLAH, Marc, « Expérimenter une vie sans fin », //Versants//, no 52 (2006), p. 53-72. +++ Article de revue+ATALLAH, Marc, « Expérimenter une vie sans fin », //Versants//, n° 52 (2006), p. 53-72. +++ Article de revue
  
 ###« [...] je me propose [...] d'étudier le thème central du récit qui est, est-ce un hasard ?, celui autour duquel les polémiques se sont faites les plus vives : la présence au sein du roman des thèses raëliennes. Cependant, par la délicatesse nécessaire à un tel traitement, il me paraît essentiel de ne pas me laisser emporter par des jugements hâtifs et réducteurs : ce n'est pas la doctrine de Raël qui m'intéresse ici, mais plutôt la manière dont elle est traitée dans le récit de Houellebecq. L'épochè ["suspension volontaire de la faculté de juger"] évoquée ci-dessus doit donc m'amener à interroger ce thème en tant que motif littéraire : quel est son contenu propre ? comment est-il mis en scène ? quelles conséquences symboliques ou réflexives entraîne-t-il ? C'est à de telles questions que j'aimerais m'atteler à présent. » ###« [...] je me propose [...] d'étudier le thème central du récit qui est, est-ce un hasard ?, celui autour duquel les polémiques se sont faites les plus vives : la présence au sein du roman des thèses raëliennes. Cependant, par la délicatesse nécessaire à un tel traitement, il me paraît essentiel de ne pas me laisser emporter par des jugements hâtifs et réducteurs : ce n'est pas la doctrine de Raël qui m'intéresse ici, mais plutôt la manière dont elle est traitée dans le récit de Houellebecq. L'épochè ["suspension volontaire de la faculté de juger"] évoquée ci-dessus doit donc m'amener à interroger ce thème en tant que motif littéraire : quel est son contenu propre ? comment est-il mis en scène ? quelles conséquences symboliques ou réflexives entraîne-t-il ? C'est à de telles questions que j'aimerais m'atteler à présent. »
Ligne 61: Ligne 61:
 Le présent article se propose d'analyser la représentation des êtres humains et nonhumains dans deux romans de l'auteur français contemporain Michel Houellebecq: //Les Particules élémentaires// (1998) et //La Possibilité d'une île// (2005). Dans un premier temps, il sera question d'examiner le cadre darwiniste tel que mis en évidence dans //Les Particules élémentaires//, où le lien entre humains et animaux est affirmé, mais où les animaux ne sont qu'un miroir de la cruauté humaine. Dans un deuxième temps, il s'agira d'analyser le cadre post-humain dans //La Possibilité d'une île//, où l'on trouve un portrait plus complet du monde après la fin de la civilisation humaine, mais où la promesse de l'être post-humain comme dépassement de l'être humain ne se réalise pas. Tout en maintenant la thèse de la lutte du plus fort, le deuxième roman n'embrasse pas la fin de l'espèce humaine comme le premier; il cherche plutôt à redéfinir ce qu'est l'humain, non pas comme animal darwiniste, mais comme //homo literatus//, c'est-à-dire comme être capable de raconter sa vie. Ainsi, la littérature s'avère le lieu où et par lequel l'être humain se définit continuellement et indéfiniment.\\ Le présent article se propose d'analyser la représentation des êtres humains et nonhumains dans deux romans de l'auteur français contemporain Michel Houellebecq: //Les Particules élémentaires// (1998) et //La Possibilité d'une île// (2005). Dans un premier temps, il sera question d'examiner le cadre darwiniste tel que mis en évidence dans //Les Particules élémentaires//, où le lien entre humains et animaux est affirmé, mais où les animaux ne sont qu'un miroir de la cruauté humaine. Dans un deuxième temps, il s'agira d'analyser le cadre post-humain dans //La Possibilité d'une île//, où l'on trouve un portrait plus complet du monde après la fin de la civilisation humaine, mais où la promesse de l'être post-humain comme dépassement de l'être humain ne se réalise pas. Tout en maintenant la thèse de la lutte du plus fort, le deuxième roman n'embrasse pas la fin de l'espèce humaine comme le premier; il cherche plutôt à redéfinir ce qu'est l'humain, non pas comme animal darwiniste, mais comme //homo literatus//, c'est-à-dire comme être capable de raconter sa vie. Ainsi, la littérature s'avère le lieu où et par lequel l'être humain se définit continuellement et indéfiniment.\\
 \\ \\
-[[http://muse.jhu.edu.acces.bibl.ulaval.ca/journals/french_studies_a_quarterly_review/v068/68.3.posthumus.html|Posthumus, 2014, HTML]] (via Projet MUSE) ###+[[http://muse.jhu.edu.acces.bibl.ulaval.ca/journals/french_studies_a_quarterly_review/v068/68.3.posthumus.html|Posthumus, 2014, HTML]]###
  
 POSTHUMUS, Stéphanie et Stéfan SINCLAIR,  « « L'Inscription de le nature et de la technologie dans //La Possibilité d'une île// de Michel Houellebecq », //Contemporary French and Francophone Studies//, vol. 15, n° 3 (juin 2011), p. 349-356. +++ Article de revue POSTHUMUS, Stéphanie et Stéfan SINCLAIR,  « « L'Inscription de le nature et de la technologie dans //La Possibilité d'une île// de Michel Houellebecq », //Contemporary French and Francophone Studies//, vol. 15, n° 3 (juin 2011), p. 349-356. +++ Article de revue
Ligne 71: Ligne 71:
 Michel Houellebecq has repeatedly presented his literary work as something of a return to Schopenhauer. Yet this interpretation risks understating the complexity of Houellebecq's negotiations with Nietzsche — the self-proclaimed enemy of Schopenhauer — and the Nietzscheanism of la génération 68. In particular, it overlooks both his repetition of the Nietzschean themes of eternal return and Zarathustran laughter and the constitutive parody of this repetition, the effect of which is simultaneously to offer, withdraw, and suspend the withdrawal of the criticisms he articulates. The ambiguity plays out across //Les Particules élémentaires// (1998) and La //Possibilité d'une île// (2005), both of which can be read as staging a tension between two extreme, commodified versions of eternal return, namely the exhausted pseudo-transgression of popularized Zarathustra and a literal eternal return achieved through the science of cloning. These parodies of science and laughter contribute to Houellebecq's depiction of lifelessness rather than the joys of existence, but manage to preserve the prospect of affirming life in spite of nihilism. Filtered through an imminent critique of the post-68 reduction of philosophy to laughter, parody becomes a condition of Houellebecq's earnest reworking of the French Nietzschean legacy.\\ Michel Houellebecq has repeatedly presented his literary work as something of a return to Schopenhauer. Yet this interpretation risks understating the complexity of Houellebecq's negotiations with Nietzsche — the self-proclaimed enemy of Schopenhauer — and the Nietzscheanism of la génération 68. In particular, it overlooks both his repetition of the Nietzschean themes of eternal return and Zarathustran laughter and the constitutive parody of this repetition, the effect of which is simultaneously to offer, withdraw, and suspend the withdrawal of the criticisms he articulates. The ambiguity plays out across //Les Particules élémentaires// (1998) and La //Possibilité d'une île// (2005), both of which can be read as staging a tension between two extreme, commodified versions of eternal return, namely the exhausted pseudo-transgression of popularized Zarathustra and a literal eternal return achieved through the science of cloning. These parodies of science and laughter contribute to Houellebecq's depiction of lifelessness rather than the joys of existence, but manage to preserve the prospect of affirming life in spite of nihilism. Filtered through an imminent critique of the post-68 reduction of philosophy to laughter, parody becomes a condition of Houellebecq's earnest reworking of the French Nietzschean legacy.\\
 \\ \\
-[[http://muse.jhu.edu/journals/french_studies_a_quarterly_review/v065/65.1.moore.html|Moore, 2011, PDF]] (via Projet MUSE) ###+[[http://muse.jhu.edu/journals/french_studies_a_quarterly_review/v065/65.1.moore.html|Moore, 2011, PDF]]###
  
 LLOYD, Vincent, « Michel Houellebecq and the Theological Virtues », //Literature & Theology: An International Journal of Religion, Theory, and Culture//, vol. 23, n° 1 (mars 2009), p. 84-98. +++ Article de revue LLOYD, Vincent, « Michel Houellebecq and the Theological Virtues », //Literature & Theology: An International Journal of Religion, Theory, and Culture//, vol. 23, n° 1 (mars 2009), p. 84-98. +++ Article de revue
Ligne 146: Ligne 146:
 \\ \\
 [[https://uottawa.scholarsportal.info/ojs/index.php/revue-analyses/article/view/1000|Posthumus, 2014, PDF]] ### [[https://uottawa.scholarsportal.info/ojs/index.php/revue-analyses/article/view/1000|Posthumus, 2014, PDF]] ###
 +
 +GRASS, Delphine, « Domesticating Hierarchies, Eugenic Hygiene and Exclusion Zones: The Dogs and Clones of Houellebecq's //La Possibilité d'une île// », //Esprit Créateur//, vol. 52, n° 2 (été 2012), p. 127-140.  +++ Article de revue
 +
 +### **Abstract**\\
 +This article discusses the links between animality, cloning, sexuality, and capitalism in Houellebecq's novel La Possibilité d'une île (2005). In the novel, sexuality and the laws of natural selection are portrayed as discourses that naturalise the capitalist ideology of competitiveness at a biopolitical level. This article argues that, by reflecting beyond the nature versus culture debate in relation to human cloning, //La Possibilité d'une île// politicises the question of biotechnological reproduction as a matter of collective ownership.
 +
 +[[https://muse-jhu-edu.acces.bibl.ulaval.ca/article/480038|Grass, 2012, PDF]] ###
  
 <pagemod add_ref>@@Référence@@ +++ @@Type@@ <pagemod add_ref>@@Référence@@ +++ @@Type@@

Outils de la page

complaint