Gérard Macé, Le dernier des Égyptiens, Paris, Gallimard (Le Chemin), 1988, 144 p.
« “De Champollion, j’ai d’abord su qu’il n’était pas en Égypte avec Bonaparte ; que de la pierre de Rosette il n’a jamais vu que des copies plus ou moins fautives ; qu’il souffrait de la goutte et de ses pieds enflés comme ceux d’Œdipe ; qu’il entendait rugir un lion dans le nom de Cléopâtre, et qu’il s’évanouit devant son frère quand il eut trouvé le secret des hiéroglyphes…
Puis j’ai su que pendant l’hiver 1827 on lui fit la lecture des romans de Fenimore Cooper, en particulier Le dernier des Mohicans. Je l’ai suivi sur cette piste romanesque, à travers une forêt qu’il cherchait peut-être à déchiffrer en même temps qu’il s’intéressait aux mœurs et aux coutumes ‘des nations sauvages de l’Amérique’ ”.
Gérard Macé. »
(Quatrième de couverture)
BOULAÂBI, Ridha, « Le signe du lion dans Le Dernier des Egyptiens », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 85-103. +++ Article de revue
RABATÉ, Dominique, « Sur ‘la piste romanesque’ de Champollion », dans Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, p. 131-147. +++ Chapitre de collectif
Le dernier des Égyptiens (oeuvre) | |
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Titre | Le dernier des Égyptiens |
Auteur | Gérard Macé |
Parution | 1988 |
Tri | dernier des Égyptiens |
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