Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

Outils pour utilisateurs

Outils du site


Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
oeuvres:le_grand_incendie_de_londres_toutes_branches [2016/04/19 09:40] Virginie Savardoeuvres:le_grand_incendie_de_londres_toutes_branches [2016/04/19 09:48] (Version actuelle) Virginie Savard
Ligne 22: Ligne 22:
 ### ###
  
-REGGIANI, Christelle, « //Le Grand Incendie de Londres// : un hypertexte de papier ? », //Formules, revue des littératures à contraintes//, n°7 (2003), p. 256-264. +++ Article de revue+REGGIANI, Christelle, « //Le Grand Incendie de Londres// : un hypertexte de papier ? », //Formules, revue des littératures à contraintes//, n° 7 (2003), p. 256-264. +++ Article de revue
  
 ###Reggiani décrit les enjeux d'une écriture « fondée sur le discontinu » et qui revendique le procédé moderne de l'hypertextualité. Pourtant, l'écriture du //Grand Incendie de Londres //paraît témoigner d'une certaine duplicité dans son choix de l'hypertexte, hypertexte qui préfère réinvestir sa « préfiguration médiévale ». ###Reggiani décrit les enjeux d'une écriture « fondée sur le discontinu » et qui revendique le procédé moderne de l'hypertextualité. Pourtant, l'écriture du //Grand Incendie de Londres //paraît témoigner d'une certaine duplicité dans son choix de l'hypertexte, hypertexte qui préfère réinvestir sa « préfiguration médiévale ».
  
-1. Texte / hypertexte 2. Le scribe et l'hypertexte, la //variance //du texte médiéval.+1. Texte / hypertexte \\ 
 +2. Le scribe et l'hypertexte, la //variance //du texte médiéval.
 ### ###
  
-REIG, Christophe, « Leiris / Roubaud : règles des jeux / jeux dans les règles », dans Henri BÉHAR et Alain CHEVRIER (dir.), «// Surréalisme et contraintes formelles », actes du colloque tenu à Paris III – Sorbonne Nouvelle les 13-14 octobre 2006//. //Formules// //et// //Mélusine// //(numéro commun 11)//, Paris, Noésis, 2007, p. 43-56. +++ Chapitre de collectif+REIG, Christophe, « Leiris / Roubaud : règles des jeux / jeux dans les règles », dans Henri BÉHAR et Alain CHEVRIER (dir.), «// Surréalisme et contraintes formelles », actes du colloque tenu à Paris III – Sorbonne Nouvelle les 13-14 octobre 2006//. //Formules// et //Mélusine// (numéro commun 11), Paris, Noésis, 2007, p. 43-56. +++ Chapitre de collectif
  
-###Avec //Le Grand Incendie de Londres//, Roubaud, à l’instar de Leiris, s’est aussi engagé dans l’écriture d’un vaste ensemble, auquel il préfère décerner l’appellation de « Traité de Mémoire », mais qui n’en coïncide pas moins parfaitement avec la plupart des critères de l’autobiographie explicités par Philippe Lejeune. Avec ses règles imposées, l’écriture autobiographique se présente d’emblée au plus loin de l’état de grâce que représente la poésie, obligeant au détour ; et pourtant, elle conduit Leiris à espérer puis à désespérer d’une règle d’or, englobante, totale. Quant à l’entreprise de Roubaud, un temps contrainte, elle consiste aussi à se débattre avec le fantasme en ruines du Livre total et l’échec de la reconstitution du moi.+###**Résumé**\\ 
 +Avec //Le Grand Incendie de Londres//, Roubaud, à l’instar de Leiris, s’est aussi engagé dans l’écriture d’un vaste ensemble, auquel il préfère décerner l’appellation de « Traité de Mémoire », mais qui n’en coïncide pas moins parfaitement avec la plupart des critères de l’autobiographie explicités par Philippe Lejeune. Avec ses règles imposées, l’écriture autobiographique se présente d’emblée au plus loin de l’état de grâce que représente la poésie, obligeant au détour ; et pourtant, elle conduit Leiris à espérer puis à désespérer d’une règle d’or, englobante, totale. Quant à l’entreprise de Roubaud, un temps contrainte, elle consiste aussi à se débattre avec le fantasme en ruines du Livre total et l’échec de la reconstitution du moi.
  
-1. « Larvatus prodeo »1.1. Contraintes de véridicité : faux-Titres et faux-départs1.2. Le rêve composé : chassés-croisés1.3. Projet d’une vie, projet de mort : le projet et ses doubles. 2. Totalisation, organisation, composition 2.1 Glossaire / glose, fichier / figuier2.2. Absence de contrainte : analogique //vs //###+1. « Larvatus prodeo »\\  
 +1.1. Contraintes de véridicité : faux-Titres et faux-départs \\ 
 +1.2. Le rêve composé : chassés-croisés \\ 
 +1.3. Projet d’une vie, projet de mort : le projet et ses doubles. \\ 
 +2. Totalisation, organisation, composition  \\ 
 +2.1 Glossaire / glose, fichier / figuier \\ 
 +2.2. Absence de contrainte : analogique //vs //###
  
 PRADEAU, Christophe, « Le réseau : traboules, groupes clandestins et bifurcations dans l'oeuvre de Roubaud », dans Bernard MAGNÉ et Christelle REGGIANI (dir.),// Écrire l'Énigme. Actes du colloque « L’énigme dans les lettres », Paris IV - Sorbonne (28-30 septembre 2006)//, Paris, Presses Universitaires de la Sorbonne (PUPS, Bibliothèque des Styles), 2006, p. 165-175.+++ Chapitre de collectif PRADEAU, Christophe, « Le réseau : traboules, groupes clandestins et bifurcations dans l'oeuvre de Roubaud », dans Bernard MAGNÉ et Christelle REGGIANI (dir.),// Écrire l'Énigme. Actes du colloque « L’énigme dans les lettres », Paris IV - Sorbonne (28-30 septembre 2006)//, Paris, Presses Universitaires de la Sorbonne (PUPS, Bibliothèque des Styles), 2006, p. 165-175.+++ Chapitre de collectif
  
-###Christophe Pradeau, spécialiste des grands cycles romanesques du XIXe| siècle, en esquisse un parallèle avec ce grand massif de prose ferroviaire (le chemin de fer est au coeur du réseau familial) qu'est //Le Grand Incendie// puis revient sur les acceptions du terme chez Roubaud ("cheminement et clandestinité"), notamment dans //La dernière balle perdue. //« Le chemin des "traboules" lyonnais, "labyrinthiques tunnels  et couloirs dans le ventre des maisons" est ainsi l'occasion de circuler dans le ventre des maisons qui faisaient de tous les enfants lyonnais des écureuils. » (//La Boucle//, p. 187)]]###+###Christophe Pradeau, spécialiste des grands cycles romanesques du XIXe| siècle, en esquisse un parallèle avec ce grand massif de prose ferroviaire (le chemin de fer est au coeur du réseau familial) qu'est //Le Grand Incendie// puis revient sur les acceptions du terme chez Roubaud ("cheminement et clandestinité"), notamment dans //La dernière balle perdue. //« Le chemin des "traboules" lyonnais, "labyrinthiques tunnels  et couloirs dans le ventre des maisons" est ainsi l'occasion de circuler dans le ventre des maisons qui faisaient de tous les enfants lyonnais des écureuils. » (//La Boucle//, p. 187)###
  
 REIG, Christophe, « Jacques Roubaud, piéton de Paris – échantillons de mémoire urbaine », //RELIEF -  Revue électronique internationale de littérature française//, vol. 2, n° 1 (2008), p. 22-39. +++ Article de revue REIG, Christophe, « Jacques Roubaud, piéton de Paris – échantillons de mémoire urbaine », //RELIEF -  Revue électronique internationale de littérature française//, vol. 2, n° 1 (2008), p. 22-39. +++ Article de revue
  
 ###**Résumé**\\ ###**Résumé**\\
-Jacques Roubaud sillonne depuis plus de cinquante ans le labyrinthe parisien en forme d’escargot. La prose de mémoire du //Grand Incendie de Londres//et les poèmes de //La Forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains… //chantent une capitale tour à tour honnie et acclimatée, un Paris pluriel qui suscite le pari d’un art poétique prouvant le mouvement en marchant, sans faire l’économie du rythme. Après Baudelaire, Apollinaire, Queneau et bien d’autres encore, Roubaud court et recourt les rues de Paris, en quête de lui-même, planifiant dans la Capitale autant de parcours de mémoire que de trajets poétiques.+Jacques Roubaud sillonne depuis plus de cinquante ans le labyrinthe parisien en forme d’escargot. La prose de mémoire du //Grand Incendie de Londres// et les poèmes de //La Forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains… //chantent une capitale tour à tour honnie et acclimatée, un Paris pluriel qui suscite le pari d’un art poétique prouvant le mouvement en marchant, sans faire l’économie du rythme. Après Baudelaire, Apollinaire, Queneau et bien d’autres encore, Roubaud court et recourt les rues de Paris, en quête de lui-même, planifiant dans la Capitale autant de parcours de mémoire que de trajets poétiques.
  
 [[https://www.revue-relief.org/articles/abstract/10.18352/relief.68/|Reig, 2008, PDF]] [[https://www.revue-relief.org/articles/abstract/10.18352/relief.68/|Reig, 2008, PDF]]

Outils de la page

complaint