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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:le_nom_sur_le_bout_de_la_langue [2016/03/22 10:06] – Modified from the form at oeuvres:le_nom_sur_le_bout_de_la_langue Audrey Thériaultoeuvres:le_nom_sur_le_bout_de_la_langue [2016/03/24 11:38] Audrey Thériault
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 ALVARES, Cristina, « Désappropriation subjective, réel et écriture dans //Le Nom sur le bout de la langue// de Pascal Quignard », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL et Marc DAMBRE (dir.), //Le roman français au tournant du XXIe siècle//, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2004, p. 263-271. +++ Chapitre de collectif ALVARES, Cristina, « Désappropriation subjective, réel et écriture dans //Le Nom sur le bout de la langue// de Pascal Quignard », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL et Marc DAMBRE (dir.), //Le roman français au tournant du XXIe siècle//, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2004, p. 263-271. +++ Chapitre de collectif
  
-###« Thème quigardien par excellence, la désappropriation subjective désigne un état dans lequel le sujet est sans défense face au réel. Qu'est-ce que cela veut dire ? L'idée que le sujet déserté par le langage est sans défense face au réel suppose une réflexion sur la relation entre le langage et le réel qui parcourt toute l'oeuvre de Quignard. Il définit la relation entre langage et réel de la façon suivante : le langage est apte à construire une réalité autonome au sein du réel. La réalité est donc un ordre linguistique dans lequel la vie humaine prend sens : c'est l'ordre symbolique ou l'ordre de la culture. Le réel est ce qui reste dehors, ce qui n'a pas été pris dans les mailles du symbolique et qui, par voie de conséquence, est //asemos//. Ainsi le réel quignardien est-il antinomique à la réalité et au sens. » +BOUCHARD, Joëlle, « Le sujet en suspens : De la rhétorique de la voix à la mise en scène du mutisme chez Klossowski, Des Forêts et Quignard », mémoire de maîtrise, département d'études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2009, 112 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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-BOUCHARD, Joëlle, « Le sujet en suspens: De la rhétorique de la voix à la mise en scène du mutisme chez Klossowski, Des Forêts et Quignard », mémoire de maîtrise, département d'études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2009, 112 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise+
  
 ### « Les récits de //Roberte, ce soir// de Pierre Klossowski, //La Chambre des enfants// et //Une Mémoire démentielle// de Louis-René des Forêts, ainsi que //Le Nom sur le bout de la langue// de Pascal Quignard, sont à penser à l'aune d'une certaine littérature française de la seconde moitié du XX siècle, qui, par un procédé de dissémination de la voix, met en relief les tensions énonciatives et l'inquiétude du sujet face à son discours et au monde. En construisant des scènes où le réel passe au second plan par rapport à la voix ou le //sans-voix//, les auteurs produisent une sorte de théâtre où la marque d'une présence pleine du sujet est continuellement remise en doute. Nous voyons en effet que la voix dans les fictions des trois auteurs s'entend à la charnière d'une précarité et d'une violence, et pose la question du fondement du sujet et de sa présence à soi. ### « Les récits de //Roberte, ce soir// de Pierre Klossowski, //La Chambre des enfants// et //Une Mémoire démentielle// de Louis-René des Forêts, ainsi que //Le Nom sur le bout de la langue// de Pascal Quignard, sont à penser à l'aune d'une certaine littérature française de la seconde moitié du XX siècle, qui, par un procédé de dissémination de la voix, met en relief les tensions énonciatives et l'inquiétude du sujet face à son discours et au monde. En construisant des scènes où le réel passe au second plan par rapport à la voix ou le //sans-voix//, les auteurs produisent une sorte de théâtre où la marque d'une présence pleine du sujet est continuellement remise en doute. Nous voyons en effet que la voix dans les fictions des trois auteurs s'entend à la charnière d'une précarité et d'une violence, et pose la question du fondement du sujet et de sa présence à soi.
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 À l'issue de notre réflexion, nous pouvons conclure que la voix dans les récits de Klossowski, Des Forêts et Quignard devient l'objet d'un mutisme et d'une discontinuité de la mémoire; qu'elle trace le circuit d'un retour s'inscrivant comme perte de repères et comme point de départ, plaçant le sujet entre la mémoire et la promesse. En somme, les récits ont quelque chose d'oraculaire, en ce sens qu'ils se présentent comme l'horizon et le retour de la voix, et qu'ils définissent un sujet dont la constitution ne paraît avoir ni début ni fin. » (Résumé joint au mémoire) À l'issue de notre réflexion, nous pouvons conclure que la voix dans les récits de Klossowski, Des Forêts et Quignard devient l'objet d'un mutisme et d'une discontinuité de la mémoire; qu'elle trace le circuit d'un retour s'inscrivant comme perte de repères et comme point de départ, plaçant le sujet entre la mémoire et la promesse. En somme, les récits ont quelque chose d'oraculaire, en ce sens qu'ils se présentent comme l'horizon et le retour de la voix, et qu'ils définissent un sujet dont la constitution ne paraît avoir ni début ni fin. » (Résumé joint au mémoire)
  
-[[http://www.archipel.uqam.ca/id/eprint/1949|Bouchard, 2009, PDF]] ###+  * [[http://www.archipel.uqam.ca/id/eprint/1949|Bouchard, 2009, PDF]] ###
  
 SILVIANO BRANDAO, Ruth, « Traduire //Le Nom sur le bout de la langue// », dans Irène FENOGLIO et Verónica GALÍNDEZ-JORGE (dir.), //Pascal Quignard, littérature hors frontières//, Paris, Hermann, 2014, p. 169-176. +++ Chapitre de collectif SILVIANO BRANDAO, Ruth, « Traduire //Le Nom sur le bout de la langue// », dans Irène FENOGLIO et Verónica GALÍNDEZ-JORGE (dir.), //Pascal Quignard, littérature hors frontières//, Paris, Hermann, 2014, p. 169-176. +++ Chapitre de collectif
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 PEDUTO, Angela, « Métamorphoses du silence », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), //Pascal Quignard, translations et métamorphoses//, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 331-346. +++ Chapitre de collectif PEDUTO, Angela, « Métamorphoses du silence », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), //Pascal Quignard, translations et métamorphoses//, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 331-346. +++ Chapitre de collectif

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