Pascal Quignard Paris, Éditions P.O.L, 1993, 115 p.
« Une jeune femme promet à un homme de retenir son nom. Un jour ce nom lui fait soudain défaut. Ce défaut lui brûle les lèvres. Le désespoir la gagne. » (Quatrième de couverture)
PANZERI, Fulvio, « Apologo sull’arte dello scrivere », Letture, no 520 (octobre 1995), p. 68-69. +++ Article de revue
GERVAIS, Bertrand, « La figure au bout des doigts. Les jeux de l’oubli et de la mémoire dans Le nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard », dans Catherine MAZAURIC, Marie-José FOURTANIER et Gérard LANGLADE (dir.), Le Texte du lecteur, Bruxelles, Peter Lang, 2011, p. 155-165. +++ Chapitre de collectif
###Ce texte a fait l’objet d’une communication dont l’enregistrement est disponible ci-dessous.
COSTE, Claude, « Le nom sur le bout de la langue ou le voyage en reflet », dans Anne LE FEUVRE-VIVIER et Claude LEROY (dir.), Le voyage est au bout de la page, Nanterre, Université Paris X-Nanterre, 2001, p. 235-248. +++ Chapitre de collectif
ALVARES, Cristina, « Désappropriation subjective, réel et écriture dans Le Nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL et Marc DAMBRE (dir.), Le roman français au tournant du XXIe siècle, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2004, p. 263-271. +++ Chapitre de collectif
BOUCHARD, Joëlle, « Le sujet en suspens : De la rhétorique de la voix à la mise en scène du mutisme chez Klossowski, Des Forêts et Quignard », mémoire de maîtrise, département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2009, 112 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
### « Les récits de Roberte, ce soir de Pierre Klossowski, La Chambre des enfants et Une Mémoire démentielle de Louis-René des Forêts, ainsi que Le Nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard, sont à penser à l’aune d’une certaine littérature française de la seconde moitié du XX siècle, qui, par un procédé de dissémination de la voix, met en relief les tensions énonciatives et l’inquiétude du sujet face à son discours et au monde. En construisant des scènes où le réel passe au second plan par rapport à la voix ou le sans-voix, les auteurs produisent une sorte de théâtre où la marque d’une présence pleine du sujet est continuellement remise en doute. Nous voyons en effet que la voix dans les fictions des trois auteurs s’entend à la charnière d’une précarité et d’une violence, et pose la question du fondement du sujet et de sa présence à soi.
Ce mémoire entend donc examiner la nature de cette communauté esthétique, en analysant les différents modes de figuration de la voix qui se retrouvent dans les récits. Nous proposons tout d’abord de revisiter la problématique de la voix à partir des travaux de Jacques Derrida et de Dominique Rabaté, à l’intérieur desquels circulent respectivement les concepts de différance et d’épuisement. Transportant ainsi l’idée d’un procès en philosophie et en littérature vis-à-vis de la voix ct du sujet, notre réflexion nous conduit ensuite aux thèmes de l’espace et du corps, lesquels soulèvent le problème de la constitution du sujet, dont le lieu d’inscription est incertain. L’incertitude au regard de la possible habitation de la voix et du sujet dans le discours et dans le monde nous porte enfin à voir comment les quatre récits agissent comme une mise à l’avant-plan d’un manque, d’un défaut que l’on retrouve dans le langage. Par là, nous voyons que le nom et la mémoire du langage jouent moins comme porteur de sens plein, de sens fixe, que comme élément disséminé et décentré.
À l’issue de notre réflexion, nous pouvons conclure que la voix dans les récits de Klossowski, Des Forêts et Quignard devient l’objet d’un mutisme et d’une discontinuité de la mémoire; qu’elle trace le circuit d’un retour s’inscrivant comme perte de repères et comme point de départ, plaçant le sujet entre la mémoire et la promesse. En somme, les récits ont quelque chose d’oraculaire, en ce sens qu’ils se présentent comme l’horizon et le retour de la voix, et qu’ils définissent un sujet dont la constitution ne paraît avoir ni début ni fin. » (Résumé joint au mémoire)
SILVIANO BRANDAO, Ruth, « Traduire Le Nom sur le bout de la langue », dans Irène FENOGLIO et Verónica GALÍNDEZ-JORGE (dir.), Pascal Quignard, littérature hors frontières, Paris, Hermann, 2014, p. 169-176. +++ Chapitre de collectif
PEDUTO, Angela, « Métamorphoses du silence », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), Pascal Quignard, translations et métamorphoses, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 331-346. +++ Chapitre de collectif
### Le chapitre traite aussi de Vie secrète. ###
Le nom sur le bout de la langue (oeuvre) | |
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Titre | Le nom sur le bout de la langue |
Auteur | Pascal Quignard |
Parution | 1993 |
Tri | nom sur le bout de la langue |
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