Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Le pont de Londres

le_pont_de_londres.jpg Louis Gauthier, Le pont de Londres, Montréal, VLB, 1988, 96 p.

« De retour d’un bref voyage en Irlande et se préparant à poursuivre sa route vers l’Inde, le narrateur de ce court récit se voit contraint de passer le temps des Fêtes à Londres, Désemparé, il y restera une quinzaine de jours, vivant à la remorque de son ami Jim et observant d’un oeil ironique les gens et les événements qui l’entourent. Sur fond de désespoir, dans l’atmosphère légèrement trouble que font naître désir et jalousie, choses dites et choses tues, sa paranoïa, alimentée par la drogue et l’alcool, lui fait remettre en question l’amour, l’amitié et le sens de la vie. »
(Extrait de la quatrième de couverture de BQ)

« M. Allister demanda de quel genre de livres il s’agissait. J’étais bien embêté. Ce n’étaient pas des poèmes en tout cas, pas des romans non plus, à vrai dire. J’essayai d’être drôle : c’étaient des livres, des livres avec des mots, assez de mots pour faire assez de pages pour mettre une couverture autour et mon nom dessus. Je sentis que je n’étais pas très convaincant. »
(Extrait)

Le Pont de Londres sur Orion Qc

Documentation critique

PRZYCHODZEN, Janusz, De la simplicité comme mode d’emploi. Le minimalisme en littérature québécoise, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2014, 194 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
Inscrite dans le paradoxe d’une poétique qui cherche à éviter l’esthétique, la littérature minimaliste reformule le sens de la réalité d’une manière qui oblige à revoir les évidences les mieux établies. Sous l’apparence de la simplicité, cette écriture se démarque par une concision qui, à la place du profond, exerce un effet décisif sur de nombreux aspects de la représentation. La conscience morale qui la nourrit tient à distance la norme juridique et la convention sociale pour laisser le lecteur, en dehors de ces contraintes et de ces illusions, face à la fragilité de la praxis.

Voir plus particulièrement le premier chapitre consacré à Voyage en Inde avec un grand détour, de Louis Gauthier : « Un impossible roman d’aventures » (p. 25-44) et « Quand ça n’est plus ça » (p. 45-63). ###

PION, Véronique, « La poétique de la non-rencontre chez Louis Gauthier, suivi de Sakrubaï et les autres », mémoire de maîtrise, département de langue et littératures françaises, Université McGill, 2009, 110 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Dans un premier volet “critique”, le présent mémoire propose une analyse de la poétique de la non-rencontre chez le romancier québécois Louis Gauthier. Il s’agira ici d’explorer la trilogie de cet écrivain consacrée aux récits de voyage en tentant de montrer que certaines prédispositions amenuisent les chances du protagoniste de vivre l’expérience de la rencontre. Nous nous intéresserons à l’impossibilité pour le narrateur, à la fois voyageur et écrivain, d’établir un dialogue, de trouver les mots pour entrer en contact avec ceux qu’il croise. Ces particularités nous permettront ensuite de voir comment la trilogie servira de repoussoir pour notre propre travail d’écriture.
Le deuxième et dernier volet “création” sera surtout constitué de nouvelles littéraires autour du thème de la rencontre. Ces nouvelles, composées principalement de récits de voyages, se répondent et tendent à former un recueil intemporel où la relation à l’Autre est essentielle et omniprésente. »

Pion, 2009, PDF###

GAGNON, Louis, « Deux jours ailleurs; suivi de Autofiction dans Voyage en Inde avec un grand détour de Louis Gauthier », mémoire de maîtrise, Université du Quebec à Rimouski, 2013, 116 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
Parti sur la Côte-Nord rejoindre une fille qu’il a rencontrée sur Internet, le narrateur de Deux jours ailleurs tombe amoureux d’une autre en prenant le bateau pour s’y rendre. Ce narrateur, à l’instar de celui de Voyage en Inde avec un grand détour, profite de son voyage pour scruter son âme dans ses moindres recoins. Les deux périples donnent à voir une quête intérieure ainsi qu’une aventure outre-mer.
Comme dans le récit de Gauthier, l’histoire est une autofiction qui met en lumière un jeu sur le vraisemblable et sur l’illusion du réel. Si, par moment, le narrateur du récit de Louis Gauthier se prend au jeu du rêve et de l’invention fictive, le narrateur de Deux jours ailleurs, lui, finit par s’y complaire et par mélanger des éléments de la réalité avec ceux de sa fiction.
La ponctuation et les dialogues de Deux jours ailleurs tentent de correspondre à ce qui est perçu au quotidien: autant en ce qui a trait à la confusion des échanges qu’en ce qui concerne les idées évoquées. S’il n’arrive pas grand-chose non plus au narrateur de Deux jours ailleurs, ce dernier n’hésitera pas à inventer une réalité parallèle pour pallier au manque d’action de son histoire véritable.
Pour la partie analyse, le but de la recherche est de voir comment l’auteur québécois Louis Gauthier met en scène une autofiction dans Voyage en Inde avec un grand détour. C’est en étudiant la théorie autour de l’autofiction, de l’effet de réel et de l’effet de fiction que nous tentons de répondre à cette question problématique. Nous avançons l’hypothèse que Gauthier utilise ces éléments afin que son récit transcende le genre du récit de voyage.

Gagnon, 2013, PDF ###

Le pont de Londres (oeuvre)
TitreLe pont de Londres
AuteurLouis Gauthier
Parution1988
Tripont de Londres
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