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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 ====== Le vaillant petit tailleur ====== ====== Le vaillant petit tailleur ======
 {{ Le vaillant petit tailleur.jpg?120}} {{ Le vaillant petit tailleur.jpg?120}}
-[[auteurs:Éric Chevillard]], Paris, Éditions de Minuit, 2003, 266 pages.\\ +[[auteurs:Éric Chevillard]], //Le vaillant petit tailleur//, Paris, Éditions de Minuit, 2003, 266 p.\\ 
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-Prix Wepler (2003) ; Prix Millepages (2003).+
  
  
-« On se croyait quitte de ces sornettes, pour parler franc. L’enfance est derrière nous. Et le conte du vaillant petit tueur de mouches est une vieille histoire. Or voici qu’un écrivain prétend soudain devenir l’auteur conscient et responsable qui fait défaut à celle-ci, enfantée négligemment par l’imagination populaire, soumise à tous les avatars de la tradition orale puis recueillie en ce lamentable état par les frères Grimm au début du XIXe siècle. Il a des ambitions. Il compte bien élever le frêle personnage qui en est le héros au rang de figure mythique. Noble projet, mais quel est-il, ce héros, le vaillant petit tailleur ou l’écrivain lui-même ? Dans un monde fabuleux, peuplé de géants et de licornes, cette dernière hypothèse pourrait être moins extravagante qu’il n’y paraît. » (résumé des Éditions de Minuit)+« On se croyait quitte de ces sornettes, pour parler franc. L’enfance est derrière nous. Et le conte du vaillant petit tueur de mouches est une vieille histoire. Or voici qu’un écrivain prétend soudain devenir l’auteur conscient et responsable qui fait défaut à celle-ci, enfantée négligemment par l’imagination populaire, soumise à tous les avatars de la tradition orale puis recueillie en ce lamentable état par les frères Grimm au début du XIXe siècle. Il a des ambitions. Il compte bien élever le frêle personnage qui en est le héros au rang de figure mythique. Noble projet, mais quel est-il, ce héros, le vaillant petit tailleur ou l’écrivain lui-même ? Dans un monde fabuleux, peuplé de géants et de licornes, cette dernière hypothèse pourrait être moins extravagante qu’il n’y paraît. » \\ 
 +(Résumé des Éditions de Minuit)
  
 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
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-[[http://fs.oxfordjournals.org/archive/|Tobiassen, 2008, html]]+[[http://fs.oxfordjournals.org/archive/|Tobiassen, 2008, HTML]]
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-[[http://www.fabula.org/colloques/sommaire978.php|Roche, 2008, html]]+[[http://www.fabula.org/colloques/sommaire978.php|Roche, 2008, HTML]]
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 TOBIASSEN, Elin Beate, « Faux rire. //Le vaillant petit tailleur //d'Éric Chevillard », dans //La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir//, Paris, L'Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 25-53. +++ Monographie TOBIASSEN, Elin Beate, « Faux rire. //Le vaillant petit tailleur //d'Éric Chevillard », dans //La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir//, Paris, L'Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 25-53. +++ Monographie
  
-###« La littérature contemporaine française est éminemment attentive aux actes d'écrire et de lire ; l'aborder, c'est souvent s'engager dans une voie où, comme le dit Gérard Genette en faisant référence au principe de l'anneau de Möbius, "l'écriture ne cesse de se lire" et "la lecture ne cesse de s'écrire et de s'inscrire". L'un des traits caractéristiques est ainsi de construire des variétés de rubans littéraires qui, tout en ayant pour dénominateur commun d'éclairer deux versants inséparables du texte, possèdent chacun leurs méandres propres.À travers l'analyse de cinq oeuvres d'écrivains contemporains, les études rassemblées dans cet essai développent de nombreux aspects de la relation Écriture/Lecture. Les textes d'Éric Chevillard, de Pierre Michon, de Christian Gailly et d'Hélène Lenoir révèlent un réseau complexe de questions entrecroisées +###**Quatrième de couverture**\\ 
-incitant le lecteur à emprunter plusieurs circuits en suivant, pour chacune des oeuvres, leurs cheminements singuliers.»  +« La littérature contemporaine française est éminemment attentive aux actes d'écrire et de lire ; l'aborder, c'est souvent s'engager dans une voie où, comme le dit Gérard Genette en faisant référence au principe de l'anneau de Möbius, "l'écriture ne cesse de se lire" et "la lecture ne cesse de s'écrire et de s'inscrire". L'un des traits caractéristiques est ainsi de construire des variétés de rubans littéraires qui, tout en ayant pour dénominateur commun d'éclairer deux versants inséparables du texte, possèdent chacun leurs méandres propres.À travers l'analyse de cinq oeuvres d'écrivains contemporains, les études rassemblées dans cet essai développent de nombreux aspects de la relation Écriture/Lecture. Les textes d'Éric Chevillard, de Pierre Michon, de Christian Gailly et d'Hélène Lenoir révèlent un réseau complexe de questions entrecroisées incitant le lecteur à emprunter plusieurs circuits en suivant, pour chacune des oeuvres, leurs cheminements singuliers.» 
-(Quatrième de couverture)\\+
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 Ce chapitre est d'abord paru sous la forme d'un article: TOBIASSEN, Elin Beate, « Une écriture à bâtons rompus? L'incipit digressif du //Vaillant petit tailleur// d'Éric Chevillard », //Revue Romane//(Copenhague), vol. 40, n° 2 (octobre 2005), p. 289-314.### Ce chapitre est d'abord paru sous la forme d'un article: TOBIASSEN, Elin Beate, « Une écriture à bâtons rompus? L'incipit digressif du //Vaillant petit tailleur// d'Éric Chevillard », //Revue Romane//(Copenhague), vol. 40, n° 2 (octobre 2005), p. 289-314.###
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 TOBIASSEN, Elin Beate, « Inventer un lecteur. Promenades dans les bois d'une fiction », dans //La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir//, Paris, L'Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 55-75. +++ Monographie TOBIASSEN, Elin Beate, « Inventer un lecteur. Promenades dans les bois d'une fiction », dans //La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir//, Paris, L'Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 55-75. +++ Monographie
  
-###« La littérature contemporaine française est éminemment attentive aux actes d'écrire et de lire ; l'aborder, c'est souvent s'engager dans une voie où, comme le dit Gérard Genette en faisant référence au principe de l'anneau de Möbius, "l'écriture ne cesse de se lire" et "la lecture ne cesse de s'écrire et de s'inscrire". L'un des traits caractéristiques est ainsi de construire des variétés de rubans littéraires qui, tout en ayant pour dénominateur commun d'éclairer deux versants inséparables du texte, possèdent chacun leurs méandres propres.\\+###**Quatrième de couverture**\\ 
 +« La littérature contemporaine française est éminemment attentive aux actes d'écrire et de lire ; l'aborder, c'est souvent s'engager dans une voie où, comme le dit Gérard Genette en faisant référence au principe de l'anneau de Möbius, "l'écriture ne cesse de se lire" et "la lecture ne cesse de s'écrire et de s'inscrire". L'un des traits caractéristiques est ainsi de construire des variétés de rubans littéraires qui, tout en ayant pour dénominateur commun d'éclairer deux versants inséparables du texte, possèdent chacun leurs méandres propres.\\
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 À travers l'analyse de cinq oeuvres d'écrivains contemporains, les études rassemblées dans cet essai développent de nombreux aspects de la relation Écriture/Lecture. Les textes d'Éric Chevillard, de Pierre Michon, de Christian Gailly et d'Hélène Lenoir révèlent un réseau complexe de questions entrecroisées À travers l'analyse de cinq oeuvres d'écrivains contemporains, les études rassemblées dans cet essai développent de nombreux aspects de la relation Écriture/Lecture. Les textes d'Éric Chevillard, de Pierre Michon, de Christian Gailly et d'Hélène Lenoir révèlent un réseau complexe de questions entrecroisées
 incitant le lecteur à emprunter plusieurs circuits en suivant, pour chacune des oeuvres, leurs cheminements singuliers. » incitant le lecteur à emprunter plusieurs circuits en suivant, pour chacune des oeuvres, leurs cheminements singuliers. »
-(Quatrième de couverture) 
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 De cette lutte avec le poncif, l'écrivain - et son lecteur avec lui - sortent indéniablement victorieux : ils ont non seulement quitté les sentiers battus, mais se sont encore beaucoup divertis en chemin. La victoire, cependant, est moins anodine qu'il n'y paraît. Car sir la banalité se montre rétive à la consignation, la rhétorique anti-mimétique mise en oeuvre par Chevillard pourrait bien, par des voies détournées, constituer le meilleur moyen de l'appréhender. » De cette lutte avec le poncif, l'écrivain - et son lecteur avec lui - sortent indéniablement victorieux : ils ont non seulement quitté les sentiers battus, mais se sont encore beaucoup divertis en chemin. La victoire, cependant, est moins anodine qu'il n'y paraît. Car sir la banalité se montre rétive à la consignation, la rhétorique anti-mimétique mise en oeuvre par Chevillard pourrait bien, par des voies détournées, constituer le meilleur moyen de l'appréhender. »
-(extrait de l'introduction, p. 67-68)+(Extrait de l'introduction, p. 67-68)
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 ###« La présente réflexion [...] se prononce d'interroger, de façon exploratoire, cette intersection mystérieuse entre transfictionnalité et reprise, à l'aide d'un paramètre qui, étonnamment, apparaît jusqu'ici écarté de la théorisation de ces processus, à savoir la narrativité des textes. [...] Dans le cadre de cet article, je m'intéresserai au cas singulier de la transfictionnalité et de son rapport avec le discours narratif - au lien qui les unit, et qui les fait se déterminer l'un l'autre. En interrogeant l'apport de la narrativité dans la détermination des extensions transfictionnelles, je mènerai un travail d'approfondissement de cette question fondamentale de la relation fiction/récit par le truchement d'un déblayage des fonctionnements apparentés des processus de la transfictionnalité et de la reprise. [...] Afin de mettre à l'épreuve cette question de la narrativité au coeur de la problématique transfictionnelle, je propose, à l'appui, le cas du //Vaillant petit tailleur// d'Éric Chevillard, qui vient quelque peu perturber les balises du champ couvert par cette problématique. » ###« La présente réflexion [...] se prononce d'interroger, de façon exploratoire, cette intersection mystérieuse entre transfictionnalité et reprise, à l'aide d'un paramètre qui, étonnamment, apparaît jusqu'ici écarté de la théorisation de ces processus, à savoir la narrativité des textes. [...] Dans le cadre de cet article, je m'intéresserai au cas singulier de la transfictionnalité et de son rapport avec le discours narratif - au lien qui les unit, et qui les fait se déterminer l'un l'autre. En interrogeant l'apport de la narrativité dans la détermination des extensions transfictionnelles, je mènerai un travail d'approfondissement de cette question fondamentale de la relation fiction/récit par le truchement d'un déblayage des fonctionnements apparentés des processus de la transfictionnalité et de la reprise. [...] Afin de mettre à l'épreuve cette question de la narrativité au coeur de la problématique transfictionnelle, je propose, à l'appui, le cas du //Vaillant petit tailleur// d'Éric Chevillard, qui vient quelque peu perturber les balises du champ couvert par cette problématique. »
-(extrait, p. 329-330, 336)+(Extrait, p. 329-330, 336)
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