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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Le vaillant petit tailleur

le_vaillant_petit_tailleur.jpg Éric Chevillard, Le vaillant petit tailleur, Paris, Éditions de Minuit, 2003, 266 p.

« On se croyait quitte de ces sornettes, pour parler franc. L’enfance est derrière nous. Et le conte du vaillant petit tueur de mouches est une vieille histoire. Or voici qu’un écrivain prétend soudain devenir l’auteur conscient et responsable qui fait défaut à celle-ci, enfantée négligemment par l’imagination populaire, soumise à tous les avatars de la tradition orale puis recueillie en ce lamentable état par les frères Grimm au début du XIXe siècle. Il a des ambitions. Il compte bien élever le frêle personnage qui en est le héros au rang de figure mythique. Noble projet, mais quel est-il, ce héros, le vaillant petit tailleur ou l’écrivain lui-même ? Dans un monde fabuleux, peuplé de géants et de licornes, cette dernière hypothèse pourrait être moins extravagante qu’il n’y paraît. »
(Résumé des Éditions de Minuit)

Documentation critique

TOBIASSEN, Elin Beate, « Une écriture à bâtons rompus? L’incipit digressif du Vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », Revue Romane (Copenhague), vol. 40, n° 2 (octobre 2005), p. 289-314. +++ Article de revue

###« En lisant les romans d’Éric Chevillard, on a fréquemment l’impression d’effacer sans cesse les hiatus engendrés par l’effraction de multiples digressions. Car même s’il a constamment recours à ce phénomène rhétorique, Chevillard ne pratique pas pour autant une écriture discontinue. Pour le lecteur réfléchissant plus profondément sur le rapport susceptible d’exister entre l’espace digressif et ce qui le précède ou le suit, l’écart initialement creusé s’annule. La réception attentive de l’incipit du Vaillant petit tailleur (2003) fait ainsi perdre à ce commencement romanesque sa nature apparemment hors-sujet, pour révéler à quel point cette ouverture, comme tout début, est au contraire intimement liée à l’ensemble du texte. »

Cet article a été repris en volume: TOBIASSEN, Elin Beate, « Faux rire. Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », dans La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 25-53. ###

GIRARD, Aline, « Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », mémoire de première année de Master, département de lettres modernes, Université de Picardie Jules Verne (Amiens), 2005, 61 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###« [La] question est de savoir comment Éric Chevillard parvient à faire sien le conte Le Vaillant Petit Tailleur tout en ébranlant “le système des géants”?
Dans un premier temps, nous rappellerons l’origine du conte “Le Vaillant Petit Tailleur” et son contenu, nous découvrirons quel est ce nouveau conteur qui se présente à nous. Ensuite, nous montrerons que les modifications apportées par ce dernier transforment le conte en récit parodique. Dans une troisième partie, nous démontrerons que le conte disparaît définitivement par l’abolition des frontières entre les niveaux narratifs qui le caractérisaient. Enfin, nous nous intéresserons à l’effet du texte sur la lecture. » (Extrait de l’introduction)


La version PDF du mémoire est disponible via le site d’Even Doualin consacré à Chevillard, dans la section « Critiques ».###

AUDET, René, « La narrativité est affaire d’événement », dans René AUDET, Claude ROMANO, Laurence DREYFUS et al., Jeux et enjeux de la narrativité dans les pratiques contemporaines (Arts visuels, cinéma, littérature), Paris, Dis voir (Arts visuels - Essais), 2006, p. 7-35. +++ Chapitre de collectif

###« À partir de quelques exemples [dont Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard], une tentative de différenciation [entre récit et narrativité] sera opérée afin d’en arriver à une reformulation qui soit la moins ambiguë possible, comme il demeure difficile - et certainement incohérent - de détacher complètement ces notions. […] Le deuxième temps de cette exploration vise plus particulièrement à définir la notion de narrativité. Partant d’un reclassement du récit, nous tenterons de saisir l’idée maîtresse qui la sous-tend : mon hypothèse est que la narrativité se fonde sur la notion d’événement. » (Extrait, p. 10-11) ###

TOBIASSEN, Elin Beate, « Promenades de lecteurs dans Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard »,  French Studies, vol. 62, n° 3 (July 2008), p. 313-327. +++ Article de revue

###« Le roman Le Vaillant Petit Tailleur d’Éric Chevillard (2003), écrivain dont la production figure peut-être parmi les œuvres en prose les plus notoires de la littérature française actuelle, a été perçu par la critique comme une attaque sévère contre la forme traditionnelle du conte de fées. Explorant une nouvelle piste, cet article aborde le roman sous l’angle de la réception littéraire, argumentant que la préoccupation cruciale de son narrateur-auteur est au contraire celle qui consiste à inventer un lecteur de son propre texte. Qui est ce lecteur en jeu dans l’œuvre? Quel(s) lecteur(s) ce texte se présume-t-il? Quelles figures de lecteurs imagine-t-il au fil des pages? Et quelle place cette œuvre métatextuelle, intelligemment agencée, demandant recul, ruse, et perspicacité de la part de son lecteur, laisse-t-elle à la jouissance, à l’envoûtement? L’analyse du Vaillant Petit Tailleur sous cette lumière inédite permet de reconsidérer l’attitude distanciée souvent attribuée au lecteur de la métafiction moderne. S’il est un écrivain tenant d’une conception ‘intellectuelle’ du roman, refusant l’immersion mimétique à l’égard du personnage au profit d’un développement excessif du potentiel réflexif du texte, Chevillard est pourtant fort loin de vouer son lecteur à l’abstinence du plaisir. » (Résumé joint à l’article)

Cet article a été repris en volume: TOBIASSEN, Elin Beate, « Inventer un lecteur. Promenades dans les bois d’une fiction », dans La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 55-75.


Tobiassen, 2008, html ###

ROCHE, Anne, « Démolir Chevillard ? », dans Claude PEREZ, Joëlle GLEIZE et Michel BERTRAND [dir.] Hégémonie de l’ironie ? (1980-2008), actes du colloque tenu à Aix en Provence les 8 et 9 novembre 2007 [en ligne]. +++ Chapitre de collectif

###« Pour tenter de décrire l’omniprésence de l’ironie dans les romans de Chevillard, j’ai choisi de tirer un fil autour d’une double construction : construction de la figure de l’auteur, et de celle du lecteur, selon les dispositifs différents mis en jeu dans quelques romans, à partir essentiellement des derniers parus : surtout Démolir Nisard, et aussi, secondairement, Le vaillant petit tailleur ou Les absences du capitaine Cook. Plan forcément déséquilibré, car l’auteur, c’est naturel, se donne beaucoup plus de place qu’au lecteur, même s’il fait semblant de s’intéresser à ce dernier pour des raisons probablement mercantiles. Mais dans le cas de mon étude, il y est doublement obligé, car, comme vous le savez, l’ironie implique une étroite collaboration des deux personnages. »


Roche, 2008, html ###

TOBIASSEN, Elin Beate, « Faux rire. Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », dans La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 25-53. +++ Monographie

###« La littérature contemporaine française est éminemment attentive aux actes d’écrire et de lire ; l’aborder, c’est souvent s’engager dans une voie où, comme le dit Gérard Genette en faisant référence au principe de l’anneau de Möbius, “l’écriture ne cesse de se lire” et “la lecture ne cesse de s’écrire et de s’inscrire”. L’un des traits caractéristiques est ainsi de construire des variétés de rubans littéraires qui, tout en ayant pour dénominateur commun d’éclairer deux versants inséparables du texte, possèdent chacun leurs méandres propres.À travers l’analyse de cinq oeuvres d’écrivains contemporains, les études rassemblées dans cet essai développent de nombreux aspects de la relation Écriture/Lecture. Les textes d’Éric Chevillard, de Pierre Michon, de Christian Gailly et d’Hélène Lenoir révèlent un réseau complexe de questions entrecroisées incitant le lecteur à emprunter plusieurs circuits en suivant, pour chacune des oeuvres, leurs cheminements singuliers.» (Quatrième de couverture)

Ce chapitre est d’abord paru sous la forme d’un article: TOBIASSEN, Elin Beate, « Une écriture à bâtons rompus? L’incipit digressif du Vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », Revue Romane(Copenhague), vol. 40, n° 2 (octobre 2005), p. 289-314.###

TOBIASSEN, Elin Beate, « Inventer un lecteur. Promenades dans les bois d’une fiction », dans La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 55-75. +++ Monographie

###« La littérature contemporaine française est éminemment attentive aux actes d’écrire et de lire ; l’aborder, c’est souvent s’engager dans une voie où, comme le dit Gérard Genette en faisant référence au principe de l’anneau de Möbius, “l’écriture ne cesse de se lire” et “la lecture ne cesse de s’écrire et de s’inscrire”. L’un des traits caractéristiques est ainsi de construire des variétés de rubans littéraires qui, tout en ayant pour dénominateur commun d’éclairer deux versants inséparables du texte, possèdent chacun leurs méandres propres.

À travers l’analyse de cinq oeuvres d’écrivains contemporains, les études rassemblées dans cet essai développent de nombreux aspects de la relation Écriture/Lecture. Les textes d’Éric Chevillard, de Pierre Michon, de Christian Gailly et d’Hélène Lenoir révèlent un réseau complexe de questions entrecroisées incitant le lecteur à emprunter plusieurs circuits en suivant, pour chacune des oeuvres, leurs cheminements singuliers. » (Quatrième de couverture)

Ce chapitre est d’abord paru sous la forme d’un article: TOBIASSEN, Elin Beate, « Promenades de lecteurs dans Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard »,  French Studies, vol. 62, n° 3 (July 2008), p. 313-327. ###

RIGAUD, Myriam, « Deux réécritures contemporaines de contes traditionnels : Peau d’âne de Christine Angot et Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », mémoire de master 1, département de lettres modernes, Université Stendhal (Grenoble 3), 2009, 128 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###« Christine Angot et Eric Chevillard ont repris des contes traditionnels ouverts à un public vaste et intergénérationnel pour en faire des récits exclusivement destinés aux grandes personnes. Il est intéressant de voir que les réécritures de notre corpus reprennent un genre généralement attribué au public juvénile pour  traiter de problématiques d’adultes. Nous allons essayer de comprendre l’optique dans laquelle ces deux auteurs contemporains ont réalisé leur œuvre littéraire. En d’autres termes, quels sont les enjeux et visées de la réécriture des contes  traditionnels pour enfants en récits contemporains destinés aux adultes ? De même, la question du choix du conte selon l’auteur présente un intérêt non négligeable. L’idée de reprendre un conte traditionnel repose-t-elle sur un choix thématique, stylistique ou bien le conte n’est-il qu’un prétexte pour traiter d’autre chose ? C’est à ce vaste champ de questions que nous nous proposons de répondre  au travers de ce travail, afin de mieux comprendre le passage, par le biais de la réécriture, d’un lecteur intergénérationnel à un destinataire spécifiquement adulte. » (Extrait de l’introduction, p. 12)

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AUDET, René, « Raconter ou fabuler la littérature ? Représentation et imaginaire littéraires dans le roman contemporain », dans Barbara HAVERCROFT, Pascal MICHELUCCI et Pascal RIENDEAU (dir.), Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations, Québec, Nota bene (Contemporanéités, 3), 2010, p. 183-202. +++ Chapitre de collectif

###« La mobilisation de la Littérature dans la prose romanesque actuelle, en apparence une idolâtrie du patrimoine littéraire, ne se limite pas en réalité à de la pure figuration statique et plaquée. L’inscription de l’imaginaire de la littérature dans le roman contemporain se révèle un moteur de l’écriture, catalyseur tant sur le plan narratif que fictionnel. Aussi grande soit la variété des manifestations de cette présence (dont je ne vise pas à la nomenclature ici), il demeure possible d’en saisir les fonctions au coeur des oeuvres, et leur examen permettra d’éviter l’ornière des critiques qui ne voient dans cette mobilisation de la Littérature que vil fétichisme et inventivité tarie. » (Extrait de l’introduction, p. 185) ###

CAMUS, Audrey, « Les lieux communs d’Éric Chevillard : une rhétorique anti-mimétique », dans Sandrina JOSEPH (dir.), Révéler l’habituel. La banalité dans le récit littéraire contemporain, Montréal, département des littératures de langue française de l’Université de Montréal (Paragraphes, no 28), 2009, p. 67-86. +++ Chapitre de collectif

###« Qu’il se débatte avec les platitudes du quotidien, qu’il s’approprie les contes rebattus de notre enfance ou se délecte des clichés du récit de voyage, la production récente de [Chevillard] est habitée par le poncif. Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’objet de ces variations savoureuses sur la banalité n’est pas davantage d’en faire l’éloge que d’apprendre à s’en étonner. […] Ainsi ne suffit-il que d’un peu de bonne volonté pour que le banal devienne prodigieux, pour que le lieu commun, subitement, abrite la merveille ; d’un peu de bonne volonté assortie, il est vrai, d’une dose de mauvaise foi, laquelle consiste à pousser la logique dans ses retranchements pour user du langage en toute incongruité.

De cette lutte avec le poncif, l’écrivain - et son lecteur avec lui - sortent indéniablement victorieux : ils ont non seulement quitté les sentiers battus, mais se sont encore beaucoup divertis en chemin. La victoire, cependant, est moins anodine qu’il n’y paraît. Car sir la banalité se montre rétive à la consignation, la rhétorique anti-mimétique mise en oeuvre par Chevillard pourrait bien, par des voies détournées, constituer le meilleur moyen de l’appréhender. » (extrait de l’introduction, p. 67-68) ###

AUDET, René, « Poursuivre, reprendre. Enjeux narratifs de la transfictionnalité », dans René AUDET et Richard SAINT-GELAIS (dir.), La fiction, suites et variations, Québec / Rennes, Nota bene / Presses universitaires de Rennes, 2007, p. 327-347. +++ Chapitre de collectif

###« La présente réflexion […] se prononce d’interroger, de façon exploratoire, cette intersection mystérieuse entre transfictionnalité et reprise, à l’aide d’un paramètre qui, étonnamment, apparaît jusqu’ici écarté de la théorisation de ces processus, à savoir la narrativité des textes. […] Dans le cadre de cet article, je m’intéresserai au cas singulier de la transfictionnalité et de son rapport avec le discours narratif - au lien qui les unit, et qui les fait se déterminer l’un l’autre. En interrogeant l’apport de la narrativité dans la détermination des extensions transfictionnelles, je mènerai un travail d’approfondissement de cette question fondamentale de la relation fiction/récit par le truchement d’un déblayage des fonctionnements apparentés des processus de la transfictionnalité et de la reprise. […] Afin de mettre à l’épreuve cette question de la narrativité au coeur de la problématique transfictionnelle, je propose, à l’appui, le cas du Vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard, qui vient quelque peu perturber les balises du champ couvert par cette problématique. » (extrait, p. 329-330, 336) ###

AUDET, René, « Éric Chevillard et l’écriture du déplacement : pour une narrativité pragmatique », dans Aline Mura-Brunel (dir.), Chevillard, Echenoz. Filiations insolites, Amsterdam / New York, Rodopi (CRIN - Cahiers de recherche des instituts néerlandais de langue et de littérature française, 50), 2008, p. 105-116. +++ Chapitre de collectif

### Porte aussi sur L’oeuvre posthume de Thomas Pilaster et Préhistoire ###

ANDRÉ, Marie-Odile, « Filiation insolite : Un vaillant petit Chevillard », dans Aline Mura-Brunel (dir.), Chevillard, Echenoz. Filiations insolites, Amsterdam / New York, Rodopi (CRIN - Cahiers de recherche des instituts néerlandais de langue et de littérature française, 50), 2008, p. 117-126. +++ Chapitre de collectif

RABADI, Isabelle B., « La réécriture décidément : Le vaillant petit tailleur d’Éric Chevillard », dans Synergies France, dossier « Vitalité du conte à l’aube du XXIe siècle : du pastiche à la parodie », n° 7, p. 41-48. +++ Article de revue

### Résumé
Dans son douzième opus paru en 2003 et intitulé Le Vaillant Petit Tailleur, Éric Chevillard (né en 1964) remet au gout du jour un conte des frères Grimm, publié au XIXe siècle. Le romancier à l’humour mordant en propose une approche parodique étourdissante et pour le moins décapante. Le ton y est vif et l’ironie aussi cruelle qu’hilarante. Nous proposons un aperçu du fonctionnement intime de cette œuvre à la virtuosité stylistique étonnante en trois axes : le premier soulignera l’impatience de Chevillard devant les servitudes des codes traditionnels, le second mettra en lumière son gout immodéré pour le matériau textuel et le troisième exposera son projet littéraire reposant sur une contre-attaque fondatrice. Cette analyse nous amènera à conclure que si la réécriture du conte de Grimm tient effectivement lieu de moteur et de matériau au roman, elle demeure finalement insuffisante pour décrire la démarche rare et précieuse d’un véritable auteur. Créatif, digressif et transgressif, Le Vaillant Petit Tailleur s’inscrit en effet dans le grand-œuvre expérimental de Chevillard qui prescrit la folie douce comme remède à tous les maux. Dense et savoureux, ce récit prouve la vitalité de l’écriture de fiction, foncièrement transtextuelle, au tournant du XXIe siècle. L’écriture, décidément…

Abstract
With Le Vaillant Petit Tailleur, published in 2003 by Éditions de Minuit, French writer Éric Chevillard (born in 1964) shows a new approach of Grimm’s story published in the 19th century. Chevillard composes a particularly dense novel, sometimes obscure, always jubilant and parodical. With humoristic ways, he demonstrates the vitality of French fiction at the turn of the 21st century and creates a novel whose essence is constantly renewed, as racy as it is intellectually stimulating. Chevillard writes an ironical novel definitively freed of the traditional novelistic restraints and traditional kind of writers, Grimm’s brothers first (part 1); specular and playful, his story toys with all parts and particularities of language (part 2); Chevillard invents a specific style of his own which reveals a way of writing at the very least demanding (part 3). It is this eclectic and indefinable novel we will be examining in this analysis.

Rabadi, 2011, PDF ###

Le vaillant petit tailleur (oeuvre)
TitreLe vaillant petit tailleur
AuteurÉric Chevillard
Parution2003
Trivaillant petit tailleur
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