« Un homme a froid parce qu'il a oublié un ancien prénom. Il collectionne sur la terre entière tout ce qu'une main d'enfant peut étreindre. À Rome, à Tokyo, à Paris, à Londres, Édouard Furfooz vend des vieux jouets, des poupées, des miniatures, des dessus de tabatière : il vend les dons des Saturnales. | « De nos jours, à Anvers, à Paris, à Londres, à Rome. Un homme a la passion des choses minuscules. Il a quarante-six ans. Il s'appelle Edouard Furfooz. Il a monté en Europe un réseau de petites boutiques de luxe où il vend des objets miniatures, des poupées, des dessus de tabatière, des jouets anciens. Tout à coup, au coeur du printemps, un souvenir parasite sa vie. Il a beau multiplier les voyages: dans les hôtels, dans les aéroports, dans les gares le fantôme d'une petite fille le talonne. Il rompt impatiemment avec la femme qu'il aime. Il retrouve la vieille tante qui l'a élevé autrefois et l'installe dans une petite maison située dans la réserve du parc de Chambord, en organise le jardin. Rien n'y fait. Il crée une boutique à New York. Il tombe amoureux d'une jeune femme d'une grande beauté, Laurence. Il engage une lutte à mort avec un ancien ami, homme d'affaires à moitié japonais et à moitié sicilien, Matteo Frire. Lentement le bonheur gagne sur la peur. Le mystère se fait plus pressant, plus inaccessible. Il revoit la natte, fermée par une barrette bleue. Il revoit la paire de chaussures montantes jaunes, le lacet défait... » (Quatrième de couverture) |