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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:les_faux_fuyants [2015/11/09 10:52] Audrey Thériaultoeuvres:les_faux_fuyants [2015/11/09 12:16] Audrey Thériault
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 [[auteurs:Monique LaRue]] - Montréal, Québec Amérique (coll. « Littérature d'Amérique »), 1982, 201 p. [[auteurs:Monique LaRue]] - Montréal, Québec Amérique (coll. « Littérature d'Amérique »), 1982, 201 p.
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 « Klaus et Élodie, jumeaux complémentaires, partent à la dérive sur les routes du Québec, dans le vague même de leurs destins, à la poursuite d’un rêve – ou d’une autre face de la réalité. Animus et anima flottant dans leur innocence (ou dans le vide laissé par la fuite du père et l’alcoolisme de la mère) jusqu’à ce que la vie s’empare d’eux et les entraîne chacun de leur côté. « Klaus et Élodie, jumeaux complémentaires, partent à la dérive sur les routes du Québec, dans le vague même de leurs destins, à la poursuite d’un rêve – ou d’une autre face de la réalité. Animus et anima flottant dans leur innocence (ou dans le vide laissé par la fuite du père et l’alcoolisme de la mère) jusqu’à ce que la vie s’empare d’eux et les entraîne chacun de leur côté.
-Dans ce roman hanté par la bisexualité et par la figure du double, les personnages, fuyant leur ombre pour mieux l’embrasser sans doute, agissent sans comprendre, tenus à distance d’eux-mêmes, à distance aussi de la mort et de la folie, qui les menacent à chaque page. Ils «ont perdu le nord», et pourtant c’est vers le Nord qu’ils se dirigent pour tenter de conjurer la malédiction du chiffre deux, chiffre du couple. Les mots qui les font apparaître sur la page chevauchent les «deux langues», grincent et sonnent rauque, en écho au vaste nowhere qu’est cette vie de "faux fuyant" que nous propose la société moderne. » (Quatrième de couverture)+Dans ce roman hanté par la bisexualité et par la figure du double, les personnages, fuyant leur ombre pour mieux l’embrasser sans doute, agissent sans comprendre, tenus à distance d’eux-mêmes, à distance aussi de la mort et de la folie, qui les menacent à chaque page. Ils «ont perdu le nord», et pourtant c’est vers le Nord qu’ils se dirigent pour tenter de conjurer la malédiction du chiffre deux, chiffre du couple. Les mots qui les font apparaître sur la page chevauchent les «deux langues», grincent et sonnent rauque, en écho au vaste nowhere qu’est cette vie de "faux fuyant" que nous propose la société moderne. » (Quatrième de couverture, Québec Amérique, 2003)
  
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   * [[http://id.erudit.org/iderudit/006594ar|Dion, 2003, PDF]]   * [[http://id.erudit.org/iderudit/006594ar|Dion, 2003, PDF]]
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 +LÉVESQUE, Gaétan, « Regards lucides sur la société », dans //Voix et Images//, vol. 8, no 1 (automne 1982), p. 154-158. +++ Article de revue
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 +###« En consultant les quotidiens, on se rend compte que la violence est de plus en plus présente dans notre société, tout comme la drogue. On n'a qu'à se promener sur la rue St-Denis pour se faire offrir du "pot" ou du "hasch", beau, bon, pas cher, "for a good trip", et constater que la drogue est à la portée de tous. Ces phénomènes n'échappent pas à nos écrivains et il n'est pas rare de retrouver, chez nos romanciers et romancières, une image de cette réalité. [...] On remarque dans //Les faux-fuyants//, la même thématique que chez Marie-Claire Blais, l'incommunicabilité des êtres entre eux et le problème de la drogue, auxquels s'ajoute la fuite des parents et des adolescents qui les conduit vers le désespoir. En fait, au contraire de Marie-Claire Blais ou la famille est présente tout en étant absente, chez Monique LaRue, c'est la famille éclatée sous toutes ses formes, l'absence totale. »
 +(Extrait, p. 154-155)
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 +  * [[http://id.erudit.org/iderudit/200374ar|Lévesque, 1982, PDF]]
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